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mercredi 17 septembre 2014

PS : Cambadélis accusé d'avoir triché pour obtenir son doctorat



Une vie étudiante riche en surprises. Jean-Christophe Cambadélis, l'actuel premier secrétaire du Parti socialiste, aurait usurpé ses diplômes universitaires, selon les révélations de Mediapart ce mercredi matin, qui s'appuie sur le livre* de Laurent Mauduit, l'un de ses cofondateurs.
Chateau


Selon Mediapart, l'ancien dirigeant du syndicat étudiant UNEF s'est tout simplement inscrit en doctorat alors qu'il n'avait aucun diplôme antérieur - licence, maîtrise ou DEA - le lui permettant.

Comment a-t-il fait ? Il aurait d'abord fabriqué un faux diplôme, un DU (Diplôme Universitaire), qui n'a pas de portée nationale, avant de bénéficier de l'aide de Pierre Fougeyrollas, un sociologue et anthropologue ancien résistant, et également membre de l'OCI, le mouvement trotskiste dont faisait partie Cambadélis.

C'est ce dernier, référence morale et universitaire, qui assure à l'administration de Paris-VIII qu'il a vu les diplômes du jeune étudiant Cambadélis et valide son inscription en doctorat. Selon des témoins de l'époque, retrouvés par Laurent Mauduit, «ce genre de procédé n’était jamais arrivé avant, ni depuis».

Un pot de 400 personnes pour fêter ce doctorat

En 1985, et pas en 1987 comme annoncé par Wikipedia et comme retenu par la plupart des médias, Cambadélis passe donc la soutenance de sa thèse «Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République» devant un jury composé, notamment, de proches. Une thèse «médiocre», selon le site d'informations, et dans laquelle Cambadélis remercie Pierre Fougeyrollas qui «a permis que ce que travail soit mené à bien». Il organise ensuite un pot avec... 400 personnes !

Comme le précise Mediapart, Cambadélis est très discret sur ce diplôme qu'il a tant convoité. Pas de mention sur son blog personnel, peu de commentaires en public... Sera-t-il obligé de réagir maintenant ?
notes

*«À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient», éditions Don Quichotte, en libraire le 18 septembre
 

Source:

Le Parisien