Philippe Rodier
J’ai entendu le 12 août, sur une radio
nationale, un historien universitaire présenter une analyse sur la «
fracture des 15 ans » qui recoupe à 100 % ma propre analyse personnelle
que j’ai souvent osé développer et présenter malgré mon absence de
légitimité historique, et que j’envisageais d’exprimer un jour sur notre
Boulevard Voltaire. Me voyant ainsi coiffé au poteau, je sors de ma
fainéantise estivale et m’empresse de la mettre par écrit et de la
proposer à la rédaction tant que mon orgueil me permet encore de croire
que j’ai fait preuve d’une pensée historique originale ! Redevenons plus
sérieux…
La théorie est simple : les siècles démarrent avec environ 15 ans de retard. Quelques exemples démonstratifs :
1214 : la bataille de Bouvines marque pour la première fois, et véritablement, l’émergence de la nation française et l’ancrage de l’ordre politique capétien, qui n’est plus guère contestable par les vassaux.
1314 : la mort du roi Philippe le Bel clôt une période de consolidation politique qui fit de la France et de sa royauté les premières en Europe. Dès lors s’ouvre une longue période de troubles et de contestations avec la guerre de Cent Ans.
1415 : la défaite d’Azincourt entraîne la France dans un abîme et une presque disparition. Démarre alors un long chemin de reconstruction avec l’intervention de Jeanne d’Arc, puis la victoire définitive sur l’Angleterre et la fin de l’époque médiévale avec Louis XI.
1515 : avec Marignan, la France découvre et se laisse imprégner par la renaissance italienne, comme la Gaule le fit bien avant avec Rome. Elle plonge alors dans l’époque moderne et quitte définitivement ses habits médiévaux.
1615 : l’arrivée sur le trône de Louis XIII fait plonger la France dans le Grand Siècle et la monarchie absolue, qui feront de nouveau de la France la première nation d’Europe et le phare de l’Occident chrétien.
1715 : la fin du règne de Louis XIV constitue aussi la fin d’une époque. L’émergence, qui suivra, des prétendues « Lumières » trouvera son aboutissement dans la Révolution prétendument française.
1815 : la défaite de Napoléon permet l’émergence d’un nouvel ordre européen des États-nations et la prédominance économique et politique de l’Angleterre.
1914 : la Grande Guerre sonne le glas de cet ordre européen, propulse les États-Unis comme une future grande puissance, permet le coup d’État du satanisme bolchevique et pose ainsi les bases du XXe siècle.
2015 : l’histoire reste à écrire… Mais il ne semble pas déraisonnable de penser que le XXIe siècle ne démarre véritablement que maintenant, avec environ 15 ans de retard. La révolution numérique ? Le déclin civilisationnel de l’Occident chrétien ? Une guerre de civilisation avec l’islam ? Une submersion par l’immigration, entraînant un « Grand Remplacement » ? La suprématie à venir de la Chine, qui engendrera une confrontation belliqueuse avec ses voisins et les USA ?
La théorie est simple : les siècles démarrent avec environ 15 ans de retard. Quelques exemples démonstratifs :
1214 : la bataille de Bouvines marque pour la première fois, et véritablement, l’émergence de la nation française et l’ancrage de l’ordre politique capétien, qui n’est plus guère contestable par les vassaux.
1314 : la mort du roi Philippe le Bel clôt une période de consolidation politique qui fit de la France et de sa royauté les premières en Europe. Dès lors s’ouvre une longue période de troubles et de contestations avec la guerre de Cent Ans.
1415 : la défaite d’Azincourt entraîne la France dans un abîme et une presque disparition. Démarre alors un long chemin de reconstruction avec l’intervention de Jeanne d’Arc, puis la victoire définitive sur l’Angleterre et la fin de l’époque médiévale avec Louis XI.
1515 : avec Marignan, la France découvre et se laisse imprégner par la renaissance italienne, comme la Gaule le fit bien avant avec Rome. Elle plonge alors dans l’époque moderne et quitte définitivement ses habits médiévaux.
1615 : l’arrivée sur le trône de Louis XIII fait plonger la France dans le Grand Siècle et la monarchie absolue, qui feront de nouveau de la France la première nation d’Europe et le phare de l’Occident chrétien.
1715 : la fin du règne de Louis XIV constitue aussi la fin d’une époque. L’émergence, qui suivra, des prétendues « Lumières » trouvera son aboutissement dans la Révolution prétendument française.
1815 : la défaite de Napoléon permet l’émergence d’un nouvel ordre européen des États-nations et la prédominance économique et politique de l’Angleterre.
1914 : la Grande Guerre sonne le glas de cet ordre européen, propulse les États-Unis comme une future grande puissance, permet le coup d’État du satanisme bolchevique et pose ainsi les bases du XXe siècle.
2015 : l’histoire reste à écrire… Mais il ne semble pas déraisonnable de penser que le XXIe siècle ne démarre véritablement que maintenant, avec environ 15 ans de retard. La révolution numérique ? Le déclin civilisationnel de l’Occident chrétien ? Une guerre de civilisation avec l’islam ? Une submersion par l’immigration, entraînant un « Grand Remplacement » ? La suprématie à venir de la Chine, qui engendrera une confrontation belliqueuse avec ses voisins et les USA ?