Le 28 mai, le Souverain pontife s'exprimait devant une délégation de la Fédération Internationale des Associations Médicales Catholiques (FIAMC), reçue en audience dans la Salle des papes du Palais apostolique au Vatican.
Les associations médicales catholiques doivent agir en “fidélité et
cohérence” avec le magistère de l'Eglise, ce qui peut demander
“beaucoup” de courage. Elles participent ainsi à la mission de l'Eglise de promouvoir la vie, de sa conception à sa fin naturelle (intégralité du discours en anglais).
“L'Eglise est pour la vie et sa préoccupation est que rien ne soit contre la vie”.
Les médecins catholiques doivent
offrir un témoignage “d'une clarté indubitable” et s'impliquer
dans les débats publics sensibles, notamment la fin de vie et
l'avortement. Ainsi, face à “l'avancée du paradigme culturel
technocratique, à l'adoration du pouvoir humain sans limite et au
relativisme”, ils doivent toujours rappeler la “centralité” du malade et son droit inaliénable à la vie.
Suite au vote de légalisation de l'avortement en Irlande,
le Saint-Siège a réitéré son opposition par la voix de son représentant
aux Nations unies à Genève, Mgr Ivan Jurkovič :“La vie humaine est sacrée”, et l'avortement “nie au bébé à naître le droit le plus basique”, ce que le Saint-Siège “ne peut accepter”.Pour sa part, Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, a asséné que la légalisation de l'avortement “facilite d'une manière ou d'une autre le sale boulot de la mort”.
Le Souverain pontife est aussi revenu sur le rôle du soignant. Ainsi, “il n'est pas acceptable” que le médecin soit réduit à “un simple exécutant” de la volonté du malade ou de normes législatives.