Pieter Kerstens
Force
est de constater que les sionistes se moquent entièrement des
récriminations, des mises en garde ou des recommandations de la
communauté internationale, pour tout ce qui concerne leur politiques
intérieure et étrangère.
Comme
peuple souverain, ils appliquent ce que bon leur semble pour la défense
de leurs intérêts, de leur population et de leur sphère d’influence.
Tel le blocus de GAZA …et les 63 victimes et 1.250 blessés dont Tsahal
est responsable, pour la seule journée du 14 mai 2018. Qui les a
condamnés pour ces crimes ?
GAZA : 363 km2. 1,5 million de palestiniens s’y entassent soit 4.130 habitants au km2.
Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU vota le partage de la Palestine en 3 morceaux. Par cette résolution 181,
56% du territoire est dévolu à un Etat juif (558.000 juifs et 405.000
arabes), 43% est accordé aux Palestiniens (804.000 palestiniens et
100.000 juifs) et le dernier % concernant les Lieux Saints est placé
sous tutelle des Nations Unies, avec la désignation d’un gouverneur. Ce
partage est considéré depuis comme une NAKBApar
les Palestiniens et devient dès lors la source d’un des plus longs
conflits qui perdure à ce jour, avec ses rivières de sang, ses torrents
de haine et ses cortèges de souffrances.
Le 11/12/1948, l’ONU vote sa résolution 194qui
place Jérusalem sous mandat international et garanti le principe des
droits existants. Contre l’avis général, Israël a déclaré Jérusalem sa
capitale et après le conflit de 1967, l’état hébreu occupe l’Est de la
ville.
La résolution 242du Conseil de sécurité de l’ONU, le 22/11/1967 précise bien : « le
Conseil de sécurité affirme que l’accomplissement de la Charte des
Nations Unies exige l’instauration d’une paix juste et durable au
Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes
suivants :
- a) retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors de la guerre des six jours (en juin 1967)
- b) cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues…
Les résolutions 476du 30/6/1980, 478du 20/08/1980 et 672du
12/10/1990, condamnent toutes l’attitude belliqueuse de l’Etat hébreu
et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de
la ville sainte de Jérusalem.
Peut-on
en conclure que l’Etat sioniste est un facteur de déstabilisation
perpétuelle de la paix au Proche Orient et comme l’a écrit le dissident
israélien Israël SHAMIR «Etat qui ne rassemble que la racaille des communautés juives mondiales » ?
Il
est tout de même curieux de constater une évidence : bien avant le
blocus de GAZA, la communauté internationale avait instauré elle aussi
des blocus et des embargos envers l’Afrique du Sud, la Rhodésie ou
l’ex-Yougoslavie, sans parler de l’Irak de Saddam Hussein. Depuis des
décennies, l’Oncle Sam étrangle Cuba…et plus récemment l’Iran.
Combien de manifestations des pleureuses Droits-de-l’Hommiste ?
Combien
de pétitions ? Combien de flottilles apportant médicaments, aliments
ou objets indispensable à ces nations mises au ban de l’humanité ?
Depuis
des décennies, les sionistes se sont torchés le cul avec les
résolutions de l’ONU, pourquoi changeraient-ils maintenant d’avis ?
D’autant plus que le président Trump est entouré de nombreux
pro-sionistes et que son gendre lui-même appartient à la communauté.
Comme Belgrade ou Bagdad, faudra-t-il aller bombarder Tel-Aviv pour faire respecter les décisions du Conseil de Sécurité ?
