Robin de La Roche
Bon, c’est chose entendue, vous ne goûtez
pas avec bonheur la progression – somme toute assez modeste – du Front
national. Vous ne goûtez pas non plus avec gourmandise ces sondages qui,
semaine après semaine, vous rappellent combien les Français vous
détestent, vous méprisent. Votre bouche n’est que slogans de défense de
la démocratie, pendant que vos mains signent chaque jour des lois contre
le peuple et contre sa volonté. Vous avez pris la France en otage
depuis les élections législatives dans la foulée de la présidentielle de
2012, et faites ainsi voter toutes vos idées de crétins, sans
conscience, sans élévation, sans morale, sans vision autre que celle de
vos fantasmes diaboliques d’une société grise, hors-sol, sans histoire
ni culture, sans même de souche, déracinés que vous êtes.
Finalement, vous tentez de sculpter la France à votre image, mêlant les blessures de vos histoires personnelles à un pseudo-projet politique. Vous êtes la cour des miracles de la société, parvenue par cas fortuit aux sommets de celle-ci. Mais vous savez instinctivement que cela ne durera pas. Vous savez que vous quitterez les salons Louis XIV, les lambris Louis XV, les méridiennes Louis XVI ; vous savez que François Hollande ne foulera pas longtemps de ses pieds le tapis aux pleines armes de France qui pare son bureau (le sait-il seulement ?).
Alors vous éructez. Vous tremblez. Vous hurlez sur Facebook. Vous criez à l’Assemblée. Le peuple, ce peuple qui vous hait, ce peuple de France qui porte dans son sang 1.500 ans d’Histoire, ce peuple auquel vous niez toute légitimité sur son propre territoire – qui êtes-vous ? -, ce peuple qui a donné ses hommes en 1914-18, ce peuple qui a conquis le monde sous l’Usurpateur, ce peuple qui a inventé les arts florissants sous Louis XIV, ce peuple qui rit avec Molière et s’émeut avec Racine, ce peuple qui, un soir de Noël 496, derrière son chef, brûla ce qu’il adorait et adora ce qu’il brûlait, ce peuple qui marche de Paris à Chartres tous les ans, ce peuple qui est descendu par centaines de milliers battre le pavé lorsque vous avanciez un nouveau pion dans la destruction de la cellule familiale, ce peuple doucement – trop doucement – se lève et sort de sa torpeur savamment entretenue par les vôtres depuis 45 ans. Ce peuple ne recule plus, parce qu’il n’a plus peur. Et moins il aura à perdre, moins il aura peur.
Or, dans la situation économique que vous avez créée, dans la situation sociale que vous avez bâtie, dans la situation sociétale que vous avez construite, au milieu d’un Grand Remplacement que vous continuez de nier la main sur le cœur alors que même les touristes se moquent de la France à ce sujet, les Français n’ont plus grand-chose à perdre à aller à l’affrontement.
Plus vous montrez votre haine du peuple, plus celui-ci s’éveille. Merci pour lui.
Finalement, vous tentez de sculpter la France à votre image, mêlant les blessures de vos histoires personnelles à un pseudo-projet politique. Vous êtes la cour des miracles de la société, parvenue par cas fortuit aux sommets de celle-ci. Mais vous savez instinctivement que cela ne durera pas. Vous savez que vous quitterez les salons Louis XIV, les lambris Louis XV, les méridiennes Louis XVI ; vous savez que François Hollande ne foulera pas longtemps de ses pieds le tapis aux pleines armes de France qui pare son bureau (le sait-il seulement ?).
Alors vous éructez. Vous tremblez. Vous hurlez sur Facebook. Vous criez à l’Assemblée. Le peuple, ce peuple qui vous hait, ce peuple de France qui porte dans son sang 1.500 ans d’Histoire, ce peuple auquel vous niez toute légitimité sur son propre territoire – qui êtes-vous ? -, ce peuple qui a donné ses hommes en 1914-18, ce peuple qui a conquis le monde sous l’Usurpateur, ce peuple qui a inventé les arts florissants sous Louis XIV, ce peuple qui rit avec Molière et s’émeut avec Racine, ce peuple qui, un soir de Noël 496, derrière son chef, brûla ce qu’il adorait et adora ce qu’il brûlait, ce peuple qui marche de Paris à Chartres tous les ans, ce peuple qui est descendu par centaines de milliers battre le pavé lorsque vous avanciez un nouveau pion dans la destruction de la cellule familiale, ce peuple doucement – trop doucement – se lève et sort de sa torpeur savamment entretenue par les vôtres depuis 45 ans. Ce peuple ne recule plus, parce qu’il n’a plus peur. Et moins il aura à perdre, moins il aura peur.
Or, dans la situation économique que vous avez créée, dans la situation sociale que vous avez bâtie, dans la situation sociétale que vous avez construite, au milieu d’un Grand Remplacement que vous continuez de nier la main sur le cœur alors que même les touristes se moquent de la France à ce sujet, les Français n’ont plus grand-chose à perdre à aller à l’affrontement.
Plus vous montrez votre haine du peuple, plus celui-ci s’éveille. Merci pour lui.
Source: |
Boulevard Voltaire