"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 1er juin : saints du jour français ou en France.
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St Flour († Vème siècle, incertain)
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On
ne sait rien de bien précis sur ce saint patron du diocèse de
Saint-Flour (Cantal - France), hormis son nom et ses reliques conservées
à la cathédrale. Son culte est attesté à partir du Xe siècle. Mais la
tradition le rattache aux origines de l'évangélisation de cette région,
sans doute vers le Ve siècle. La légende médiévale en a fait l'un des
soixante-douze disciples du Christ : il aurait été envoyé par saint
Pierre d'abord à Lodève dont il serait devenu le premier évêque.
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St Ronan, évêque et ermite († VIIe ou VIIIe s.)
En Bretagne, au VIIe ou VIIIe siècle, saint Ronan, évêque, qui vint d'Irlande et mena dans les bois une vie d'ermite
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le 1er juin 1540 : Edit de Fontainebleau.
Cet
édit n'est signé que le 1er juin 1540 par le Roi de France, François
1er. C'est le premier édit de proscription contre les protestants qui
ferait suite à l'affaire des placards. Celle-ci date de la nuit du 17 au
18 octobre 1534 ! C'est vite oublier que le Roi a toujours été
favorable aux protestants et n'a sévi contre eux que contraint et forcé
par l'énormité de leurs crimes et l'exaspération des Français qui ne
comprenaient pas l'inaction royale.
Depuis des années, François 1er,
sa mère, Louise de Savoie, mènent une politique favorable aux
hérétiques. Ces derniers, encouragés par la bienveillance royale
multiplient les agressions les sacrilèges, les violences et les insultes
contre l'Eglise, la foi et le peuple. Le Roi est finalement obligé de
sévir.
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le 1er juin·1670 : Traité de Douvres.
Le
traité de Douvres est un accord secret entre l'Angleterre et la France
contre les Provinces-Unies. Charles II d'Angleterre, qui admire beaucoup
Louis XIV, s'engage à collaborer avec lui, contre les Hollandais. Il
s'engage aussi à adhérer à la religion catholique dès que la situation
intérieure de l'Angleterre le permettra (la grande majorité du Parlement
anglais est antipapiste et francophobe). Louis XIV lui promet lorsque
ces conditions seront remplies une aide financière et militaire.
Ce
traité est appliqué deux années plus tard, pour la troisième guerre
anglo-néerlandaise. Pomponne, ministre de Louis XIV, est chargé de
gagner la neutralité des Suédois et des Allemands, afin que la France
ait le champ libre pour mener à bien le conflit, la France se chargeant
des opérations terrestres, l'Angleterre, des opérations navales. En
échange de son aide, l'Angleterre annexerait les territoires à
l'embouchure de l'Escaut.
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le 1er juin 1794 : bataille du 13 prairial an II, également connue sous le nom de Troisième Bataille d'Ouessant.
La
bataille du 13 prairial an II oppose l'armée française à l'armée
anglaise. La flotte française est chargée de ramener un chargement de
grains venant d'Amérique. Les Anglais cherchent alors à intercepter le
convoi et attaquent la flotte française après plusieurs jours de
poursuite au large d'Ouessant. Finalement, le 1er juin, les Français
ramènent le chargement à bon port et les deux armées rivales
revendiquent la victoire.
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le 1er juin 1823 : mort du Maréchal Louis-Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt et Prince d'Eckmühl.
Louis
Nicolas Davout naît le 10 mai 1770 dans la commune d'Annoux dans
l'Yonne, fils aîné de Jean-François d'Avout et de Françoise Adélaïde
Minard de Velars. Sous-lieutenant au Régiment Royal-Champagne-Cavalerie
avant la révolution ; il fait partie de l'Expédition d'Égypte. En 1802,
il commande les Grenadiers de la Garde Consulaire. Élevé à la dignité de
Maréchal d'Empire, le 19 mai 1804, lors de la remise en place de cette
distinction et ce, avec la première promotion. Il participe aux
batailles d'Ulm, d'Austerlitz, remporte le 14 octobre 1806, la bataille
d'Auerstaedt, aux conséquences plus grandes que la victoire simultanée
de l'Empereur à Iéna. Nommé de 1807 à 1809, gouverneur du Grand Duché de
Varsovie, alors reconstitué par Napoléon, il réorganise l'Armée
Polonaise. Il organise le « Corps d'Observation de l'Elbe » embryon de
la Grande Armée avant la campagne de Russie.
Napoléon
le nomme ministre de la Guerre lors des 100 jours, en vue de préparer
la campagne de Belgique, son absence se fait sentir sur le terrain. Le 2
juillet 1815, il signe la Convention de Paris à Saint-Cloud, stipulant
que l'Armée Française doit se retirer derrière la Loire. Ensuite, Davout
se retire. Il ne paraît qu'une fois pour défendre le Maréchal Ney à son
procès. Davout se rallie à la Restauration et entre à la Chambre des
Pairs. C'est un des rares maréchaux invaincus, et le seul qui ne soit
pas franc maçon. Duc d'Auerstaedt et prince d'Eckmühl, il figure parmi
les plus grands chefs militaires de l'empire. Il a participé à une
douzaine de batailles, reçu plusieurs distinctions comme le Grand-Aigle
de la Légion d'honneur. Il décède le 1er juin 1823 à l'âge de 53 ans et
est enterré au Cimetière du Père Lachaise.
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le 1er juin 1846 : décès du pape Grégoire XVI.
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le 1er juin 1879 : décès du prince Napoléon, fils de Napoléon III, tué en Afrique par les Zoulous.
Après la destitution de Napoléon III, en 1870, la famille s'exile en Angleterre, et Eugène-Louis intègre l'armée britannique.
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le 1er juin 1940 : le Général Weygand, commandant en chef des armées françaises questionne le général De Gaulle sur l'utilisation des blindés.
Dans son, Histoire élémentaire de Vichy, (Nouvelles Editions Latines, pages 32 et 33) l'amiral Auphan souligne que : »le
général De Gaulle, spécialiste de l'arme blindé qui était encore à la
tête de sa division n'avait répondu que par un plan d'organisation à
long terme qui ne pouvait être d'aucun effet sur les opérations en cours
dans la métropole. De Gaulle parlait de divisons cuirassées quand
les rapports rendaient compte de moins de deux cents en état de marche
et que les Allemands étaient sur la Somme.
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le 1er juin 1958 : l'assemblée nationale vote l'investiture du général De Gaulle et lui confie les pleins pouvoirs pour 6 mois.
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le 1er juin 1980 : voyage du Pape Jean Paul II en France.
Lors de sa visite à Lisieux et Paris, le Saint Père pose cette question :
« Permettez-moi de poser la question […] France, fille aînée de
l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? France, fille de
l'Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de
l'homme, à ton alliance avec la sagesse éternelle ? »
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le 1er juin 1999 : création de la banque centrale européenne à Bruxelles pour définir et exécuter la politique monétaire de l'Union européenne.
Abandon
d'un pan supplémentaire de la souveraineté nationale : la souveraineté
monétaire de la France, sans que la nation ait été consultée, une fois
de plus.