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mardi 4 août 2015

Béziers ou l'hommage mérité à Hélie Denoix de Saint Marc



Robert Ménard, maire de Béziers, l'avait dit, il l'a fait. Il avait promis de débaptiser la sinistre « rue du 19 mars 1962 » de sa commune, date de négation des crimes commis contre les harkis et les Pieds-Noirs, et de la renommer « rue commandant Hélie Denoix de Saint Marc ».
Cet engagement a été tenu le 14 mars dernier, en présence de 2500 personnes.


Erreur


Pieds-Noirs, Harkis, Anciens Combattants, simples citoyens, ils étaient nombreux, en effet, à être présents autour de Mme de Saint Marc et de ses deux filles, pour honorer la mémoire d'un homme d'honneur, d'un homme pour qui la parole donnée et le sens de l'engagement n'ont pas été que des mots.

Hélie de Saint Marc a partagé jusqu'au terme de sa vie, la douleur et les épreuves de ses compatriotes Français d'Algérie ; il n'a pas hésité à faire don de sa propre liberté pour les défendre ; c'est de cela qu'ont tenu à témoigner les milliers de participants présents.

Saluant les paroles de Thierry Rolando, président national du Cercle algérianiste, qui a rappelé le soutien indéfectible d'Hélie de Saint Marc à la cause des Français d'Algérie, ils ont également applaudi avec force les très émouvantes interventions des filles du commandant de Saint Marc et bien sûr, le courageux discours de Robert Ménard, soulignant que nous n'avions pas à rougir de ce que fut l'Algérie française et que le drame des Français d'Algérie contraints à un douloureux exode ne pouvait être passé sous silence.


Erreur


De toute la France, des délégations étaient venues en nombre pour participer à cet hommage. Plusieurs centaines d'adhérents des Cercles algérianistes avaient notamment répondu à l'appel de leur président national, parmi lesquels pas moins de 25 présidents de Cercles locaux.

« La Marseillaise », le « Chant des Africains » et puis aussi, les chants entonnés par les anciens de la Légion étrangère, ponctuèrent cette manifestation digne et pleine d'émotion.

À quelques centaines de mètres de la tribune, en revanche, une poignée de militants communistes, nostalgiques staliniens et soutiens du terrorisme FLN, vociféraient, arborant le sinistre drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau.
Ces manifestants de la haine, négationnistes du drame pied-noir et harki, n'ont pas réussi à nous faire fléchir et savent que nous saurons toujours nous dresser contre les tenants du totalitarisme et contre ceux qui veulent imposer une vision hémiplégique de l'histoire.