
Lorsque l’auteur Renaud Camus a inventé le terme « Grand Remplacement » pour décrire l’intensité de l’immigration d’origine africaine dans son pays, les médias lui sont tombés dessus pour lui expliquer en termes peu amènes qu’il se trompait et que cela n’existait pas.
En toile de fond, ces défenseurs de la diversité disaient à Camus que la diversité d’opinion n’est pas permise. Et qu’il n’a surtout pas le droit de décrire ce qu’il voit.

Lorsque l’auteur Renaud Camus a inventé le terme « Grand Remplacement » pour décrire l’intensité de l’immigration d’origine africaine dans son pays, les médias lui sont tombés dessus pour lui expliquer en termes peu amènes qu’il se trompait et que cela n’existait pas.
En toile de fond, ces défenseurs de la diversité disaient à Camus que la diversité d’opinion n’est pas permise. Et qu’il n’a surtout pas le droit de décrire ce qu’il voit.
Le Monde parlait lui de « fantasme du grand remplacement ».
Il y a dans le raisonnement de ces médias quelque chose de fondamentalement faux et pervers. Et c’est l’affirmation que si vous évoquez certains sujets, vous êtes forcément un extrémiste de droite.
Les journalistes partent d’une décision arbitraire dont le but est d’interdire tout débat en collant une étiquette honteuse, sur le front de ceux qui se risqueraient à penser par eux-mêmes et à poser des questions. Frédéric Joignot, dans un article publié dans Le Monde, colle une étoile jaune à ceux qui voudraient poser des questions sur l’immigration : le simple fait d’en parler vous classe à l’extrême droite. Il n’est pas possible de parler de démographie, donc de faible taux de naissance, donc de dénatalité, donc d’immigration de remplacement, sans être un facho, explique Joignot.
Et bien un rapport de l’ONU publié par la « Division de la population des Nations Unies » établit que le Grand remplacement n’est ni une théorie, ni une conspiration, et encore moins un fantasme d’extrême droite, mais une banale réalité – sauf bien entendu à considérer que l’ONU est devenue l’icône de fachos.
Que dit le rapport de l’ONU
Je laisse les curieux lire l’intégralité du Communiqué de presse (1) pour retenir quelques points clefs :- Dans les prochaines 50 années, les populations de presque tous les
pays développés deviendront plus vieilles et diminueront en nombre. La
cause est double.
- D’une part, la faible natalité (pour laquelle les Européens ont leur destin entre leurs mains et prouvent par leur comportement qu’ils ne souhaitent pas inverser le cours de choses et éviter de disparaître)
- et l’accroissement de la durée de vie.
- L’Italie, qui subira la plus grande perte relative de population, est un bon exemple pour comprendre la situation : le pays perd 28 % de sa population entre 1995 et 2050.
- Le rapport explique que déclin de la population est inévitable sans migration de remplacement.
- Et cela concerne tous les pays et régions étudiés dans ce rapport. Tous ont besoin d’une immigration de remplacement pour éviter que leur population ne diminue.
- Concernant cette migration, les chiffres nécessaires pour éviter le déclin de population sont beaucoup plus grands que ceux qui avaient précédemment évoqué dans les projections des Nations-Unies. Autrement dit, il faut fortement augmenter l’immigration pour éviter le déclin.
- Les besoins d’immigrants nécessaires pour éviter le déclin pour des pays comme la France, l’Italie et le Royaume-Uni font que d’ici 2050, entre 30 et 39 pour cent seront des immigrants et leurs descendants.