Auran Derien
Avec une honnêteté peu fréquente dans son monde, Noam Chomsky reconnaît que l’occident est le centre de l’inhumanité.
Les Etats-Unis sont un chaînon de l’axe de l’infamie, auquel participe
Londres, Bruxelles, Doha et Riad. De là partent tous les mauvais coups
contre les peuples, toutes les escroqueries pour voler
et piller l’humanité civilisée, tous les crimes en faveur des
consistoires dirigeants. La servitude, imposée ou volontaire, est
l’essence du pouvoir économique mafieux incarné par cet axe. Il semble
que peu à peu la résistance s’organise. Il y faut de la volonté et du
courage.
Quelques pays donnent l’exemple
Le système occidental espionne non seulement les européens, mais aussi l’Amérique latine et notamment le Mexique. L’entreprise russe d’antivirus Kaspersky a expliqué, par l’intermédiaire de son directeur pour l’Amérique latine Dmitri Bestuzhev, que Washington espionne depuis quasi 20 ans ce qui se passe à Mexico, au Brésil et en Equateur, avec l’accord de politiciens formatés dans leurs écoles de commerce et autres universités d’enseignement de la gestion criminelle.
Sortir de l’axe de l’inhumanité
Dans l’art de la guerre, Sun Tzu enseigne qu’il faut gagner sans combattre. Pour s’émanciper sans déclencher de conflits destructeurs, le mieux est de multiplier les contacts, accords, activités avec le reste du monde. La voix du changement a été entendue à la fin de novembre 2014, pendant la Conférence centrale du travail sur les affaires étrangères à Beijing. Le président Xi Jinping a fait une annonce stupéfiante : dorénavant, la Chine cesserait de traiter les Etats-Unis – et l’Union européenne – comme sa priorité stratégique principale. Elle met son nouvel accent sur le groupe des puissances émergentes, les BRICS, et tout spécialement la Russie, ses voisins asiatiques et les nations les plus importantes de l’hémisphère Sud, mentionnées comme « grandes puissances en développement» (kuoda fazhanzhong de guojia).
Pour que l’Amérique latine ne soit pas toujours victime d’une oligarchie kleptocratique qui laisse son butin aux USA, la coopération avec l’Asie et la Russie s’impose. On rappellera tout d’abord la construction du canal du Nicaragua par l’entreprise chinoise Hutchinson-Huampoa, projet qui permet enfin une alternative au traditionnel canal de Panama dont l’élargissement n’est pas terminé, tant pour des raisons de corruption que pour des tensions géopolitiques. Si le projet du Nicaragua va à son terme, il permettra le passage de marines militaires autres que celle des USA. Washington pourrait manifester une fois de plus sa mentalité obscurantiste en organisant de nouvelles tentatives de déstabilisation comme il le fait partout avec l’aide des cinquièmes colonnes locales. On ne doit pas sous-estimer la présence de 3.000 soldats “marines” au Costa Rica, pays qui entretient une frontière avec le Nicaragua, zone où régna le Commandant Cero, Edén Pastora, car de fil en aiguille, Washington pourrait perdre son influence au Guatemala et au Panama.
Le ministre russe de la défense, Sergei Shoigu, a effectué une tournée en Amérique latine, du 11 au 14 février. A cette occasion, le Nicaragua et le Venezuela ont signé un accord pour l’entrée de navires russes dans leurs ports. Le ministre russe a rencontré le leader cubain Raoul Castro avec lequel il a planifié l’envoi de spécialistes militaires cubains à Moscou. Cette coopération entre trois pays de l’Alliance ALBA (Cuba, Nicaragua, Venezuela) se traduira aussi par des ventes d’armes sophistiquées, tant pour la défense aérienne que navale. Des armes russes telles que des missiles anti-aériens mobiles Pantsir S1 ont d’ailleurs été achetées par le Brésil, membre du groupe BRICS. La Russie pourrait donc faire croiser ses bateaux armés de missiles nucléaires de l’Atlantique au Pacifique, en traversant par le futur canal du Nicaragua.
Puisque l’OTAN, bras armé des Etats-Unis, encercle la Russie à partir de ses affidés européens, la coopération Russie-ALBA ouvre la porte à une présence de forces de représailles qui pourraient enfin endiguer le pouvoir installé à Washington.
Quelques pays donnent l’exemple
Le système occidental espionne non seulement les européens, mais aussi l’Amérique latine et notamment le Mexique. L’entreprise russe d’antivirus Kaspersky a expliqué, par l’intermédiaire de son directeur pour l’Amérique latine Dmitri Bestuzhev, que Washington espionne depuis quasi 20 ans ce qui se passe à Mexico, au Brésil et en Equateur, avec l’accord de politiciens formatés dans leurs écoles de commerce et autres universités d’enseignement de la gestion criminelle.
Sortir de l’axe de l’inhumanité
Dans l’art de la guerre, Sun Tzu enseigne qu’il faut gagner sans combattre. Pour s’émanciper sans déclencher de conflits destructeurs, le mieux est de multiplier les contacts, accords, activités avec le reste du monde. La voix du changement a été entendue à la fin de novembre 2014, pendant la Conférence centrale du travail sur les affaires étrangères à Beijing. Le président Xi Jinping a fait une annonce stupéfiante : dorénavant, la Chine cesserait de traiter les Etats-Unis – et l’Union européenne – comme sa priorité stratégique principale. Elle met son nouvel accent sur le groupe des puissances émergentes, les BRICS, et tout spécialement la Russie, ses voisins asiatiques et les nations les plus importantes de l’hémisphère Sud, mentionnées comme « grandes puissances en développement» (kuoda fazhanzhong de guojia).
Pour que l’Amérique latine ne soit pas toujours victime d’une oligarchie kleptocratique qui laisse son butin aux USA, la coopération avec l’Asie et la Russie s’impose. On rappellera tout d’abord la construction du canal du Nicaragua par l’entreprise chinoise Hutchinson-Huampoa, projet qui permet enfin une alternative au traditionnel canal de Panama dont l’élargissement n’est pas terminé, tant pour des raisons de corruption que pour des tensions géopolitiques. Si le projet du Nicaragua va à son terme, il permettra le passage de marines militaires autres que celle des USA. Washington pourrait manifester une fois de plus sa mentalité obscurantiste en organisant de nouvelles tentatives de déstabilisation comme il le fait partout avec l’aide des cinquièmes colonnes locales. On ne doit pas sous-estimer la présence de 3.000 soldats “marines” au Costa Rica, pays qui entretient une frontière avec le Nicaragua, zone où régna le Commandant Cero, Edén Pastora, car de fil en aiguille, Washington pourrait perdre son influence au Guatemala et au Panama.
Le ministre russe de la défense, Sergei Shoigu, a effectué une tournée en Amérique latine, du 11 au 14 février. A cette occasion, le Nicaragua et le Venezuela ont signé un accord pour l’entrée de navires russes dans leurs ports. Le ministre russe a rencontré le leader cubain Raoul Castro avec lequel il a planifié l’envoi de spécialistes militaires cubains à Moscou. Cette coopération entre trois pays de l’Alliance ALBA (Cuba, Nicaragua, Venezuela) se traduira aussi par des ventes d’armes sophistiquées, tant pour la défense aérienne que navale. Des armes russes telles que des missiles anti-aériens mobiles Pantsir S1 ont d’ailleurs été achetées par le Brésil, membre du groupe BRICS. La Russie pourrait donc faire croiser ses bateaux armés de missiles nucléaires de l’Atlantique au Pacifique, en traversant par le futur canal du Nicaragua.
Puisque l’OTAN, bras armé des Etats-Unis, encercle la Russie à partir de ses affidés européens, la coopération Russie-ALBA ouvre la porte à une présence de forces de représailles qui pourraient enfin endiguer le pouvoir installé à Washington.
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