Monseigneur
Salim Sayegh, jordanien, évêque émérite du Patriarcat Latin de
Jérusalem, vicaire patriarcal pour la Jordanie, est intervenu au Forum
Jésus Le Messie du 26 mai 2018 à Paris. Après avoir rappelé la logique
des conquêtes musulmanes jusqu’à aujourd’hui, il évoque la situation en
Jordanie où le droit se réfère ouvertement à la charia pour tous les cas
non traités par le code pénal. Les convertis passés de l’islam
au christianisme perdent la garde de leurs enfants, ne peuvent pas se
marier ni jouir des droits civils. Les enfants sont considérés musulmans. A l’école, l’éducation musulmane est obligatoire pour tous les enfants. Après la mort de l’apostat,
c’est l’Etat qui devient son héritier. Les écoles officielles
enseignent qu’un apostat doit être tué. Lorsque des enfants d’un parent
chrétien passé à l’islam veulent revenir à la religion de leurs ancêtres
(ou du parent resté chrétien!), ils sont considérés apostats par les
tribunaux islamiques dans lesquels ils ont obligation d’enregistrer leur
changement de religion. Ils sont considérés murtadin (apostats). Un
chrétien n’a pas le droit d’être ministre.