Ghislaine Bourland
Musulmans français, pratiquants ou pas,
veuillez pardonner une méfiance croissante dans notre pays envers vos
frères et sœurs de confession. Vous comprendrez que l’attentat
terroriste du Thalys renforce d’autant celle-ci : le cinquième en moins
d’un an. Dès lors, vous admettrez une certaine réticence envers les
porteurs de signes associés, à tort ou à raison, à votre religion :
barbe, foulard, voile intégral, qamis ou djellaba.
Certes, ce dernier attentat n’a pas été commis par un jeune issu de nos banlieues françaises, mais avouons qu’elles sont le terreau de l’endoctrinement comme le sont aussi les abords de certains lieux de culte. Que des réserves soient émises face à la construction de nouvelles mosquées n’a, par conséquent, rien de bien étonnant. Le chômage endémique laisse une jeunesse désœuvrée à la merci de groupuscules extrémistes. Suivant la technique du grand-frère, ils arrivent d’autant plus aisément à détourner de la République les plus faibles. Ainsi se retrouvent embrigadés dans des combats qui ne sont pas les leurs, qui les dépassent totalement, des garçons et des filles en mal de repères qui ne trouvaient place dans notre société. Aucune ville n’est épargnée par le fléau.
Nous en sommes arrivés là parce que des intellectuels bobos refusaient, il y a peu encore, de mettre des mots sur des maux, préférant se voiler la face derrière un niqab laïque ; parce que des politiques adeptes de la langue de bois n’ont pris aucune des mesures qui s’imposaient par crainte de perdre des voix.
Sans état d’âme, il s’agit désormais de nous protéger efficacement contre des attaques commanditées par un terrorisme islamique rampant, d’éviter autant que possible les amalgames et le repli communautaire, avant que ne se produisent d’autres drames et ne se propage sur le territoire un vent de panique dont vous pourriez être victimes. Appliquons la loi dite Copé de 2011, qui interdit le port du voile intégral sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public. Acceptons davantage de contrôles aléatoires de police sans y voir une porte ouverte à des délits de faciès, ni une entrave à nos libertés individuelles. Soutenons nos forces de l’ordre qui doivent avoir les moyens de travailler, de surveiller fortement les individus objets d’une fiche S et de les appréhender avant qu’ils ne passent à l’action.
J’ai mal pour NOTRE pays, la France.
Certes, ce dernier attentat n’a pas été commis par un jeune issu de nos banlieues françaises, mais avouons qu’elles sont le terreau de l’endoctrinement comme le sont aussi les abords de certains lieux de culte. Que des réserves soient émises face à la construction de nouvelles mosquées n’a, par conséquent, rien de bien étonnant. Le chômage endémique laisse une jeunesse désœuvrée à la merci de groupuscules extrémistes. Suivant la technique du grand-frère, ils arrivent d’autant plus aisément à détourner de la République les plus faibles. Ainsi se retrouvent embrigadés dans des combats qui ne sont pas les leurs, qui les dépassent totalement, des garçons et des filles en mal de repères qui ne trouvaient place dans notre société. Aucune ville n’est épargnée par le fléau.
Nous en sommes arrivés là parce que des intellectuels bobos refusaient, il y a peu encore, de mettre des mots sur des maux, préférant se voiler la face derrière un niqab laïque ; parce que des politiques adeptes de la langue de bois n’ont pris aucune des mesures qui s’imposaient par crainte de perdre des voix.
Sans état d’âme, il s’agit désormais de nous protéger efficacement contre des attaques commanditées par un terrorisme islamique rampant, d’éviter autant que possible les amalgames et le repli communautaire, avant que ne se produisent d’autres drames et ne se propage sur le territoire un vent de panique dont vous pourriez être victimes. Appliquons la loi dite Copé de 2011, qui interdit le port du voile intégral sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public. Acceptons davantage de contrôles aléatoires de police sans y voir une porte ouverte à des délits de faciès, ni une entrave à nos libertés individuelles. Soutenons nos forces de l’ordre qui doivent avoir les moyens de travailler, de surveiller fortement les individus objets d’une fiche S et de les appréhender avant qu’ils ne passent à l’action.
J’ai mal pour NOTRE pays, la France.
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