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1914-1918 l'épuration républicaine
par Frédéric WINKLER
Ex: http://anti-mythes.blogspot.com
Après
le populicide de la révolution, ses horreurs, ses tanneries de peaux
humaines et ses déportations, les massacres et les souffrances des
ouvriers, le Camp de Conlie, la Commune, le désastre de 1870, arrive la
guerre de 1914-1918. Ouvrons la ténébreuse page continuant l’épuration
républicaine. En présence de la déformation historique à laquelle nous
assistons quotidiennement, il est bon et utile de rappeler que la
République en France est le régime le plus inhumain, le plus meurtrier,
le plus sanglant de notre histoire. Il a été en même temps le plus
ingrat, le plus inique et le plus odieux envers ses combattants et
fidèles. Ce régime n'hésita pas à sacrifier inutilement les patriotes,
allant même jusqu’à imaginer de brûler leur femmes dans les fours,
durant la révolution par furie sanguinaire !!!
Comme la république semble avoir oublié ses alliés dans les milliers de
Serbes, venus mourir chez nous. Il n’y a pas si longtemps, c’est à
force de bombardements que nous les avons remerciés. La Sainte Russie
envoya des forces venues nous rejoindre aussi pour faire face aux
prussiens. Le Tsar fut lamentablement abandonné parce que monarque sans
doute, par une république agissant contre les trônes. L’Allemagne
soutiendra d’ailleurs les révolutionnaires, cassant ainsi le conflit sur
le front oriental et ramenant ses forces sur nous… Nous abandonnerons,
dans les années qui suivront, nos alliés russes, dans une atroce guerre
civile, dont les armées blanches, sauveront l’honneur. La république fit
germer la révolution russe par ses idées qui, par l’attrait de fausse
liberté d’abord, entraîne les peuples vers les catastrophes les plus
sanguinaires. A croire que les peuples n’ont pas de mémoire, cette
horreur laissera au monde l’image symbolique de l’innocence du
Tsarévitch, comme jadis Louis XVII, et de ses sœurs massacrés, au nom
d’une idéologie infernale, créant les pires régimes dictatoriaux,
massacrant les peuples, aux ordres cachés de puissances d’argent…
En
1912, nos dirigeants savaient qu'ils allaient engager la France dans
une grande guerre. Mais, les élections approchant, ils s'efforçaient de
tromper l'opinion publique. Sans entrer dans un quelconque débat
idéologique, mais les évènements des Inventaires contre les catholiques,
purgeant l’armée d’officiers écartés par religion, l’affaire des
Fiches, l’Affaire Dreyfus affaiblissant nos services de renseignement et
encore l’armée, permirent à l’Allemagne d’avoir la supériorité sur
notre pauvre pays déjà bien affaibli. 1914 c’est la Mobilisation
Générale. Dès les premiers jours de la guerre, la France paysanne fut
atteinte de plein fouet par cet appel aux armes. Aussitôt la déclaration
de guerre, 30 % de la population active masculine est retirée en
quelques jours des usines et des champs. Sur les 5 200 000 actifs
masculins c’est entre 1 500 000 et 2 millions qui quittent leurs fermes
et cela dans les premiers jours du mois d’août, en pleine moisson. On se
demande d’ailleurs pourquoi le gouvernement républicain procédait si
soudainement à cette « levée en masse » puisque par ailleurs il croyait,
comme la plupart des têtes pensantes de l’époque, que le conflit ne
durerait que quelques mois. Il faut voir, dans l’improvisation et le
désordre qui marquèrent les premiers jours de la Grande Guerre, à la
fois l’impéritie et l’incapacité du personnel politique républicain, à
l’instar des « grands ancêtres» faisant face 122 ans plus tôt dans la
plus complète anarchie aux conflits qu’ils avaient eux-mêmes provoquée.
D’autre part l’influence des idéologies contradictoires secrétées par
l’esprit révolutionnaire et démocratique : entre le pseudo-patriotisme
jacobin sacrifiant criminellement toute la jeunesse du pays au nom de la
« Nation en armes» et un pacifisme humanitaire, vague et utopique,
inspirant au gouvernement de la IIIe République l’ordre absurde du recul
des armées françaises de 10 km en-deçà de la frontière afin de prouver
au monde la volonté pacifique de la France ! N’oublions pas aussi que
lors des premiers mois de la guerre, l’équipement du soldat français,
était constitué entre-autre d’un simple képi et d’un pantalon rouge
garance datant de la fin du XIXème siècle, cela maintenu par la volonté
des députés républicains en souvenir des grandes heures de la
Révolution… La cavalerie chargeait les lignes ennemis à cheval le sabre
au clair, alors qu’en face les Allemands avaient déjà des tenues
camouflées, un casque et des mitrailleuses, positionnées en premières
lignes, alors que nous y mettions notre infanterie ? Voilà qui en dit
long sur le déclin des élites militaires françaises depuis la fin de
l’Ancien Régime et les épopées Napoléoniennes, qui d’ailleurs, avaient
profités largement des avancées technologiques et de l’armée
professionnelle de nos rois.
Les allemands profitèrent, par leurs observateurs, des avancées
modernes des conflits mondiaux comme la guerre de Sécession qui terrassa
l’Amérique de 1861 à 1865. Nous n’aborderont pas ni les scandales
incessants ni l’instabilité de l’Etat républicain, ni l’argent de
l’Allemagne soudoyant les journaux français afin d’empêcher tout retour
monarchique en France… « Partis pour Berlin la fleur au fusil » et dans
le plus complet désordre, les paysans français furent rapidement
victimes d’un des plus grands massacre du XXème siècle qui se révèlera
particulièrement riche en la matière. En 1918, après quatre ans de
furieuses batailles et d’atroces boucheries, 3 millions de paysans sont
mobilisés, soit 60% du recensement de 1910 et, quand le 11 novembre
1918, survint l’armistice, il y avait un million et demi de morts, dont
20% de Bretons, désirait-on se débarrasser des fils de chouans ? et
d’innombrables blessés et estropiés à vie. Comme l’écrivit Henri Servien
dans sa Petite histoire de France : « On peut labourer les friches
et reconstruire mais les pertes humaines sont irréparables. Toute une
génération ardente et généreuse, une jeunesse d’élite était disparue.
Elle ne fut pas remplacée et l’élan du pays fut brisé. »
Car le problème était bien là ! A l’époque des Rois, il n’y avait pas
de mobilisation générale. Au Moyen-Âge seul les nobles et les seigneurs
avaient le droit de faire la Guerre. Plus tard c’est un système de
recrutement dans les campagnes qui permit de grossir les rangs des
régiments en fonction des besoins de l’armée. Le paysan avait le choix
d’aller se battre ou non. Avec l’arrivé de la république, c’est la
conscription qui règne, de 18 à 60 ans, on peut être envoyé à la mort,
depuis la fameuse levée en masse des 300 000 hommes en 1793, contre
lequel s’était insurgée la Vendée. Du reste, quand on a plus d’homme on
mobilise les adolescents comme le fera Napoléon avec ses « Marie-Louise
», qui seront décimé à Leipzig ! Anatole France dénonçait lui-même ce
système en ces termes : « La honte des républiques et des empires,
le crime des crimes sera toujours d’avoir tiré un paysan de la paix doré
de ses champs et de sa charrue et de l’avoir enfermé entre les murs
d’une caserne pour lui apprendre à tuer un homme »
Ces guerres souvent plus idéologiques qu'utiles coûtèrent sept
invasions de plus en plus ruineuses et déchirantes. Seule la période
monarchique, qui va de 1815 à 1848, représentait une période de paix et
de libération en supprimant le service militaire obligatoire. A part
cette transition, la république n’apportait que guerres, luttes civiles
et misère… C’est donc au nom de la Liberté et des Droits de l’Homme, que
le français de 1914 avait perdu sa liberté d’aller ou de ne pas aller à
la guerre ! Les républicains proclamèrent « l’union sacrée » afin
d’exiger de la part des opposants politiques de ne plus attaquer la
république durant la guerre et d’observer un comportement neutre face au
gouvernement. Charles Maurras, leader du mouvement royaliste et
nationaliste « l’Action française » acceptera cette union sacrée qu’il
qualifiera de « compromis nationaliste ». Ce choix s’avèrera
catastrophique car non seulement les royalistes se firent massacrer en
première ligne, la république voyant avec satisfaction disparaitre
l’élite insurrectionnel royaliste, mais le maintien d’une année de plus
dans la guerre révèlera les buts cachés du conflit : la destruction de
la monarchie Autrichienne. L’historien Pierre Bécat mit en évidence
l’escroquerie de cette union sacrée en rappelant cet épisode : Le
ministre Viviani s'écriait : «Tous les réactionnaires se font tuer», et Géraud Richard ami du futur ministre de l'Armement Albert Thomas répondait : « Pendant ce temps nous bourrons de copains toutes les administrations ».
C’est en 1917, que le nouvel empereur, Charles d'Autriche, fit des
offres de paix séparée à la France. Le Prince Sixte de Bourbon, qui
avait servi d'intermédiaire, a publié, à ce sujet, tout un ouvrage :
L'Offre de Paix séparée de l'Autriche, avec deux lettres autographes de
l'Empereur et une du Comte Czernin. C'était une occasion inespérée
d'arrêter la tuerie, de récupérer nos anciennes provinces, d'en finir
avec la domination prussienne et d'en revenir à une ère de paix
équilibrée, grâce à l'accord franco-autrichien. Mais l'Autriche était
catholique. II fallait donc sauver un Etat protestant. Dans les salons
de la Béchellerie, le vieux Rapport disait (v. livre cité) : «...L'Allemagne
ne sera pas battue, elle ne peut pas l'être, sa défaite marquerait une
régression de l'esprit humain. Songez, le pays de Kant, de Fichte, de
Schopenhauer. » Si les poilus avaient su qu'ils faisaient la guerre pour cela !...
Et ce fut dans ces conditions que la République fit massacrer un
million d'hommes de plus, pour en arriver à perdre la paix et, par le
Traité de Versailles, à jeter les bases d'une nouvelle guerre. Jacques
Bainville en fit la prophétie… Tel était l’état d’esprit des dirigeants
de la république.
En 1917, il y eut des mutineries. De véritables héros, oui nous disons
bien des héros, ont été fusillés, voici dans quelles conditions. On les
envoyait à l'attaque, après leur avoir promis une permission. Ils en
revenaient après avoir perdu leurs copains et la promesse était oubliée.
Il fallait recommencer le lendemain, et puis encore les jours suivants,
inlassablement envoyer les maris, les fils, les frères, les cousins et
les oncles au carnage. Toujours nos fantassins face aux mitrailleuses
allemandes, canons chargés à mitraille et gaz destructeurs qui se
régalaient. Charger continuellement, inutilement sous le commandement
quelquefois de généraux stupides, comme par une volonté de faire
disparaitre le peuple de France dans un déluge de feu. Finalement, les
malheureux survivants, voyant que miséricorde se perdait et qu'on se
moquait d'eux, se mutinèrent. Clemenceau, dont Daudet disait qu’il était
« Un calcul biliaire sculpté dans une tête de mort » et autres
complices s'étaient fait la main jadis contre les ouvriers, à
Villeneuve-Saint-Georges, à Draveil-Vigneux, on tire sur les ouvriers et
la fusillade des viticulteurs à Narbonne en 1907. La république fut le
plus antisocial des régimes que la France connut. Quelques poilus de
plus ou de moins ne pesaient pas lourd à cette époque. « Je fais la guerre, je fais toujours la guerre »,
disait Clémenceau le 8 mars 1918 à la tribune de l’Assemblée, pour
résumer son jusqu'au-boutisme. Pendant qu’il « faisait la guerre » les
poilus eux se faisaient massacrer au front, à moitié enterrés dans
l’humidité et la boue, dans la fureur des combats, sous un déluge de feu
de sang en affrontant le froid.
Depuis
la plus haute antiquité, il n'y a pas de régime au monde qui ait fait
massacrer autant d'hommes que les Républiques en France. Aussi bien à
l'intérieur qu'à l'extérieur. Lorsque les Spartiates en danger avaient
fait appel aux Ilotes, ils ne se comportaient pas plus ignominieusement
envers eux que l'on fait les Républiques avec les combattants de la
grande guerre. Dans un numéro de cette remarquable publication qu'est
«le Touring Club de France», Yvan Christ a décrit «Les Invalides»,
créées par Louis XIV pour des anciens combattants qui n'étaient, à cette
époque-là, que des mercenaires, et que l'on traitait avec mille fois
plus d'égards que les Anciens combattants d'aujourd'hui. L’humanité des
rois de France était telle, que Louis XV, fut après Fontenoy plébiscité
comme grand humaniste européen grâce au fait qu’il fit soigner avec
grande attention tous les blessés ennemis, jusqu’à mettre à disposition
son propre médecin…
De
1914 à 1919, la république a traité les blessés comme s'ils étaient pis
que des galériens. Des boiteux, des blessés de la face, du ventre, des
trépanés étaient brutalement renvoyés au front et s'entendaient dire : « Quand vous y serez, vous vous ferez évacuer.»
Il fallait des hommes ! Des prisonniers à leur tour passèrent en
conseil de guerre, comme étant suspects de s'être rendus. De 1919 à
1940, et même ultérieurement, les blessés de guerre ont été traités
comme du bétail. Nombreux sont ceux qui ont été dépouillés au passage de
certificats d'origine de blessure ou d'autres pièces qu'ils n'ont pu
récupérer. On leur marchande un pourcentage d'invalidité comme un
morceau de sucre en temps de disette. De grands blessés, qui traînent
leur misère durant plus de cinquante ans, n'ont même pas et n'auront
jamais la Légion d'honneur réservée à des chanteurs, banquiers, comiques
ou serviteurs du régime...
On se demande ce que penserait Louis XIV qui avait créé les Invalides
pour le respect de ses soldats. Et Napoléon pour qui la Légion d'honneur
devait récompenser surtout les faits de guerre...
C'est bien en véritables ilotes que la République a transformé ses
combattants. Quant à ceux de la guerre de 1914, elle a attendu ce jour
fatidique où ils ont tous disparu, pour entamer son hypocrite mascarade
d’hommage au centenaire de la Grande Guerre, en cette année 2014.
Mais arrêtons-nous un instant, pensons à la vie que fut celle de tous
ceux qui survécurent, handicapés ou non, ne pouvant retrouver les
fonctions d’avant le conflit et pensant chaque nuit à leur copains
râlant dans les tranchées embouées ou mourant ignorés de tous,
abandonnés. Demandez-vous, ce que fut la vie de ces femmes, mères ou
épouses, sœurs ou fiancée devant l’attente interminable des portraits et
photos. Elles devaient trouver le temps long devant les minutes et les
heures interminables défilant avant un retour éventuel ou l’horrible
nouvelle. Et toutes celles qui resteront seules à jamais, blessés
jusqu’au plus profond d’elles-mêmes devant l’indifférence d’un système
qui n’a rien d’humain, puisque bâti sur le sang… Et toutes celles qui
attendront des nouvelles qui n’arriveront jamais car nombreux seront
disparus tout simplement…
Demain il y aura très certainement de futures guerres à mener car ainsi
vont les hommes, et l’histoire de notre pays nous le prouve. Alors il
ne tient qu’à nous de ne pas tomber dans le panneau. Ce jour-là, c’est
la république qu’il faudra combattre et surtout ne plus commettre
l’erreur de la confondre avec la France. Il n’y a pas de régime idéal
mais seulement des gouvernements plus humains. Il ne tient qu’à vous de
découvrir comment vivaient nos ancêtres afin de comprendre combien la
révolution et la république vous a menti. Le règne de l’usure et de
l’argent dirige la république aux ordres du nouvel ordre mondial,
libérez-vous et brisez vos chaînes. Ouvrez les archives, textes,
élections, guildes, contrats, droits corporatifs d’avant 1789 et vous
comprendrez que seul un Roi peut être humain…
Notre jour viendra
Frédéric Winkler