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lundi 4 juin 2018

Message de France Info aux assassins de Daesh : « à la fin, c’est toujours l’amour qui gagne »

Message de France Info aux assassins de Daesh : « à la fin, c’est toujours l’amour qui gagne »
Dessin : Berth

Rires et émotion, hier, sur France Info, autour des attentats du 13 novembre 2015 : la journaliste Célyne Baÿt-Darcourt présentait ses invités, Jules et Gédéon Naudet, les réalisateurs de « 13 novembre : Fluctuat Nec Mergitur ».
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-medias/jules-et-gedeon-naudet-realisateurs-de-13-novembre-fluctuat-nec-mergitur-les-temoignages-des-survivants-sont-des-declarations-damour-a-la-vie_2757425.html
Si les médias peuvent distiller officiellement un ressentiment, voire une haine, envers le Front national, sa présidente ou les Identitaires, il n’en n’est pas de même avec les terroristes du 11 novembre 2015.
Ces 9 islamistes qui tueront à Paris 130 personnes et en blesseront 413 n’auront, eux, toujours pas leur haine.
La gauche déteste l’extrême droite et voit des « fascistes » partout, mais ouvre son cœur, plein d’amour et de compassion, aux nouveaux SS du XXIème siècle.
Dans leur documentaire sur les attentats, Jules et Gédéon Naudet n’ont pas voulu de sensationnalisme ni d’images sanglantes, mais des témoignages : sur 150 victimes rencontrées, 40 ont bien voulu confier leurs états d’âme et, c’est merveilleux, pas une seule n’a de haine envers ces assassins se revendiquant de « l’islam véritable » et de Daesh.
A écouter les réalisateurs et la journaliste béate, les évènements du 13 novembre 2015 ne sont qu’émotion, joie et amour :
« Il y a des moments hallucinants, au moment de l’horreur, du pire de l’évènement où l’on voit le meilleur d’entre nous. »
Célyne Baÿt-Darcourt :
« Il n’y a pas de messages de haine, de colère, dans la bouche de ces survivants, il y a beaucoup de sagesse, cela vous a surpris ? »
Jules et Gédéon Naudet :
« On s’y attendait […] de voir tous ces gens, qui sont tellement beaux, qui ont des messages d’amour, d’espoir, d’amitié et c’est ce trop plein d’horreurs qu’ils ont vu, qui fait que, à la fin, ce n’est pas la haine ou la vengeance […], c’est : « on est au-dessus de tout ça, on ne veut plus, on rejette », un rejet catégorique de cette violence et cela se traduit par des gens qui font une déclaration d’amour à la vie. C’est très touchant. »
Mais le 13 novembre 2015, ce sont aussi des rires et des sourires insinue Célyne Baÿt-Darcourt :
« Il y a même de l’humour […] je pense à une jeune fille, au Bataclan, qui voit un terroriste en jogging, que se dit-elle ? »
Jules et Gédéon Naudet, hilares :
« Ha, ha, ha, elle se dit « zut, je ne vais quand même pas me faire buter par un mec en jogging, ça, non ! » 😊 😊 😊 Mais c’est là, où, l’être humain est extraordinaire : on a tous des mécanismes de défense et l’humour en fait partie »
Même moment de rigolade avec un négociateur de la BRI qui a un accent du Sud-Ouest à couper au couteau, quand tous se regardent et ont presque un fou-rire.
« La seule façon de réagir au terrorisme pour nous, ce n’est pas avec plus d’armes, d’explosions, de tueries, c’est que la beauté de la vie, elle est là, dans la vie… dans la mort. »
Car à la fin, « c’est toujours l’amour qui gagne » (parole d’une victime en pleurs en conclusion de la bande-annonce du film).