Nicolas Bonnal
Il faut subjuguer l’ennemi sans lui livrer bataille.
Sun Tzu, 3
PrisonPlanet montre que quand un flic noir tue une petite fille noire, personne ne réagit là-bas. On ne réagit que contre les flics blancs ; Fdesouche montre qu’un policier blanc s’est laissé désarmer et massacrer par un truand black parce qu’il avait peur de passer pour raciste. Enfin Merkel, sans enfants mais adorée par ses retraités, devenue plus molle que jamais, décide de faire entrer 800.000 colibris chassés de leurs terres par ses maîtres américains et de les imposer aux Européens assoupis.
Le tout comme à la parade.
La nonchalance avec laquelle nous nous laissons effacer par le Nouvel ordre mondial est fascinante. Mais ce n’est pas la première fois qu’une population se laisse anéantir sans réagir.
Dans mon inutile Lettre ouverte à la vieille race blanche (1), j’avais rappelé ce chef-d’œuvre de La Boétie, écrit à seize ans, sur la servitude volontaire : « Une population nourrie sous la tyrannie devient lâche et efféminée », disait sans ciller ce jeune homme épris de république virile.
L’abandon de l’étalon-or (sic), la désindustrialisation aussi nous auront dévirilisés, désoutillés. La société de service est une société de l’esclave cosmopolite, du servus, castrat serviable et gentiment soumis.
Que s’est-il passé d’autre ?
– L’engraissement de notre population, notre vieillissement aussi, redoutés par Rousseau et par Sauvy.
– La montée continue de la consommation via la dette – et du parasitisme collectif.
– La propagande humanitaire et ses idées chrétiennes devenues folles : s’il y a un milliard de pauvres hères sur la Terre, alors ils doivent venir vivre à nos crochets.
– La désinformation absolue reposant sur le pilier télé et sur notre paresse. Bernays disait que la première page du New York Times est en soi un outil de propagande ; car il n’y a pas d’information, il n’y a que de la propagande.
– Les années Internet et smartphone ont accéléré un processus entropique de déshumanisation. La « Jeune Fille » au pif déjà refait et posé sur son téléphone, au short serré sur des fesses bien rembourrées, devient le paradigme globalisé de l’individu isolé et contrôlable, hébété et stérile.
– Enfin, le retournement des élites et la trahison des femmes et hommes politiques vendus pour un plat de lentilles. On ne les a jamais beaucoup estimés depuis notre de Gaulle ou le chancelier Adenauer, mais ils ne nous offrent même plus le minimum syndical pour lequel on les avait payés. C’est qu’ils gagnent mieux ailleurs, avant ou après leur mandat. On ne les nommera pas ; ils sont tous au service de l’OTAN et de ses guerres, de Goldman Sachs et de sa stratégie de liquidation du vieil Occident, des tenanciers de la théorie du chaos qui croient qu’en détruisant tout au passage ils produiront un processus créateur : mais nous les réélisons puisqu’ils passent pour de grands responsables !
Nietzsche s’est trompé : ce qui ne nous tue pas nous rend plus mous.
Sun Tzu, 3
PrisonPlanet montre que quand un flic noir tue une petite fille noire, personne ne réagit là-bas. On ne réagit que contre les flics blancs ; Fdesouche montre qu’un policier blanc s’est laissé désarmer et massacrer par un truand black parce qu’il avait peur de passer pour raciste. Enfin Merkel, sans enfants mais adorée par ses retraités, devenue plus molle que jamais, décide de faire entrer 800.000 colibris chassés de leurs terres par ses maîtres américains et de les imposer aux Européens assoupis.
Le tout comme à la parade.
La nonchalance avec laquelle nous nous laissons effacer par le Nouvel ordre mondial est fascinante. Mais ce n’est pas la première fois qu’une population se laisse anéantir sans réagir.
Dans mon inutile Lettre ouverte à la vieille race blanche (1), j’avais rappelé ce chef-d’œuvre de La Boétie, écrit à seize ans, sur la servitude volontaire : « Une population nourrie sous la tyrannie devient lâche et efféminée », disait sans ciller ce jeune homme épris de république virile.
L’abandon de l’étalon-or (sic), la désindustrialisation aussi nous auront dévirilisés, désoutillés. La société de service est une société de l’esclave cosmopolite, du servus, castrat serviable et gentiment soumis.
Que s’est-il passé d’autre ?
– L’engraissement de notre population, notre vieillissement aussi, redoutés par Rousseau et par Sauvy.
– La montée continue de la consommation via la dette – et du parasitisme collectif.
– La propagande humanitaire et ses idées chrétiennes devenues folles : s’il y a un milliard de pauvres hères sur la Terre, alors ils doivent venir vivre à nos crochets.
– La désinformation absolue reposant sur le pilier télé et sur notre paresse. Bernays disait que la première page du New York Times est en soi un outil de propagande ; car il n’y a pas d’information, il n’y a que de la propagande.
– Les années Internet et smartphone ont accéléré un processus entropique de déshumanisation. La « Jeune Fille » au pif déjà refait et posé sur son téléphone, au short serré sur des fesses bien rembourrées, devient le paradigme globalisé de l’individu isolé et contrôlable, hébété et stérile.
– Enfin, le retournement des élites et la trahison des femmes et hommes politiques vendus pour un plat de lentilles. On ne les a jamais beaucoup estimés depuis notre de Gaulle ou le chancelier Adenauer, mais ils ne nous offrent même plus le minimum syndical pour lequel on les avait payés. C’est qu’ils gagnent mieux ailleurs, avant ou après leur mandat. On ne les nommera pas ; ils sont tous au service de l’OTAN et de ses guerres, de Goldman Sachs et de sa stratégie de liquidation du vieil Occident, des tenanciers de la théorie du chaos qui croient qu’en détruisant tout au passage ils produiront un processus créateur : mais nous les réélisons puisqu’ils passent pour de grands responsables !
Nietzsche s’est trompé : ce qui ne nous tue pas nous rend plus mous.
Notes |
(1) http://www.amazon.fr/gp/product/2876232790/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2876232790&linkCode=as2&tag=boulevard-voltaire-21 |
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