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mercredi 12 août 2015

Banlieues : que sont devenus les fils de nos potes ?



 
 Emmanuelle Frankl
 
Pas un jour sans des faits divers dans nos banlieues : « caillassages », violences et agressions dans des piscines municipales, attaques de commissariats ou gendarmeries, bouches d’incendie reconverties en jets d’eau (alors que les agriculteurs sont priés d’économiser l’eau), etc.

Erreur


Il y a presque 30 ans naissait SOS Racisme, en réponse aux brimades, ratonnades et autres discriminations sévères subies par la population nord-africaine et subsaharienne. Une vague de solidarité nationale s’était alors soulevée pour soutenir et protéger ceux que la nation voulait désormais traiter comme ses propres enfants.

La population française a été « remaniée » en profondeur, et c’était salutaire. C’était l’époque de « Touche pas à mon pote », un slogan accrocheur, un pin’s (objet devenu anachronique et non regretté), un logo.

Depuis, il y a les « caïds » et leur cortège de méfaits contre la France, auxquels il faut ajouter désormais l’islamisme radical et l’antisémitisme grandissant.

La France se réveille groggy, trahie, trompée. L’extrême droite s’en délecte : face à elle, ceux ne gardant dans leur viseur qu’un seul et unique ennemi qui ne variera jamais – le FN ! Le curseur bloqué aux années 80.

L’anti-FN-isme primaire est très répandu, aveugle ceux qui en sont adeptes, prêts à toutes les concessions et complicités avec ces nouveaux dangers que sont les attaques répétées contre la laïcité, et bien sûr l’islamisme. Le magazine Marianne, qui a courageusement osé dénoncer ces complicités a fait l’objet d’une campagne odieuse et malhonnête sur les réseaux sociaux, hashtag #PenseCommeMarianne.

Ainsi, ceux qui osent aborder ces dangers et phénomènes, dont une désécularisation de mauvaise qualité fait partie, sont jetés aux lions. Je parle des Finkielkraut, Onfray, Fourest, Lydia Guirous, Jeannette Bougrab… et bien sûr Charb… Zemmour, étant volontairement mis à part, car hystérisant, et parce que mettre côte à côte Zemmour et Charb, il y a de quoi faire retourner ce dernier dans sa tombe !

D’un autre côté, et Charb l’avait dénoncé dans son livre Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes, derrière cette « islamophobie » – dont il déplore largement l’instrumentalisation, l’utilisation à mauvais escient, et le danger -, il y aurait de vrais racistes, qui voilent par ce subterfuge leur haine qui, selon Rokhaya Diallo, ne serait « qu’une reformulation polie et respectable d’une arabophobie ancienne et très ancrée ».

Nous, pauvres petits Français « modérés », nous devons y retrouver nos petits.

Et nous sommes bien obligé de constater que certains fils et filles de nos « potes » ont la haine de la France, voire une haine à mort (1.800 Français djihadistes ou impliqués, selon le ministre de l’Intérieur).

Non, nos « potes » ne nous ont pas trahis, mais certains de leurs fils et leurs filles, oui ! « Pris au piège des banlieues » ou d’une réislamisation qui a mal tourné ?