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lundi 24 août 2015

Quelle étrange maladie d’Alzheimer s’empare de nos concitoyens



Quelle étrange maladie d’Alzheimer s’empare de nos concitoyens
 Paul Bernard
 
En effet, nous sommes devenus indifférents devant les banalités de l’actualité politique qui devraient, au contraire, nous révulser et, dans le même temps, nous sommes conscients et sourds aux appels prioritaires qui oppressent notre nation. Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Elle est organisée par une manipulation malhonnête des dirigeants politiques avec la complicité des médias qui jouent de plus en plus le rôle de la grosse caisse de résonance.

En effet, de quoi parle-t-on dans cette saison estivale ? Des universités d’été qui correspondent au défoulement d’adolescents prolongés. Les primaires se préparent comme des combats de coqs opposant des petits chefs interchangeables. La sempiternelle préoccupation écologique vise apparemment la réussite de la conférence mondiale de décembre 2015, mais n’est motivée en fait que par la perspective de troquer deux places au gouvernement en vue de libérer le terrain pour l’échéance présidentielle de 2017, sans tenir compte du faible pourcentage de cette idéologie dans l’électorat national. Enfin, la pensée unique se déchaîne depuis des semaines interminables pour soutenir Jean-Marie Le Pen face à son parti, tandis que les journalistes s’acharnent avec mauvaise foi en sa faveur, en ayant totalement oublié de rappeler les paroles inexcusables de haine raciste qui ont entraîné la propre perdition de ce triste personnage, actuellement rejeté par plus de 90 % de l’opinion. Mais en réalité, il s’agit tout simplement de protéger les partis traditionnels qui sont paniqués par la crainte de voir compromettre leur réélection par l’intrusion d’une nouvelle formation politique.

Or, tandis que ces préoccupations infantiles démontrent leur nullité, les Français sont priés de regarder ailleurs pour éviter qu’ils ne soient traumatisés et tentés de réactions violentes en raison de l’agressivité des épreuves qui menacent notre existence. Le déferlement des immigrés délinquants sur nos terres européennes n’entraîne aucune réponse rationnelle de la part de l’Europe et des États, qui n’ont pas l’intelligence ni le courage de se porter sur les pays d’origine afin de mettre un terme humain à cette invasion. Au demeurant, l’État islamique avait déjà annoncé une vague de 500.000 immigrants et n’hésite plus à démontrer sa barbarie en allant jusqu’au bout de sa guerre de conquête et de destruction massive, accompagnée par des opérations de viol collectif, et entraînant de simples et lâches condamnations verbales. Au plan intérieur, l’affichage d’une croissance zéro, qui démontre l’échec patent d’une politique inopérante, suscite seulement des commentaires oiseux et hypocrites. Les défis persistants du chômage, des déficits, de la dette suivent leur libre cours, en attente de réformes structurelles de sauvetage. Comment s’étonner de la colère des agriculteurs que le gouvernement s’efforce d’étouffer par des mesures à court terme, alors qu’il s’agirait de mettre en cause la politique agricole européenne.

Ce constat global de retour de vacances révèle un concentré d’explosifs que les pouvoirs publics auront de la peine à désamorcer. On ne peut pas se diriger vers l’échéance de 2017 dans un théâtre d’ombres, avec des acteurs qui ne savent plus leur rôle en dehors de leur opération survie. Faudra-t-il attendre la lame de fond qui submergera tout dans un grand chambardement ou bien est-il opportun de préparer l’alternative salutaire de salut public ?

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