Article de http://www.kurdistan24.net
(Traduction sommaire)
«Deux d’entre eux sont de la province de Deir ez-Zor en Syrie, nommés Abu Ayisha et Abou Fatima. Le troisième est un arabe sunnite d’Irak». Le représentant kurde a ajouté qu’ils se sont ligués contre les réfugiés kurdes et qu’ils ont déclenché un conflit.
Mohammed Sarbast a aussi prétendu que de nombreux réfugiés du camp ont hérité d’une idéologie similaire à celle de l’Etat islamique (IS).
(Traduction sommaire)
Grèce – Des réfugiés
arabes syriens et irakiens ont attaqué plusieurs familles de réfugiés
kurdes vendredi après-midi dans le camp de réfugiés de Moria sur l’ile
de Lesbos (côté est). Plusieurs kurdes syriens ont été gravement
blessés.
Le représentant du Parti démocratique du
Kurdistan (PDK) en Grèce, Sarbast Mohammed, a déclaré à Kurdistan 24
qu’aucun kurde n’était mort lors des affrontements qui ont éclaté ce
week-end dans ce camp de réfugiés. Il a toutefois confirmé que dix ont
été blessés gravement, tous sont d’Afrin, Kobané et Sulaimani.
Il a précisé que 72 personnes, au total,
ont été blessées dans les affrontements et que les autorités grecques
avaient arrêté trois suspects d’origine arabe.
«Deux d’entre eux sont de la province de Deir ez-Zor en Syrie, nommés Abu Ayisha et Abou Fatima. Le troisième est un arabe sunnite d’Irak». Le représentant kurde a ajouté qu’ils se sont ligués contre les réfugiés kurdes et qu’ils ont déclenché un conflit.
Mohammed Sarbast a aussi prétendu que de nombreux réfugiés du camp ont hérité d’une idéologie similaire à celle de l’Etat islamique (IS).
Des témoins oculaires, dont Moro Tarbush
un réfugié kurde syrien vivant dans le camp, avaient dit précédemment à
Kurdistan 24 que quatre kurdes syriens avaient été tués dans les
affrontements : «Des réfugiés arabes syriens et irakiens dans le camp
ont attaqué les familles kurdes par haine sectaire et ethnique contre
les Kurdes et ont tué quatre personnes. Parmi eux, mes cousins Izzat
Tarbush et Kaniwar Tarbush ainsi qu’Ahmad et Kaniwar d’Afrin.»
Moro Tarbush a ajouté que d’autres ont été blessés et a affirmé que les autorités grecques du camp ne sont pas intervenues. Les assaillants armés de bâtons et de barres de métal ont agressé un homme de 60 ans, lui brisant les jambes et les pieds.
Moro Tarbush a ajouté que d’autres ont été blessés et a affirmé que les autorités grecques du camp ne sont pas intervenues. Les assaillants armés de bâtons et de barres de métal ont agressé un homme de 60 ans, lui brisant les jambes et les pieds.
Par la suite, certains des blessés ont
été pris en charge par d’autres résidents du camp sur des civières et
transportés vers les cliniques disponibles dans les villes voisines.
D’autres ont reçu les premiers soins par les ambulanciers dépêchés sur
les lieux…
La police anti-émeute est arrivée plus
tard pour rétablir l’ordre dans le camp, mais les tensions ont perduré
pendant des heures.
http://www.kurdistan24.net/en/news/3d3fad06-33bd-4f72-995f-9b67efa85457
Cet article comporte en complément :
Dans un incident similaire en Allemagne l’an dernier, un
réfugié arabe syrien avait tué un réfugié kurde à Oldenburg après qu’il
eut refusé de jeûner pendant le Ramadan, le mois sacré des musulmans au
cours duquel ils évitent de manger, boire et fumer durant le jour.
Au moins 5.000 réfugiés et les migrants
vivent dans le camp de Moria et un autre camp sur l’île. Environ 3000
ont attendu pendant des mois pour savoir ce que les responsables
décideraient de leur avenir.
Plus de 60.000 réfugiés et migrants,
pour la plupart de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, sont arrivés en Grèce
depuis plus d’un an après la fermeture des frontières des Balkans,
faisant halte au cours d’un voyage périlleux lors duquel beaucoup
avaient prévu de se rendre en Europe centrale et de l’Ouest.
Lesbos avait été la principale porte d’entrée vers l’Europe en 2015 pour près d’un million de réfugiés et migrants.
Il y a deux ans, l’Union européenne et
la Turquie ont convenu d’endiguer le flux des migrants. Dans le cadre de
l’accord, les migrants qui arrivent sur les îles grecques doivent être
renvoyés en Turquie à moins qu’ils soient reconnus demandeurs d’asile.
Mais le traitement des documents peut prendre des mois et des
manifestations contre les retards sont fréquentes.