67% des Français ne sont pas d’accord pour que les « migrants » en
général, et ceux de l’Aquarius en particulier, soient accueillis en
France.
Le bateau « Aquarius » est reparti mercredi après-midi du port de
Valence (Espagne) pour rejoindre le plus rapidement possible le large de
la Libye afin de recueillir quelques centaines d’autres « migrants »,
sur la demande des « passeurs », dont l’association « SOS Méditerranée
», qui affrète le navire, est fortement soupçonnée, tout comme d’autres
ONG, par le ministre de l’Intérieur italien, d’être complice.
Parmi les 629 « migrants » débarqués à Valence, environ 300 ont demandé à
rejoindre la France, dont une bonne moitié de Soudanais.
C’est dans cet objectif que l’OFPRA (Office Français de Protection des
Réfugiés et Apatrides) a reçu mission de se rendre dans le port espagnol
afin de déterminer, autant que faire se peut, les « migrants » qui
seraient éligibles à réclamer l’asile en France.
Selon le directeur de l’OFPRA, Pascal Brice, les situations seront
examinées au cas par cas. Les « réfugiés » qui viendront en France
recevront un « titre de protection » d’environ six mois, dans l’attente
que leur demande d’asile soit instruite, sachant qu’en moyenne 60% des
Soudanais ont obtenu l’asile en France, en 2017.
Selon « SOS Méditerranée », 123 mineurs non accompagnés se trouvaient à
bord de l’Aquarius et pourraient solliciter l’asile en France, tout
comme les 591 qui l’ont obtenu en 2017. Un chiffre en hausse de 25% sur
2016.
Les « passagers » de l’Aquarius ont payé environ 3000 euros pour monter à
bord et la question se pose : comment ces « mineurs » peuvent-ils payer
une telle somme ?
67% des Français ne sont pas d’accord pour que les « migrants » en
général, et ceux de l’Aquarius en particulier, soient accueillis en
France et sachant (selon la Cour des comptes) que chaque demandeur
d’asile nous coûte 2255 euros/mois, 3 Français sur 4 réclament de passer
« d’une immigration subie » à « une immigration choisie ».
Mattéo Salvini, ministre de l’Intérieur de l’Italie, suggère à l’Espagne
d’accueillir les quatre prochains navires car, toujours selon lui,
l’Espagne aurait dû accueillir 3265 demandeurs d’asile arrivés en Italie
mais elle n’en a accepté que 235.
Il n’est tout de même pas sans savoir que ce sont plus de 20 000 «
réfugiés » qui ont pénétré sur le territoire espagnol en 2017 et que ce
nombre est en très nette progression depuis début 2018, grâce au Maroc
qui a décidé d’ouvrir ses frontières.
Une toute récente statistique annonce que 20% des enfants nés en Espagne sont de mères immigrantes.
L’Espagne est la troisième porte d’entrée européenne des « migrants »,
jusqu’à aujourd’hui, derrière l’Italie et la Grèce, mais il est plus que
prévisible qu’elle grimpera plus haut sur le podium au cours des
prochains mois, avec l’aide des socialistes et de la gauche qui
gouvernent l’Espagne… mais pour combien de temps ?
Manuel Gomez
