Lien vers l'article, la provocation policière pour les nuls
Les provocations policières ne sont pas nouvelles, elles sont même inscrites dans l’histoire de la République.
Les sceptiques sont ceux qui n’en ont jamais vu, et ceux qui oublient
que les forces de l’ordre ont en fait deux missions : le maintien de
l’ordre et la protection du pouvoir en place. Quand le pouvoir ne
respecte plus l’ordre, la police devient politique et abuse des pouvoirs
de maintien.
Ce dimanche soir, après 3 heures de marche, nous avions une alliée :
la pluie. Si vous étiez dans la rue, vous avez vu hier soir dans quel
état était vos vêtements, en particulier les pantalons.
Ce même groupe est celui qui, vers 18h15, quelques minutes après la
dispersion, a brutalement attaqué le camion média qui s’occupait de la
retransmission. Attaque en groupe, jet de verres (en verre), barrières
renversées contre la carrosserie. J’ai transmis les autres photos au
prestataire, qui se chargera de porter plainte ou pas … et contre qui ?
Qui sont-ils, d’où viennent-ils ?
Quand, vers 18h35, on voit passer un bande de « jeunes » en furie sur
le bord de l’avenue de Breteuil, et réussir à traverser le cordon
policier qui encerclait la place Vauban, grands cris d’acclamation de la
foule piégée, qui se muent aussitôt en cris de rage : les jeunes
passent derrière le cordon de CRS (à les toucher) pour se repositionner
de l’autre côté de l’avenue.
Peut-être de bienveillants pandores ?
Quelques minutes après, quand la foule, dans un mouvement pas très
heureux, apporte 4 barrières de sécurité (récupérées sur l’emplacement
du camion régie qui n’a pas demandé son reste) vers les CRS, en restant à
15 mètres, les CRS chargent 30 secondes après. Parmi les porteurs de
barrière, quatre ou cinq passent magiquement à travers la rangée de CRS
et se retrouvent derrière. Ils se chargent alors de récupérer un des
manifestants (les CRS sont équipés de boucliers, et n’ont donc pas de
mains libres), en le traînant sur le bitume par la jambe. Il réussira à
s’échapper, non sans mal.
Attention, au bout de 30 minutes hors du camion chauffé, il devient
difficile de distinguer sur la base du pantalon mouillé ou pas le
casseur du manifestant du flic manifestant casseur. Heureusement, de
temps en temps, ils remettent le brassard. Dès fois que.
Notes : toutes mes photos, sauf mention contraire sont à considérer
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