"La condamnation à 13 mois de prison du militant nationaliste britannique et journaliste indépendant, Tommy Robinson, arrêté alors qu’il filmait en direct sur Internet devant le tribunal de Leeds, où se tenait un procès supposé de prédateurs sexuels indo-pakistanais, suscite une avalanche de critiques.
Le cofondateur et ancien porte-parole de l’English Defence League (EDL), un mouvement identitaire qui s’oppose à l’immigration massive et à l’islamisation du Royaume-Uni, a été arrêté ce vendredi 25 mai pour « atteinte à l'ordre public » à l'entrée du bâtiment pendant qu’il interpellait plusieurs hommes quittant le tribunal, qui lui ont répondu par des injures.
« C'est ridicule ! Je n'ai pas dit un mot, je n'ai rien fait ! » Sur une vidéo virale, diffusée sur Facebook et visionnée plus de trois millions de fois, on peut voir Tommy Robinson demander les raisons de son arrestation, réclamer plusieurs fois la présence d’un avocat et déclarer aux policiers : « C’est la liberté d’expression, voilà où on en est ! »Le même jour, le militant de 35 ans, déjà condamné avec sursis pour « outrage au tribunal » en 2017, écopait de 13 mois de prison ferme et était envoyé directement en détention, a rapporté Fox News. Dans son jugement, le juge a même interdit aux médias britanniques de couvrir l’affaire pour éviter de compromettre le procès des pédophiles présumés.
Selon une source, contactée par la chaîne américaine, l’avocat de l’activiste s’inquiète que la sentence, compte tenu de la présence de membres de gangs musulmans en prison, ne soit une condamnation à mort : « L’avocat de Tommy a dit qu’il mourrait probablement en prison étant donné son profil et de précédentes menaces crédibles, et le juge a dit qu’il s’en moquait. »
Après avoir publié des articles sur l’affaire, les organes de presse anglais les ont brutalement censurés de leurs sites pour se soumettre à la décision orwellienne du juge, ajoutant à la colère de nombreux internautes. Ses soutiens ont diffusé le hashtag #FreeTommy sur Twitter et ont même manifesté samedi devant le 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre Theresa May, restée silencieuse. [...]
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