Le coup d’œil de Philippe Randa
Les médias n’ont pas manqué de rapporter les
extraordinaires prouesses à vélo Robert Marchand : après avoir, à 102
ans, battu son propre record, soit 26,952 km en soixante minutes (2,692
km de mieux que l’année dernière en Suisse) en février 2014, il a grimpé
le 26 novembre suivant un col en Ardèche qui porte son nom pour fêter
ses 103 ans à l’issue d’une montée de 10 kilomètres avec 450 m de
dénivelé en 56 minutes !
Une exception, Bob le magnifique ? Pas vraiment ! Ils sont ainsi 8 058 inscrits, de 98 nationalités différentes, classés par tranches de cinq ans à partir de 35 ans, à concourir pour le championnat du monde d’athlétisme vétérans.
Épreuve phare de ces jeux très particuliers, le 100 mètres qui verra s’affronter sur la piste du stade de Balmont, dans le quartier lyonnais de La Duchère, huit concurrents dans la catégorie « 90 ans et plus ».
Passe encore de vieillir ; mais courir à cet âge ! Tant pis pour les obsédés du jeunisme… et du carriérisme : les prouesses des « Aïeux du Stade » valent largement celles de bien des champions nationaux ou olympiques et même davantage que celles de bien des « stars » qui paradent sur les podiums, déguisés par la publicité comme des sapins de Noël et fiers de leurs juteux contrats dont ils clament sans vergogne les montants démentiels, prétextant que leur « carrière » est brève et qu’ils doivent ramasser un max au plus vite… Eux n’attendent de récompense ni sonnante, ni trébuchante. Un simple coup de chapeau fera l’affaire. Mais haut-de-forme, le chapeau !
Une exception, Bob le magnifique ? Pas vraiment ! Ils sont ainsi 8 058 inscrits, de 98 nationalités différentes, classés par tranches de cinq ans à partir de 35 ans, à concourir pour le championnat du monde d’athlétisme vétérans.
Épreuve phare de ces jeux très particuliers, le 100 mètres qui verra s’affronter sur la piste du stade de Balmont, dans le quartier lyonnais de La Duchère, huit concurrents dans la catégorie « 90 ans et plus ».
Passe encore de vieillir ; mais courir à cet âge ! Tant pis pour les obsédés du jeunisme… et du carriérisme : les prouesses des « Aïeux du Stade » valent largement celles de bien des champions nationaux ou olympiques et même davantage que celles de bien des « stars » qui paradent sur les podiums, déguisés par la publicité comme des sapins de Noël et fiers de leurs juteux contrats dont ils clament sans vergogne les montants démentiels, prétextant que leur « carrière » est brève et qu’ils doivent ramasser un max au plus vite… Eux n’attendent de récompense ni sonnante, ni trébuchante. Un simple coup de chapeau fera l’affaire. Mais haut-de-forme, le chapeau !
Notes |