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lundi 10 février 2014

La presse saoudienne fustige "le laxisme" américain sur la Syrie

http://www.almanar.com.lb/french/

Le journal saoudien al-Madina a accusé les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de « laxisme » au niveau de l’acheminement d’armes « dissuasives » aux groupes armés de l’opposition.

Tout en mettant en doute la sagesse et la compréhension américaines face aux événements en cours en Syrie, le journal a souligné que la guerre en Syrie aurait pris fin depuis longtemps, si l’opposition avait reçu ce type d’armes.

« Lorsque Washington considère que le conflit syrien constitue un danger pour la sécurité nationale américaine et européenne, avec le retour des combattants étrangers à leurs pays, ceci  reflète une vision incomplète des multiples dimensions de la crise syrienne et de ses répercussions. Ce que Washington a indiqué à ce niveau ne constitue que l’une de ces dimensions dangereuses de la crise syrienne, et l’Arabie Saoudite en avait averti depuis le déclenchement de cette guerre », écrit-on dans ce journal.

Et de rappeler que l’Iran et le Hezbollah n’ont pas laissé la Syrie toute seule dans cette guerre, et que « leur intervention en faveur du régime a bouleversé l’équation contre l’opposition sur le terrain ».

Le journal saoudien a assuré qu’après ces interventions, les milices de « l’armée syrienne libre » ont perdu « la plupart des régions qu’ils contrôlaient, et des dizaines de milliers de personnes alors que presque la moitié du peuple syrien a été déplacé à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».

Par ailleurs, al-Madina, la ville en français, a ajouté que la poursuite de cette crise engendrera de « multiples risques qui ne se limitent pas seulement à la sécurité nationale américaine, mais qui concernent la sécurité et la stabilité de toute la région et du monde entier».

« Les conflits et les troubles vont s’étendre encore plus dans la plupart des pays de la région, avec la poursuite de l’afflux des groupes terroristes en Syrie, et nous assisterons à une nouvelle vague de terrorisme au niveau du monde entier après le retour de ces combattants à leurs pays ».

Et de conclure à la fin que « le maintien du président Bachar el-Assad à la tête du pouvoir en Syrie ne sera dans l’intérêt de Washington ni de la Russie, et que le prolongement de la crise ne provoquera que plus de souffrances et de maux pour le peuple syrien ».

source: arabi-press