
Le FN 19,5% + Debout la France 5,5% = 25% des intentions de vote.
L’ancienne coalition des souveraino-identitaires de la Présidentielle
2017 serait donc en tête des intentions de vote pour les Européennes
l’année prochaine, juste devant La République en Marche de Macron qui n’obtient que 24%, loin devant Les Républicains
qui n’auraient que 15% et encore beaucoup plus loin devant Mélenchon
avec 10% des intentions. Selon une enquête d’opinion menée par Elabe
pour BFMTV.
Le tapage pour faire croire que
Mélenchon serait le principal opposant à Macron est donc bel et bien un
montage médiatique. On comprend dans ces conditions l’empressement des
médias à la botte de Macron de faire une publicité tous azimut en faveur
de Marion Méréchal [quels que soient ses mérites par ailleurs] ou
encore de Philippot, et de taire le bon score de La France debout de
Dupont-Aignan, tout en présentant Marine Le Pen comme dépassée. Il
s’agit de diviser le Front national qui reste aujourd’hui le principal
parti anti-système de France, selon le vieil adage: diviser pour régner.
Autres partis sondés: Europe-Ecologie Les Verts (8%). Parti socialiste 6%. Les Patriotes de Philippot ne sont même pas mentionnés.
Ce premier sondage est un bon présage
pour l’élection des députés européens, les souverainistes-identitaires
de tous les pays membres devraient arriver en masse au Parlement
européen [AFD allemand, La Ligue et M5S italien, FPÖ autrichien, Grecs,
Hongrois, Polonais, Tchèque, slovaques, etc.], ce qui pourrait être le
seul moyen de mettre réellement en danger le gouvernement de la
Haute Banque qui dirige l’Union à travers la Commission de Bruxelles
composée de Commissaires, non pas élus mais investis par les
gouvernements sous la pression de la BCE, elle-même assujettie aux
grandes Banques internationales et dirigée par Mario Draghi, ancien
dirigeant de Goldmann Sachs. Pour rappel Emmanuel Macron vient de la Banque Rothschild.
Au
Parlement européen les souveraino-identitaires pourraient constituer
soit une majorité ou plus probablement, une forte opposition capable de
peser très lourd dans l’avenir des institutions européennes en faveur
d’une Europe des nations. A condition toutefois
que ces partis eurosceptiques et souveraino-identitaires ne se tirent
pas dans les pattes, ce que le Système, fort de ses importants moyens de
propagande et de ses lois liberticides, présentes et à venir, va
s’employer à susciter.