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lundi 30 juillet 2018

Royaume Uni : il vitriole son fils de 3 ans pour se venger de sa femme qui a abandonné le tchador

Royaume Uni : il vitriole son fils de 3 ans pour se venger de sa femme qui a abandonné le tchador
Illustration : Afghans et Roms soupçonnés du vitriolage d’un petit garçon à Worcester (Royaume-Uni)

Une charmante et nouvelle coutume britannique : l’attaque à l’acide

Voici le genre de faits divers qui ne faisait pas la Une des tabloïds anglais il y a trente ans : les « attaques à l’acide » (ou vitriolages) se comptent désormais par centaines et, à Londres, se multiplient de façon exponentielle depuis 2014.

Ha, la perfide Albion de notre jeunesse, ses verts Cotswolds, ses jolis cottages, ses cours de langues et ses petites anglaises, qu’es-tu devenue ? Quelque chose a changé au Royaume-Uni mais n’attendez rien des médias subventionnés pour nous l’expliquer.
Prenons exemple sur une attaque à l’acide survenue le 22 juillet à Worcester et qui a gravement brûlé un petit garçon de trois ans. L’AFP en a fait une dépêche reprise mot à mot par quelques titres français : Le Figaro, BFMTV, Le Parisien…

Évidemment, l’AFP lisse, a-stigmatise, désamalgame l’information si bien que le lecteur ne sait pas qui sont les auteurs du crime ni le pourquoi et le comment de l’affaire.

Cinq hommes ont été inculpés mercredi après l’agression à l’acide d’un garçon de 3 ans. Le Royaume-Uni est confronté depuis quelques années à une hausse des attaques de ce type.
« Souffrant de graves brûlures au bras et au visage, l’enfant […] a depuis quitté l’hôpital, « mais les conséquences à long terme de ses blessures restent inconnues pour le moment », a indiqué la police dans un communiqué.

Les cinq hommes sont poursuivis pour « complot en vue de commettre des lésions corporelles graves » […] Le chef de la police de West Mercia, Mark Travis, avait estimé dimanche qu’il s’agissait d’une « attaque délibérée », tout en indiquant que son motif n’était « pas clair ». C’est un acte de « pure méchanceté », avait déclaré le chef du Conseil municipal de Worcester, Marc Bayliss. « Worcester n’est pas le genre d’endroit (où ce type d’attaque se produit), nous sommes une petite ville anglaise typique », avait-il ajouté. »

La multiplication des attaques à l’acide

« Depuis six ans, les attaques à l’acide ont plus que doublé au Royaume-Uni. La ville de Londres est particulièrement concernée par le phénomène.
[…]
En avril 2017, 22 personnes ont été blessées dans une boîte de nuit à Londres après une dispute entre deux groupes de jeunes […] En septembre dernier, six personnes ont été blessées dans un centre commercial proche du Stade olympique de Londres. Deux groupes de délinquants s’étaient mis à lancer la substance corrosive au hasard sur des passants.
Hier encore, la police de Birmingham (centre de l’Angleterre) a lancé un appel à témoins après l’agression d’une femme gravement blessée après avoir été visée par une « substance corrosive ».
 « Hommes », « agression », « attaques », « dispute », « jeunes », « substance corrosive » mais « individus », « accident », « chamaillerie », « incidents » ou « produit corrosif » auraient très bien pu faire l’affaire. Un acte englobé d’une aura de mystère (« motif pas clair ») et finalement très puéril (« pure méchanceté »).
On se demande bien à quoi sert de faire de longues études journalistiques et d’obtenir la précieuse carte de presse si c’est pour présenter une information aussi vague et frileuse.
Résistance Républicaine pourrait donc proposer à ses lecteurs son « Décryptox », une application permettant en effet de décrypter les intox, bobards, fake news et autres balivernes médiatiques. Il va jusqu’à décoder le Decodex du Monde et le « factchecking » du « CheckNews » de Libération. Sa haute technologie propose même la traduction instantanée et sans danger d’articles de Mediapart, pourtant hautement toxiques.
Ainsi, quelques jours après cette attaque, en se basant sur l’enquête anglaise et le Décryptox, l’AFP aurait pu proposer la petite mise à jour suivante, avec les photos des auteurs de l’agression :
« Les hommes qui ont aspergé d’acide sulfurique un petit garçon de 3 ans, dans un magasin de Worcester, étaient son propre père, un demandeur d’asile afghan de 39 ans, ainsi qu’un autre afghan (Jabar Paktia) et trois Roms de Slovaquie (Adam Cech, Jan Dudi et Norbert Pulko)
Le père de l’enfant vitriolé a avoué s’être vengé ainsi de la mère qui s’était affichée non voilée dans un journal local. Originaire de Wolverhampton, le couple avait fui la guerre en Afghanistan, il y a 11 ans, pour se réfugier au Royaume-Uni. La femme s’était séparée de son mari, chauffeur de taxi, pour vivre à Worcester et recommencer une nouvelle vie avec ses 3 enfants, cette fois-ci libre et sans tchador.
Mais le mari avait découvert l’endroit où elle se trouvait et la traquait depuis un certain temps pour se venger. Sans parler des conséquences psychologiques d’une telle agression perpétrée par son propre père, l’enfant souffrira, sans doute à vie, de terribles mutilations et de brûlure indélébiles.
L’attaque à l’acide est désormais une pratique courante au Royaume-Uni – pratique importée par certaines communautés musulmanes dont celle du Pakistan et utilisée par les nombreux gangs qui les composent. Ces horribles vitriolages se retrouvent surtout à Londres et dans les grandes villes multiculturelles du pays mais restent rares dans l’Angleterre « périphérique », encore ethniquement homogène. Les « crimes d’honneur » ne sont pas, en effet, une tradition perpétrée par les Anglais de souche. »
https://www.thesun.co.uk/news/6861620/worcester-acid-attack-suspects-court-pictures-home-bargains/
http://www.dailymail.co.uk/news/article-5988399/Afghan-mother-three-year-old-acid-attack-boy-tracked-asylum-seeker-ex.html

Jan Dudi, Adam Cech, Jabar Paktia et Norbert Pulko (pour des raisons « légales », l’identité du père de l’enfant vitriolé n’a pas été donnée)



Mais, évidemment, il y a peu de chance que l’AFP et les médias français formatés, sortent ainsi de leur journalisme si politiquement correct.