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vendredi 13 mars 2015

Terrorisme de la gauche radicale, l’effrayant blog « Vengeance »

  

Terrorisme de la gauche radicale, l’effrayant blog « Vengeance »
 Gabriel Robin
 
 
Flicage cybernétique, fausses informations, agressions physiques, menaces et autres sabotages seront peut-être demain des données à prendre en compte au quotidien. L’État doit nous protéger.

La gauche radicale est aux abois, ses méthodes sont de plus en plus révoltantes. Loin du débat d’idées démocratique, ces groupes préfèrent user de la force pour faire avancer leur cause. Les derniers mois leur ont permis de se constituer en groupes soudés et d’améliorer leurs méthodes d’actions violentes en milieu urbain. Les « zadistes » de Sivens et de Notre-Dame-des-Landes ont franchi un cap et peuvent être désormais considérés comme des terroristes à part entière.

Mardi, un blog appelé « Vengeance » a été signalé à la direction de la police par le syndicat de gardiens de la paix, Unité SGP Police-Force ouvrière. Le site était administré par des individus issus de l’activisme d’extrême gauche et « fichait » des policiers et des surveillants pénitentiaires de la région rennaise. Des photos des agents de l’État étaient publiées sur le blog, parfois accompagnées des adresses personnelles et des numéros de téléphone des intéressés. Plus glaçant encore, des photos des épouses et des enfants de ces fonctionnaires se trouvaient aussi sur le site avec des commentaires effroyables et des appels directs à la violence. Preuve est faite que nous avons face à nous des individus incapables de la moindre empathie, insensibles – en somme, psychopathes et criminels.

Quelle différence avec les islamistes de Daech qui peignent la lettre noun (pour Nazaréens) sur les maisons des chrétiens syriens et irakiens ?

La cybercriminalité doit être un sujet majeur en matière de maintien de l’ordre et de sécurité publique ; les activistes radicaux y trouvent un terrain d’expression favorable pour se regrouper, menacer des ennemis, et parfois se financer. Pour autant, notre vigilance quant aux délinquants de la Toile ne doit pas nous entraîner à un excès de surveillance liberticide tel que connu aux États-Unis sous la forme du Patriot Act. Le piège tendu est d’ailleurs bien celui-ci. Les citoyens français n’ont pas à payer les comportements d’une petite frange de la société en rupture de ban avec les valeurs consubstantielles de la vie en communauté.

Il y a quelques années déjà, le site Copwatch s’était trouvé dans le viseur des autorités après les délations de soi-disant « bavures policières ». Aujourd’hui, nous franchissons un cran de plus. Le collectif Indymedia (plate-forme americaine de médias alternatifs qui soutient les associations de gauche radicale) doit être châtié, ses pratiques sont à ranger au rayon de la criminalité politique. Nicolas Comte, secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière, s’est ému de la situation et a déclaré que « le terme de “vengeance” employé par ceux qui se livrent à de telles dérives laisse craindre le pire pour ces familles d’agents exposées à la vindicte de n’importe quel fou » !

Patriotes, militants, candidats, membres des corps constitués et simples citoyens doivent redoubler de vigilance. Flicage cybernétique, fausses informations, agressions physiques, menaces et autres sabotages seront peut-être demain des données à prendre en compte au quotidien. L’État doit nous protéger.

Source:

Boulevard Voltaire