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vendredi 1 juin 2018

Le Fascisme et sa saine violence

Voyons ce que pensait le Duce Mussolini de la violence :
La violence n’est pas une morale. Elle est parfois morale. Nous refusons à nos adversaires le droit de se plaindre de notre violence, car elle n’est qu’un jeu d’enfants en comparaison avec celle qui se déchaina dans les tristes années 1919-1920 et de celle des bolchévistes en Russie, où deux millions de personnes ont été exécutées et deux autres incarcérées.
D’autre part, la violence est résolutive, car à la fin de juillet et au début d’aout 1922, en 48 heures de violences systématiques et guerrières, nous avons eu ce que nous n’aurions pas obtenu par 48 années de sermons et de propagande. Lorsque notre violence résout une situation gangrenée, elle est très morale, elle est sacrée, nécessaire
Il y a une violence qui délivre et une autre qui enchaine ; il y a une violence morale et une autre qui est à la fois sotte et immorale. Il faut adapter la violence aux nécessités du moment, et ne pas en faire une école, une doctrine, un sport.

Mais encore :
Nous ne regardons pas la violence comme un système, ou pis encore, comme une esthétique. Nous sommes violents toutes les fois qu’il est nécessaire de l’être. Mais je déclare tout de suite qu’il faut conserver à la violence nécessaire du fascisme, une ligne, un style, nettement aristocratique, ou si vous aimez mieux, chirurgical .

Le père des fascistes précise également :
Le fascisme a répondu par la violence à la violence des autres. C’est la vérité, une vérité qui ne peut être effacée .
Si le fascisme n’avait pas été violent, si à la violence socialo-communiste il n’avait pas opposé sa propre violence, que serait-il arrivé ? La violence communiste l’eut emporté.
Historiquement, il ne peut plus être contesté que le fascisme a tenu la place d’une police supplétive et que, devant la carence de l’État libéral, après avoir assumé en fait les fonctions de milice volontaire et rétabli l’ordre à la place de l’État libéral, il a voulu naturellement et légitimement réclamé de prendre la place de cet État.
Le roi eut si bien conscience de la situation de fait qui s’était créée, qu’il ouvrir légalement la porte du pouvoir à Mussolini qui était d’ailleurs bien décidé à l’enfoncer.
En juin 1922, il écrivait dans Gerarchia :
Le fascisme peut ouvrir la porte avec la clé de la légalité, mais il peut être aussi astreint à la défoncer du coup d’épaule de l’insurrection.
Mais ni la violence, ni l’insurrection ne doivent être désordonnées. Le fascisme entend exercer la violence comme une armée, non comme une populace.
Nous sommes une milice, rappelle Mussolini à ses chemises noires, mais justement parce que nous nous sommes donnés cette constitution particulière, nous devons faire de la discipline le pivot suprême de notre vie et de nos actes.

C’est déjà le fameux mot d’ordre qui sera affiché sur tous les murs d’Italie : Credere, Obbedire, Combatere, (Croire, Obéir, Combattre) et qui résume tout l’éthique fasciste.

L’ordre des mots est plein de sens.
Il faut d’abord croire, c’est-à-dire savoir ce que l’on veut et pourquoi on le veut ; il faut ensuite obéir, c’est-à-dire se soumettre à la discipline qui peut seule donner une forme valable à l’ensemble des accords particuliers ; et, enfin, il faut combattre, parce que « la lutte est à l’origine de toutes choses ; parce que la vie est pleine de contrastes : c’est l’amour et la haine, le blanc et le noir, le jour et la nuit, et tant que ces forces adverses se seront pas en équilibre, la lutte sera toujours au fond de la nature humaine comme une suprême fatalité ».
Source : ‘Doctrines du nationalisme’ – Jacques Ploncard d’Assac
Note de la rédaction :
À Deus Vult, nous avons opté pour le triptyque « Prier // Servir // Combattre » qui se rapproche naturellement du bon sens du triptyque fasciste « Croire // Obéir // Combattre » :
  • Prier’ car c’est le préalable à une action véritablement fructueuse : Rappelons que Dieu nous soutient dans l’être en permanence et qu’Il permet, même si nous n’en avons pas conscience, la moindre de nos actions. Si la prière ne nous dispense pas d’agir, c’est néanmoins par les grâces qu’elle suscite que nous pouvons agir selon le plan de Dieu.
    Au niveau naturel la grâce n’est pas strictement nécessaire pour agir de manière vertueuse mais nous connaissons assez la faiblesse humaine résultant du péché originel pour savoir à quel point le soutien de Dieu nous est précieux pour servir le bien commun et incarner dignement notre doctrine politique.
    Au niveau surnaturel, que nous ne pouvons ignorer car le salut des âmes constitue notre fin dernière, rien n’a de valeur sans être vivifié par la grâce.
    Par conséquent, si la prière ne nous dispense pas d’agir (être vertueux consiste en fait à AGIR avec vertu, à poser des ACTES vertueux) elle est absolument nécessaire pour donner une portée surnaturelle à nos projets, et pour soutenir notre nature défaillante.
  • Servir’ car nous aimons Dieu et souhaitons être à son service ainsi qu’à la préservation de ses créations : notre race, notre patrie, notre famille.

    Servir c’est sortir d’une vie centrée sur soi-même, c’est ordonner librement sa volonté au bien et se libérer d’une subjectivité qui nous diminue. Or, Dieu est le Bien absolu. Il convient donc d’ordonner nos actions à la source de tout bien, conscient qu’elles n’en seront que plus vertueuses, même dans les domaines les plus prosaïques.
    Il serait en effet illusoire d’opposer les différents biens comme si le fait de servir Dieu en priorité reviendrait à négliger notre famille ou notre patrie. En vérité, servir Dieu c’est agir en vue du bien, et ce dans tous les domaines. Un individu servira d’autant mieux son Créateur qu’il aura le souci du bien commun politique, de la préservation de sa race et du bonheur de sa famille.
  • Combattre’ car c’est le seul moyen de l’emporter sur les ennemis du Christ Roi : Notre Seigneur nous a prévenu en Mt 10,34 : Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je suis venu apporter, non la paix, mais le glaive.
    La vie sur terre est un combat au terme duquel, par la grâce de Dieu, nous gagnerons le Ciel si nous en avons été dignes.
    À l’inverse des prétendus instincts guerriers des ‘néopaïens d’opérette’, qui consistent – la plupart du temps – à se laisser aller aux moindres caprices de la sensibilité en renonçant à exercer une saine domination sur ses passions, la mise en pratique de nos principes se fait dans le combat. Combat contre nous-même tout d’abord, car servir implique de renoncer à soi-même et vaincre en nous tout ce qui fait obstacle à la vertu. Combat contre les ennemis du Christ également, qui s’opposent à l’avènement du Dieu fait homme.
    Ce combat, qui se mène dans tous les domaines de l’existence, fait écho à un élément central de notre sainte religion : la Croix.
    Nous sommes sur terre pour porter la croix, c’est-à-dire pour combattre à la conservation du bien en nous et dans la société, et par ce moyen arriver à la patrie céleste où nous découvrirons devant le divin maître toutes les cicatrices que les batailles pour son honneur ont laissé sur nous.
Deus Vult !