VigiGender a transmis à Jean-Michel Blanquer un rapport sur
la diffusion des études de genre au sein des ressources officielles de
l’Education nationale mises à disposition des professeurs sur les
réseaux CANOPE et EDUSCOL.
Un seul exemple : un DVD est conseillé sur CANOPE pour expliquer aux lycéens en SVT pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes. Les études de genre ont trouvé la raison : depuis des temps immémoriaux, pour dominer les femmes, les hommes leur ont limité l’accès à certains aliments qui aident à la croissance. Ainsi, de génération en génération, les femmes, sous alimentées, sont devenues plus petites.
Ce rapport met en évidence qu'au sein des réseaux CANOPE et EDUSCOL, les tenants du genre, pourtant minoritaires dans l’Education nationale, ont la mainmise totale,
sans aucun contradicteur, sur les thèmes de l’égalité fille-garçon, la
mixité et la sexualité (cf partie 2 du rapport). Cette situation, qui
permet une large diffusion du genre auprès des professeurs et des
élèves, est contraire au principe de neutralité de l’école, le genre étant un concept idéologique.
En effet, le postulat du genre sur lequel se sont développées les
études de genre dans les années 70, selon lequel l'identité sexuée ne
serait qu'une construction sociale sans aucune influence du corps sexué,
est infondé et scientifiquement invalidé (cf partie 1).
Par
ailleurs, une égalité garçon-fille fondée sur le postulat du genre, qui
nie la différence sexuelle et son sens anthropologique profond, peut remettre en cause de manière inacceptable l’éducation transmise par les parents et créer des dégâts psychologiques considérables sur les enfants et les jeunes (cf partie 3).
De
nombreux professionnels de l’enfance s’accordent à dire que
l’enseignement de l’égalité des filles et des garçons ne doit pas passer
par une « déconstruction » des différences généralement constatées, qui
a un impact néfaste certain sur leur développement psychologique, mais
par une éducation au respect de toute personne et à la compréhension de la différence sexuée.
De plus, la « lutte contre les stéréotypes » qui est prônée revient à apprendre aux enfants qu’il n’y a finalement aucune norme, « je fais ce que je veux ». C’est anti-éducatif. L’école n’est pas là pour abandonner l’enfant à tous les possibles,
comme s’il n’appartenait à aucune histoire, comme si les adultes
n’avaient rien à lui transmettre, comme si la culture n’avait aucun sens
et nous privait de notre liberté.
Plus encore, nier les différences entre garçons et filles, en postulant qu’elles sont construites, accroîtra les inégalités réelles entre eux,
au détriment des garçons pour ce qui est de l’apprentissage, et de tous
pour ce qui est de leur dignité de personne, non réductible à un corps
utilisable.
Enfin,
les études de genre mettent en danger non seulement le développement
psychique des enfants, mais également l’intégrité physique des
adolescents les plus vulnérables, par un accroissement des pensées suicidaires.
Il
est urgent que le gouvernement mette fin à la diffusion des études de
genre sur les réseaux officiels de ressources CANOPE et EDUSCOL de
l'Education nationale.