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lundi 9 mars 2015

Départementales et hystérie anti Fn : L’échéance électorale affole le système



Départementales et hystérie anti Fn :  L’échéance électorale affole le système
 Raoul Fougax
 
 
Il y a bien en France un système politicien qui refuse que le peuple s’exprime en dehors de lui. Il y a de plus en plus un totalitarisme qui se veut démocratique.

Les prochaines départementales devraient confirmer la fin de l'UMPS, expression fort juste, qui devra accepter un tripartisme. Cela hystérise le système. Tous les sondages montrent que ,malgré l’opération de sidération-récupération du 11 Janvier, on est retourné très vite à la case départ de la problématique électorale. Le succès annoncé du Fn aux départementales confirmerait le coup de tonnerre des européennes et préparerait une percée aux régionales. L’irrésistible ascension de Marine Le Pen avec toujours l'objectif de la présidentielle est devenue une obsession pour la caste politico-médiatique.

Ainsi Manuel Valls comme Nicolas Sarkozy ne font pas campagne pour expliquer l’enjeu des départementales et le rôle des conseils généraux, ils font campagne contre le Fn le mettant au centre de toutes les attentions. Ils veulent diaboliser la formation et sont aidés dans cette diversion par des médias qui militent ouvertement contre le Fn, en contradiction totale avec le respect de leurs auditeurs-téléspectateurs et des règles de déontologie. Ils se ridiculisent et se décrédibilisent comme les politiciens dans une traque obsessionnelle aux dérapages. On a l’impression, mais c’est plus qu’une impression, que tous les matins dans les rédactions on se réveille avec une seule question : qu’est ce qu’on pourrait faire aujourd’hui pour contrer le Fn?

Il faut le dire et le répéter , ce journalisme qui se veut citoyen mais qui est un journalisme militant, engagé toujours à gauche mais en tenue camouflée, est inacceptable. Si l'on veut contrer le Fn, ce qui est tout a fait légitime, on colle des affiches, on écrit dans des journaux politiques engagés, mais on ne se drape pas dans les médias audiovisuels qui s’adressent à tous sous le cache-sexe du spécialiste auto-proclamé pour faire campagne contre une partie des Français.

Ainsi Marine Le Pen n’est pas allé physiquement à un rassemblement de la Ligue du nord qui représente maintenant selon les sondages plus de 20 % des italiens et pas seulement du nord, elle a envoyé simplement un message vidéo de soutien à la lutte de ce parti contre l'immigration et l'Europe de Bruxelles. La presse a présenté ce message comme une présence aux cotés de militants d’aube dorée, les néo nazis grecs représentés d'ailleurs au parlement et troisième parti du pays. C’est Mediapart l’organe militant des journalistes trotskystes, délateurs et fiers de l’être, qui ont soulevé le loup.

Présentation par Libération…« Samedi 28 février, dans les rues de Rome, la Ligue du Nord a montré ses muscles. Dans un rassemblement destiné à dénoncer les politiques d'austérité assumées par le gouvernement de Matteo Renzi, le parti d'extrême droite identitaire italien mené par Matteo Salvini a rassemblé la foule hétéroclite de ses soutiens. On trouvait pêle-mêle aux côtés des militants de la ligue, les néofascistes italiens du mouvement Casapound, des néonazis grecs du parti Aube dorée, des militants anti-islam allemands de Pegida ou encore quelques figures du mouvement identitaire français. Ne pouvant se joindre à la marche, Marine Le Pen a pris soin de faire parvenir à son «ami» Matteo Salvini une vidéo de soutien, repérée par Mediapart. »

Interrogée sur France Info, autre média qui traque ses ennemies idéologiques en croyant faire de l’info , sur les composantes de cette manifestation, la présidente du Fn affirme n'avoir pas été au courant de sa composition. « J'ai apporté mon soutien à la Ligue du Nord. Quand il y a une manifestation de milliers de personnes s'il y a quelques folkloriques qui sont présents ce n'est évidemment pas de la responsabilité des organisateurs », affirme Marine Le Pen. Elle assure avoir ignoré la venue des représentants de Pegida et des «urluberlus d'Aube Dorée». Cela fait suite à la dénonciation des « identitaires » niçois sur la liste Fn des départementales par Christian Estrosi dont les identitaires sont depuis longtemps la bête noire et qui d’ailleurs lui rendent bien.

Et puis il y a la surveillance au quotidien des tweets des candidats du Fn dans le but de repérer des dérapages et d’en faire le buzz grâce aux « journalistes citoyens » de la toile et des réseaux sociaux. La traque du dérapage-raciste avec l’affaire ridicule du boulanger ou le cas Taubira tract ambulant, est un marqueur fort d’un totalitarisme idéologique qui menace plus les libertés en France, notamment celle d’expression quand on n'est pas totalement Charlie, que le FN trés édulcoré de madame Le Pen.

Marine Le Pen a dénoncé vendredi "l'hystérie collective" de la classe politique et médiatique, selon elle, à l'encontre du Front national, après l'appel du Premier ministre Manuel Valls aux "élites" pour s'opposer à la montée du parti d'extrême droite. «Cela me fait sourire, mais c'est assez pathétique. Que le Premier ministre en appelle aux élites pour combattre un mouvement populaire en dit long sur l'état de panique de la classe politique. C'est une forme de racisme social, de racisme de classe», a déclaré la présidente du Front national lors d'une conférence de presse à Orléans, avant une rencontre avec les militants du Loiret. «On assiste à une sorte d'hystérie collective. Il faut que les élites viennent sauver le pouvoir en place. Mais cela ne me paraît pas très démocratique, pas très respectueux de la République. On traite nos candidats de fonds de poubelle, tout est bon pour empêcher l'inéluctable. Or, il n'est que justice que le FN ait des élus départementaux», a ajouté Marine Le Pen.

Le programme de l'UMP et du PS, a-t-elle encore déclaré, n'a jamais été "aussi court". Il tient "en un point, lutter contre le FN". "L'UMP et le PS ont abandonné le département" tandis que le FN défend cette "structure de proximité" et craint "la disparition des politiques sociales", a-t-elle affirmé. "le Fn est dans une démarche d'accession au pouvoir. Nous espérons de bons résultats, et nous serons à nouveau la surprise de ces élections", même s'il s'agit d'un scrutin "difficile", car le FN "n'a pas de sortant", a conclu la présidente du parti frontiste.
 
Source:

Metamag