Près d'un millier de militants anti-fascistes ont défilé
samedi à Paris pour entretenir "la mémoire et les combats" d'un des
leurs tués en 2013 lors d'une bagarre avec des skinheads. Des mères
d'autres militants antifascistes tués en Espagne, en Italie ou en Grèce
étaient présentes en tête de cortège. Les manifestants, 900 selon la
Préfecture de police, étaient rassemblés derrière une banderole clamant
"Cinq ans, Clément toujours présent" et frappée d'un portrait de Clément
Méric, 18 ans, devenu icône du mouvement "antifa".
Fumigènes et slogans antifascistes ("Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos", anti-violences policières, en soutien aux migrants ("Solidarité avec les sans-papiers") ont rythmé le défilé, qui s'est déroulé sans incidents. "Le combat contre le fascisme est plus que jamais d'actualité quand on voit que le pouvoir laisse l'extrême droite s'attaquer aux étudiants, aux migrants... Et ce n'est pas seulement en France, on voit que dans toute l'Europe, le fascisme progresse", a souligné à l'AFP un participant, souhaitant rester anonyme.
» LIRE AUSSI - Mort de Clément Méric : les charges contre le principal suspect confirmées en appel
Fumigènes et slogans antifascistes ("Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos", anti-violences policières, en soutien aux migrants ("Solidarité avec les sans-papiers") ont rythmé le défilé, qui s'est déroulé sans incidents. "Le combat contre le fascisme est plus que jamais d'actualité quand on voit que le pouvoir laisse l'extrême droite s'attaquer aux étudiants, aux migrants... Et ce n'est pas seulement en France, on voit que dans toute l'Europe, le fascisme progresse", a souligné à l'AFP un participant, souhaitant rester anonyme.
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Sa
mort avait suscité une vive émotion, conduisant le gouvernement à
dissoudre plusieurs groupuscules d'extrême droite. Quatre skinheads ont
été renvoyés aux assises dans cette affaire.
