Par Le Figaro.fr avec AFP
Le militant d'extrême droite Serge Ayoub a été interpellé aujourd'hui matin à son domicile et placé en garde à vue à Meudon
(Hauts-de-Seine), soupçonné d'avoir frappé sa femme, a-t-on appris de
sources concordantes. Ce matin, la femme de Serge Ayoub a appelé les
policiers leur expliquant avoir été "giflée" par son compagnon à leur
domicile de Meudon, selon l'une des sources.
Une fois sur place, les policiers ont interpellé cette ancienne figure des skinheads parisiens, aujourd'hui vétéran de la mouvance, "une interpellation houleuse", a assuré cette source.
Il a été placé en garde à vue au commissariat de Meudon pour "violences conjugales" suite à "un avis du parquet de Nanterre", a-t-elle expliqué. Sa compagne n'a pas souhaité déposer plainte, ont précisé les sources.
Le nom de Serge Ayoub, alias "Batskin", était réapparu il y a plusieurs mois lors de l'affaire Clément Méric, ce jeune militant antifasciste tué lors d'une rixe le 5 juin 2013 à Paris entre skinheads et militants d'extrême gauche. Les cinq personnes mises en examen dans cette affaire, dont le principal protagoniste Esteban Mortillo, 20 ans, étaient sympathisants ou membres des groupuscules d'extrême droite fondés par Serge Ayoub, Troisième Voie et son service d'ordre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR).
Ces mouvements ont été dissous par le gouvernement quelques semaines après cette rixe tragique.
Une fois sur place, les policiers ont interpellé cette ancienne figure des skinheads parisiens, aujourd'hui vétéran de la mouvance, "une interpellation houleuse", a assuré cette source.
Il a été placé en garde à vue au commissariat de Meudon pour "violences conjugales" suite à "un avis du parquet de Nanterre", a-t-elle expliqué. Sa compagne n'a pas souhaité déposer plainte, ont précisé les sources.
Le nom de Serge Ayoub, alias "Batskin", était réapparu il y a plusieurs mois lors de l'affaire Clément Méric, ce jeune militant antifasciste tué lors d'une rixe le 5 juin 2013 à Paris entre skinheads et militants d'extrême gauche. Les cinq personnes mises en examen dans cette affaire, dont le principal protagoniste Esteban Mortillo, 20 ans, étaient sympathisants ou membres des groupuscules d'extrême droite fondés par Serge Ayoub, Troisième Voie et son service d'ordre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR).
Ces mouvements ont été dissous par le gouvernement quelques semaines après cette rixe tragique.