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mercredi 18 mars 2015

Démolir les 26 dogmes du politiquement correct



Démolir les 26 dogmes du politiquement correct
 Guillaume Faye
 
 
Voici 26 éléments de propagande de l’idéologie dominante ou de la vulgate médiatique – de gauche ou de droite – dans plusieurs domaines. Tous ces dogmes inversent la réalité, par aveuglement idéologique et déni des faits. Cette idéologie est ”hégémonique”, c’est-à-dire qu’elle s’impose politiquement et dans les médias bien qu’elle ne soit pas partagée par la majorité de la population. Passage en revue.
Dogme N° 1. L’intégration des immigrés échoue parce que la République et ses valeurs sont en faillite. Faux : c’est l’inverse. C’est à cause de l’immigration trop massive que les valeurs de la République intégratrice s’effondrent. On ne peut pas intégrer ni assimiler aux normes d’un pays, quel qu’il soit, des populations de plus en plus nombreuses et prolifiques qui, majoritairement, sont indifférentes ou hostiles aux valeurs et à l’identité de ce pays.

Dogme N° 2. L’école publique échoue à cause de l’idéologie “pédagogique” issue de Mai 68. C’est un dogme de la droite. Partiellement faux : elle échoue surtout à cause de l’hétérogénéité ethnique des élèves et de l’islamisation, conséquences de l’immigration incontrôlée.

Dogme N° 3. La France n’est pas menacée par l’immigration et se renouvelle dans la ”diversité”, comme elle l’a toujours fait au cours de son histoire. Faux. Si rien ne change très rapidement sur le plan immigratoire et démographique, la France disparaîtra en tant qu’unité anthropologique, politique et culturelle avant la fin de ce siècle. De même que plusieurs pays voisins : Belgique, Allemagne, Hollande, Royaume-Uni, etc. La France n’est ni une ”république” désincarnée ni une ”idée”, mais une entité historique construite sur une homogénéité ethnique d’origine européenne et non pas ”cosmopolite”.

Dogme N° 4. Les banlieues sont défavorisées, ce sont des ghettos où l’on a parqué les immigrés, dont les jeunes subissent un taux de chômage insupportable parce qu’ils sont ”exclus”.
Faux. Les banlieues immigrées sont abreuvées d’aides et de subventions de toute nature et les ”jeunes” bénéficient de nombreuses mesures préférentielles de discrimination positive , mais rien n’y fait. Le ”racisme” et l’exclusion sont des mythes. Ce sont au contraire les Français de souche des classes populaires qui sont relégués et exclus.

Dogme N° 5. L’islam laïc, tolérant et républicain est possible et bienvenu en France. Le ”vivre ensemble” est possible. Faux. L’islam est fondamentalement une religion/idéologie théocratique, antirépublicaine et antidémocratique. Islamisme et islam sont rigoureusement la même chose. Relire le Coran. L’islam laïc ou spiritualiste (soufisme) est minoritaire et marginal. C’est un faux nez. Aucune cohabitation pacifique n’a jamais et ne sera jamais possible avec l’islam, de par sa nature même.

Dogme N° 6. L’islamophobie pose un grave problème en France. Faux. L’islam est largement favorisé par les pouvoirs publics. Valeurs Actuelles a été condamné en février 2014 pour avoir publié (26/09/ 2013) une couverture représentant une Marianne voilée avec, comme titre, « l’Invasion ». L’islam bénéficie de nombreux privilèges et de faveurs. Les actes ”islamophobes” sont insignifiants. C’est l’islamophilie qui est un des éléments de l’idéologie dominante des élites, dans le plus parfait aveuglement, et ce, en dépit des attentats qui se multiplient.

Dogme N° 7. Il ne faut pas faire d’ ”amalgame” entre islamisme et islam qui n’ont rien à voir, et ne pas ”stigmatiser l’islam”, qui n’est pour rien dans les récents attentats. Faux. La barbarie sanglante de Boko Aram et d’EI (Daech) se fait au nom de l’islam, comme 90% des attentats, terrorismes, persécutions et guérillas sanglantes dans le monde. La nature même de l’islam, depuis le VIIe siècle, est de tenir un double discours. Le Coran enseigne bel et bien un djihad violent et impitoyable et prévoit l’extension partout d’un modèle socio-politique totalitaire.

Dogme N° 8. On pourra concilier dans la ”France de la diversité” l’islam avec les avancées progressistes sociétales. Faux. C’est une des plus grosses et ridicules illusions et contradictions de l’idéologie dominante et de l’ ”islamo-gauchisme”. Les lobbies gauchisants féministes ou gays (LGBT, etc), tous immigrationnistes, n’auront plus que leurs yeux pour pleurer si l’islamisation de la France se poursuit : la parité hommes-femmes, la mixité, le mariage homo seront déconstruits puis balayés.

Dogme N° 9. L’État français lutte contre l’antisémitisme. Faux. Il ne poursuit que l’antisémitisme résiduel et marginal (fantasmé) d’”extrême droite” mais, en dépit d’une rhétorique pro-juive et de commémorations bruyantes et compassionnelles de la Shoah, il ferme les yeux sur l’explosion de l’antisémitisme violent des populations immigrées, notamment musulmanes, et les minimise, en refusant de désigner comme tels les auteurs et surtout la cause réelle du phénomène. L’ ”antisémitisme” reste une abstraction et le déversement médiatique d’antisémitisme par tous les canaux islamiques (prêches, internet, écoles, etc.) est, de fait, tolérée par des autorités sidérées et paralysées.

Dogme N° 10. L’État Providence français et son modèle social sont égalitaires et ouverts à tous.
Faux. Ils sont pervertis par la préférence étrangère, la ”discrimination positive”, c’est-à-dire par une idéologie raciste anti-française dissimulée. Un demandeur d’asile, même débouté, touche 718 € d’aide mensuelle de subsistance, sans compter le logement gratuit et l’aide médicale d’État (AME). Ce clandestin étranger est bien mieux traité par l’État qu’un retraité français de souche des classes modestes qui a travaillé toute sa vie à son compte ou dans le privé. D’où l’effet massif de ”pompe aspirante” pour le déversement migratoire. D’autre part, l’obtention d’un logement social ou de prestations sociales et médicales diverses est beaucoup plus facile pour des quémandeurs immigrés que pour les Français défavorisés. Idem quant aux incroyables et scandaleuses inégalités de traitement (retraites, prestations de santé, charges etc.) entre les fonctionnaires et le secteur privé, surtout le secteur libéral. Sous le dogme de l’égalité, la république fonctionne sur la discrimination et l’exploitation.

Dogme N° 11. Les « valeurs républicaines », dont la France est le modèle, sont seules garantes et synonymes de liberté, de démocratie et de laïcité. Faux. L’Europe compte sept monarchies constitutionnelles aussi ou sinon plus démocratiques que la France. Cuba, l’Iran et nombre d’États musulmans islamiques intolérants et totalitaires sont des républiques. Même au sein des pays musulmans, les pays monarchiques sont plus stables, plus calmes, moins oppressifs que les républiques islamiques (Afghanistan, Iran, Mauritanie, Pakistan). Ne parlons pas des républiques d’Amérique latine, de la République populaire de Chine et des anciennes républiques soviétiques. En réalité la notion de ”valeurs républicaines” comme l‘idolâtrie de celle de ”république” sont des baudruches.

Dogme N° 12. La prison est l’école du crime. Il faut lui substituer les peines alternatives. Faux : la répression est la meilleure des préventions et seule l’incarcération sans aménagement ou réduction de peine diminue la criminalité, comme l’exemple de New-York l’a prouvé. Les peines alternatives de Taubira font exploser la criminalité, par effet d’impunité.

Dogme N° 13. Les quotas obligatoires de femmes, selon les lois de ”parité”, dans les partis politiques, les administrations et les directions des entreprises servent la cause féminine. Faux. C’est une ”discrimination positive” qui contrevient à la sélection au mérite et aux capacités et qui accorde aux femmes des promotions artificielles (les ”femmes de paille”). Ce qui se retournera contre elles et nuira au fonctionnement des institutions et des grandes entreprises.

Dogme N°14. La France est un pays dominé par l’ultralibéralisme. Faux : avec 57% du PIB consacré aux dépenses étatiques (armée de fonctionnaires privilégiés) et à la redistribution collectiviste, la France vit sous un régime économique semi-communiste. Ce système provoque mécaniquement, à terme, la paupérisation et le chômage de masse.

Dogme N° 15. La progressivité de l’impôt et de toutes les contributions en fonction des revenus est une évidence économique conforme à la justice sociale. Faux. L’impôt le plus efficace pour les rentrées fiscales comme pour le dynamisme économique est l’impôt proportionnel aux revenus (”flat tax”) à faible taux de prélèvement et à assiette générale pour tous les contribuables, sans aucune exemption.

Dogme N° 16. Avec M. Macron à la tête de Bercy, le pouvoir socialiste a entamé un virage ”libéral”. Faux. La loi Macron est insignifiante, bavarde et symbolique et ne provoquera aucun effet de desserrement du carcan collectiviste. Ni donc aucune reprise de l’activité ni reflux du chômage de masse. Paradoxalement, cette loi fourre-tout aggrave les contraintes administratives pour plusieurs professions.

Dogme N°17. En généralisant les voitures et véhicules électriques, on diminuera la pollution dans les villes. Faux : en amont, on multipliera la consommation d’électricité (par rechargement des batteries) donc le recours aux centrales au gaz et à charbon, très polluantes, puisque les énergies ”renouvelables” ne peuvent pas suivre et que l’énergie nucléaire est bridée en Europe.

Dogme N° 18. L’énergie électronucléaire est dangereuse. Faux : c’est la moins polluante – et la moins chère – de toutes et elle n’a généré que deux accidents majeurs en 60 ans (Tchernobyl et Fukushima, accident indirect, dû à un raz-de-marée sismique), avec peu de victimes, alors que les énergies à base de pétrole, de charbon ou de gaz ont généré une énorme pollution et de multiples accidents, responsables de milliers de morts et de maladies.
Dogme N° 19. L’avenir est à l’énergie éolienne. Faux : c’est une énergie d’appoint, mais très chère au Kwh, peu fiable à cause des variations météo, et d’une faible efficacité énergétique. Sans parler de la défiguration des paysages.

Dogme N° 20. Les politiques d’austérité sont catastrophiques et injustes et provoquent un appauvrissement général. Faux. Il ne fallait pas s’endetter et vivre au dessus de ses moyens de manière irresponsable ; surtout pour des dépenses hors-investissements productifs et donc non remboursables. On ne peut pas consommer, ni redistribuer ni dépenser plus que ce qu’on produit. Dans un premier temps, les politiques d’austérité et de rétablissement de comptes publics sont un apurement douloureux. Dans un deuxième temps, elles ramènent la prospérité. Si l’on refuse le remède de l’austérité (comme un malade d’une cirrhose de foie qui refuse d’arrêter de boire), on se condamne – par croyance idéologique aux miracles – à la catastrophe.

Dogme N° 21. Les pauvres Grecs sont victimes d’une politique d’austérité imposée par l’UE, la BCE et le FMI, et Syriza va les libérer de cette dictature. Faux : la Grèce a truqué ses comptes pour entrer dans l’Euro, a vécu à crédit à nos frais. Elle a déjà bénéficié d’énormes remises de dettes (plus de 100 milliards d’euros, au détriment des épargnants et des contribuables européens). En dépensant sans travailler. Inapplicable et irresponsable, le programme de Syriza est une autoroute vers l’explosion. Il est fondé sur une escroquerie morale qui consiste à se victimiser et à accuser d’ingérence des créanciers qu’on a pourtant sollicités.

Dogme N° 22. La finance internationale est constituée par des banques et des milliardaires spéculateurs.
Faux. C’est une vision diabolisante du XIXe siècle, héritée de Zola et de Marx. La finance internationale qui place, prête et spécule est constituée à 20% par les fonds souverains d’État (Arabie, Qatar, Chine, Norvège, etc.), les banques centrales d’État, le FMI et la BCE, à 70% par des petits épargnants du monde entier, à travers les banques populaires et les fonds de pension et à 10% par les fortunes privées et les banques d’affaires.

Dogme N° 23. L’économie américaine est entièrement soumise au capitalisme privé et à la finance spéculative. Faux. Le système économique américain, bien que ”libéral”, est piloté par L’État fédéral stratège qui régule autoritairement la politique monétaire par l’intermédiaire de la Federal Reserve Bank, pratique un protectionnisme de fait et une préférence économique américaine, ainsi que des commandes publiques pour stimuler les entreprises innovantes et les grandes sociétés américaines ; celles-ci sont par ailleurs encouragées par une modération fiscale et des aides administratives – à l’inverse de la France où l‘administration étatique est en guerre contre les petits entrepreneurs (pas les gros) selon la logique marxiste de la ”lutte de classe”. La domination mondiale numérique des ”résogiciels” américains (1) (Google, Apple, Microsoft, Facebook, Twitter, etc.) s’explique en partie par les commandes du Pentagone et la volonté d’assurer une domination américaine. De plus, l’État fédéral mène une politique juridique internationale offensive pour assurer la protection et la domination des firmes américaines, comme sur le plan des traités internationaux. Il y a une étrange parenté entre la politique économique de l’État américain et de l’État chinois. Dans le poker mondial, ils assurent.

Dogme N° 24. La guerre civile ukrainienne est provoquée par l’impérialisme russe de Poutine. Faux. 90% des morts et des réfugiés civils sont victimes de l’armée et des milices du gouvernement de Kiev. L’origine du conflit provient de la volonté de Washington et des milieux atlantistes européens de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan et l’UE, de la couper de la Russie et d’encercler cette dernière.

Dogme N° 25. Le pouvoir russe n’est pas démocratique. Faux. Vladimir Poutine a été élu régulièrement avec un pourcentage nettement supérieur à celui de tous les dirigeants occidentaux et la popularité du gouvernement russe (sondages internationaux) est supérieure à celle de tous ses homologues occidentaux.

Dogme N° 26. Le populisme est anti-démocratique.
Faux. Le populisme (2) est la seule vraie démocratie, c’est-à-dire l’application par la classe politique élue des souhaits et opinions concrets du peuple. La ”démocratie” à l’occidentale, tout comme les anciennes ”démocraties populaires” communistes sont, par des voies différentes, des oligocraties, selon les catégories aristotéliciennes.
notes
(1) Néologisme créé par Pierre Bellanger dans son essai La souveraineté numérique (voir autre article de ce blog sur ce livre) pour désigner les sociétés informatiques et numériques polyvalentes géantes .

(2) Le ”populisme” – du latin populus, équivalent du grec démos– est le synonyme du concept de ”démocratie”, dont le sens a été dévoyé.
  

Source:

gfaye.com