Vincent Collen
Les Ecossais votent jeudi pour ou contre
l’indépendance de leur pays, uni à l’Angleterre depuis trois siècles.
Les sondages laissent prévoir un résultat serré. Militants et leaders
jettent leurs dernières forces dans la bataille.
L’Ecosse se réveille jeudi matin pour un scrutin historique. Si l’on en croit les sondages, plus de 80 % des 4,1 millions d’électeurs pourraient se rendre dans leur bureau de vote aujourd’hui. Un tel taux de participation serait sans précédent dans l’histoire électorale écossaise, prouvant, s’il en était besoin, l’importance de l’enjeu. Si le « oui » l’emporte, même d’une courte tête, l’Ecosse deviendra indépendante en 2016. Le Premier ministre conservateur, David Cameron, tout comme l’opposition travailliste se sont engagés à respecter l’issue du scrutin, quelle qu’elle soit.
Beaucoup dépendra probablement de la mobilisation des électeurs des deux camps, tant l’écart entre le « oui » et le « non » à l’indépendance est faible dans les intentions de vote. Les derniers sondages, publiés mercredi, donnent tous le « non » gagnant, mais de très peu (52 % ou 51 % contre 48 % ou 49 % pour le « oui »). Et ils montrent que les partisans de l’indépendance, longtemps à la traîne, continuent à gagner du terrain. Les indécis représenteraient entre 8 % et 14 % des votants. Dans ces conditions, les sondeurs jugent impossible de se prononcer, d’autant qu’ils manquent de recul, un tel scrutin n’ayant jamais été organisé.
Promesse de pouvoirs supplémentaires
Dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de ne pas tirer un trait sur le Royaume-Uni, David Cameron a réaffirmé hier la promesse formulée par les trois grands partis britanniques (conservateurs, travaillistes et libéraux-démocrates). Si l’Ecosse reste au sein de l’Union, le Parlement et le gouvernement d’Edimbourg se verront attribuer des pouvoirs supplémentaires, notamment en matière fiscale. « L’Ecosse aura le meilleur des deux mondes », a plaidé David Cameron sur la BBC. Le chef du gouvernement, qui joue son avenir politique avec ce référendum, a exclu de démissionner si les indépendantistes l’emportent. « Mon nom n’est pas sur les bulletins de vote », a-t-il dit. « Ne laissez pas passer cette chance. Ne les laissez pas nous dire que nous ne pouvons pas », a déclaré de son côté Alex Salmond, le leader du parti indépendantiste SNP . Pour rassurer ses électeurs, il a promis que le Royaume-Uni et l’Ecosse resteraient « meilleurs amis » en cas de victoire du « oui »
L’Ecosse se réveille jeudi matin pour un scrutin historique. Si l’on en croit les sondages, plus de 80 % des 4,1 millions d’électeurs pourraient se rendre dans leur bureau de vote aujourd’hui. Un tel taux de participation serait sans précédent dans l’histoire électorale écossaise, prouvant, s’il en était besoin, l’importance de l’enjeu. Si le « oui » l’emporte, même d’une courte tête, l’Ecosse deviendra indépendante en 2016. Le Premier ministre conservateur, David Cameron, tout comme l’opposition travailliste se sont engagés à respecter l’issue du scrutin, quelle qu’elle soit.
Beaucoup dépendra probablement de la mobilisation des électeurs des deux camps, tant l’écart entre le « oui » et le « non » à l’indépendance est faible dans les intentions de vote. Les derniers sondages, publiés mercredi, donnent tous le « non » gagnant, mais de très peu (52 % ou 51 % contre 48 % ou 49 % pour le « oui »). Et ils montrent que les partisans de l’indépendance, longtemps à la traîne, continuent à gagner du terrain. Les indécis représenteraient entre 8 % et 14 % des votants. Dans ces conditions, les sondeurs jugent impossible de se prononcer, d’autant qu’ils manquent de recul, un tel scrutin n’ayant jamais été organisé.
Promesse de pouvoirs supplémentaires
Dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de ne pas tirer un trait sur le Royaume-Uni, David Cameron a réaffirmé hier la promesse formulée par les trois grands partis britanniques (conservateurs, travaillistes et libéraux-démocrates). Si l’Ecosse reste au sein de l’Union, le Parlement et le gouvernement d’Edimbourg se verront attribuer des pouvoirs supplémentaires, notamment en matière fiscale. « L’Ecosse aura le meilleur des deux mondes », a plaidé David Cameron sur la BBC. Le chef du gouvernement, qui joue son avenir politique avec ce référendum, a exclu de démissionner si les indépendantistes l’emportent. « Mon nom n’est pas sur les bulletins de vote », a-t-il dit. « Ne laissez pas passer cette chance. Ne les laissez pas nous dire que nous ne pouvons pas », a déclaré de son côté Alex Salmond, le leader du parti indépendantiste SNP . Pour rassurer ses électeurs, il a promis que le Royaume-Uni et l’Ecosse resteraient « meilleurs amis » en cas de victoire du « oui »
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Les Echos