par Rémi Tremblay
À une semaine de l’ouverture du sommet du G7 à Québec, les journaux continuent à parler des différents préparatifs liés à la présence des grands chefs d’État dans la capitale québécoise. Depuis des semaines, voire des mois, c’est ce qui retient l’attention : la préparation d’un côté des policiers pour l’état de siège et de l’autre, des groupes d’extrême gauche qui risquent de saccager la ville de Québec, un joyau en Amérique du Nord.
Tout a été dit sur les différents préparatifs et rien ne sert de s’y attarder ici, mais les motivations des groupes d’extrême gauche méritent quant à elles d’être analysées. Depuis deux ou trois ans, la gauche radicale québécoise a cessé d’être un acteur constructif de la politique pour se cantonner dans une opposition inspirée par la lutte des classes. Les tenants de la gauche extrême ne tentent plus d’offrir une alternative politique : ils ne font que s’opposer et plus souvent qu’autrement en employant une violence stérile qui les coupe de tout support populaire.
Mieux, plutôt que de s’attaquer aux banques et à la haute finance, ce qui serait logique et conséquent, ils ont fait de la classe moyenne leur ennemi numéro un. Ainsi, dans les dernières années, la gauche radicale s’est cantonnée au rôle d’opposition aux mouvements issus de la majorité silencieuse.
Elle ne propose plus rien, mais à chaque fois qu’un groupe comme La Meute, composée de libéraux qui voient dans l’islamisation de la société une menace aux libertés individuelles, ou encore le Storm Alliance, qui s’oppose à l’immigration illégale, organise un événement, l’extrême gauche se présente sur les lieux permettant à ces groupes d’obtenir une couverture médiatique dont ils n’auraient sûrement pas bénéficié autrement.
Les manifestations organisées contre le G7 la semaine prochaine marquent ici une exception : on ne s’en prend plus à la classe moyenne, mais aux hauts dirigeants. Du moins théoriquement, car dans les faits, les commerces vandalisés, les automobiles brûlées et les fenêtres fracassées n’appartiennent ni à Macron, ni à Trudeau ou Trump.
Dans les faits, les manifestations de la semaine prochaine, qui mèneront inévitablement à des émeutes et des débordements, risquent d’aliéner encore davantage la population locale. Oui, des slogans seront lancés, mais aucun discours ne sera entendu par la population qui ne comprendra pas pourquoi les magasins locaux et indépendants se font détruire au nom d’une idéologie mal définie et mal expliquée.
Avant de se lancer dans une action militante, il faut toujours se demander quels sont les objectifs de cette action et comment atteindre ces dits objectifs. Force est de constater que personne au sein de la gauche extrême ne s’est posé cette question pourtant fondamentale qui permet de différencier activisme constructif d’agitation stérile.
Quel sera l’impact de ces manifestations ? D’abord, elles aliéneront les classes moyennes qui éprouveront de la sympathie pour ceux visés par les attaques et le vandalisme. Les policiers blessés deviendront des héros et le système censé être remis en question sera légitimé d’autant plus aux yeux d’une population apeurée par de tels débordements.
Il faut aussi ajouter, et c’est là que le bât blesse particulièrement, que ces manifestations et cette violence font le jeu des tout-puissants qui se réuniront la semaine prochaine. En effet, depuis que l’événement défraye les manchettes, aucun article ne discute des enjeux liés à ce sommet, seulement des préparatifs sécuritaires l’entourant.
De quoi parlera-t-on autour des tables de conférences ? Nul ne le sait, mais on connaît la hauteur des clôtures, les matériaux employés pour les blocs anti voiture-bélier, etc.
Un illusionniste pour parvenir à accomplir son tour a toujours besoin d’une diversion. Le regard des spectateurs s’oriente vers l’objet que l’on brandit pendant que le « magicien » réalise son tour sans que personne ne s’en rende compte. La teneur des discussions qui auront lieu au G7 est donc totalement occultée par la diversion que font les rouges, idiots utiles d’un système qu’ils servent bien.
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