Les Français sont appelés aux urnes les 22
et 29 mars prochain pour élire leurs conseillers départementaux.
Particularité de ce scrutin : les électeurs devront voter pour un
binôme, composé d'un homme et d'une femme.
Cette année pour la première fois se tiendront les élections départementales françaises. Ce scrutin, qui aura lieu les 22 et 29 mars, permettra d'élire les conseillers départementaux, qui remplacent les conseillers généraux.
Voter pour un binôme
Auparavant, les conseils généraux étaient renouvelés par moitié tous les trois ans, au scrutin uninominal. A partir de cette année, deux conseillers départementaux seront élus pour six ans dans chaque canton au scrutin binominal à deux tours.
Concrètement, les candidats devront se présenter en binôme composé d'une femme et d'un homme. Pour être élu au premier tour, le binôme devra recueillir à la fois la majorité absolue, c'est-à-dire 50% des suffrages exprimés plus une voix, et un nombre de suffrages égal à au moins 25% des électeurs inscrits.
Des binômes qui exercent leur mandat indépendamment
Si aucun binôme n'est élu dès le 1er tour, les deux binômes arrivés en tête sont en course pour le second tour. Toutefois, si un binôme arrivé en troisième ou en quatrième position au premier tour obtient un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits, il pourra être présent au second tour.
Le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix au second tour est élu. Une fois élus, les deux membres du binôme exercent leur mandat indépendamment l'un de l'autre.
Paris, Lyon, la Guyane et la Martinique ne sont pas concernés
Les élections départementales ne concernent ni la ville de Paris où le Conseil de Paris élu au cours de l'élection municipale fait office de conseil départemental, ni la métropole de Lyon, créée au 1er janvier 2015, et dont le conseil communautaire exerce aussi depuis le 1er janvier les missions d'un conseil départemental.
Outre-mer, la Guyane et la Martinique, qui deviendront des collectivités territoriales uniques au 1er janvier 2016, ne voteront pas non plus. L'assemblée de la collectivité territoriale unique, remplaçant le conseil régional et le conseil départemental, sera élue en décembre 2015, en même temps que les conseils régionaux.
Une nouvelle carte des cantons
La carte des cantons a été redessinée pour ce scrutin. En effet, pour près de trois cantons sur cinq, elle n'avait pratiquement pas bougé depuis...Napoléon ! Si bien que, dans la moitié des départements, le nombre des électeurs par canton variait dans une proportion de 1 à 10. La nouvelle carte a fait en sorte que la population de tous les cantons soit proche de la moyenne des cantons du département.
La nouvelle carte comporte ainsi 2.054 cantons (au lieu de 4.035 jusqu'ici), soit 4.108 conseillers départementaux en tout.
Des élections risquées pour le gouvernement
Entre trente et quarante départements sur 101 semblent susceptibles de basculer à droite lors des élections départementales des 22 et 29 mars. La gauche, qui avait atteint son point le plus haut en 2011 - elle dirige aujourd'hui 61 départements - ne semble pas en mesure d'en gagner un seul. Pour la première fois, le FN peut se retrouver majoritaire dans une poignée de conseils généraux.
Les ténors politiques peu présents
Si quelques personnalités politiques connues sont candidates aux élections départementales de mars, les ténors seront peu présents.
Trois ministres du gouvernement Valls se présentent. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, sera en lice dans le Nord, dont il présidait le Conseil général jusqu'à son entrée au gouvernement au mois d'avril.
A la tête du département de l'Isère avant d'intégrer le gouvernement, André Vallini, secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, sera candidat dans le canton dont il est l'élu.
Enfin, Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées et à la lutte contre l'Exclusion, est candidate dans les Pyrénées-Orientales, où elle siège depuis 2008 au Conseil général.
Cinq anciens minitres candidats
Parmi les anciens ministres candidats figurent les socialistes Philippe Martin (Gers) et Henri Emmanuelli (Landes), ainsi que les UMP Hervé Gaymard (Savoie) et Dominique Bussereau (Charente-Maritime). En Ile-de-France, Christine Boutin, se présente dans les Yvelines.
Le plus connu des candidats est sans doute Jean-Noël Guérini, président de l'assemblée départementale des Bouches-du-Rhône depuis 1998, démissionnaire du PS depuis le printemps 2014. Il présente des candidats dans tous les cantons sous l'étiquette de son nouveau parti, "La force du 13".
A la tête du département des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (UMP) ne souffrira pas de la concurrence qu'aurait pu lui faire Jean Sarkozy, fils cadet de l'ancien président de la République, le jeune élu ayant renoncé.
Cette année pour la première fois se tiendront les élections départementales françaises. Ce scrutin, qui aura lieu les 22 et 29 mars, permettra d'élire les conseillers départementaux, qui remplacent les conseillers généraux.
Voter pour un binôme
Auparavant, les conseils généraux étaient renouvelés par moitié tous les trois ans, au scrutin uninominal. A partir de cette année, deux conseillers départementaux seront élus pour six ans dans chaque canton au scrutin binominal à deux tours.
Concrètement, les candidats devront se présenter en binôme composé d'une femme et d'un homme. Pour être élu au premier tour, le binôme devra recueillir à la fois la majorité absolue, c'est-à-dire 50% des suffrages exprimés plus une voix, et un nombre de suffrages égal à au moins 25% des électeurs inscrits.
Des binômes qui exercent leur mandat indépendamment
Si aucun binôme n'est élu dès le 1er tour, les deux binômes arrivés en tête sont en course pour le second tour. Toutefois, si un binôme arrivé en troisième ou en quatrième position au premier tour obtient un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits, il pourra être présent au second tour.
Le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix au second tour est élu. Une fois élus, les deux membres du binôme exercent leur mandat indépendamment l'un de l'autre.
Paris, Lyon, la Guyane et la Martinique ne sont pas concernés
Les élections départementales ne concernent ni la ville de Paris où le Conseil de Paris élu au cours de l'élection municipale fait office de conseil départemental, ni la métropole de Lyon, créée au 1er janvier 2015, et dont le conseil communautaire exerce aussi depuis le 1er janvier les missions d'un conseil départemental.
Outre-mer, la Guyane et la Martinique, qui deviendront des collectivités territoriales uniques au 1er janvier 2016, ne voteront pas non plus. L'assemblée de la collectivité territoriale unique, remplaçant le conseil régional et le conseil départemental, sera élue en décembre 2015, en même temps que les conseils régionaux.
Une nouvelle carte des cantons
La carte des cantons a été redessinée pour ce scrutin. En effet, pour près de trois cantons sur cinq, elle n'avait pratiquement pas bougé depuis...Napoléon ! Si bien que, dans la moitié des départements, le nombre des électeurs par canton variait dans une proportion de 1 à 10. La nouvelle carte a fait en sorte que la population de tous les cantons soit proche de la moyenne des cantons du département.
La nouvelle carte comporte ainsi 2.054 cantons (au lieu de 4.035 jusqu'ici), soit 4.108 conseillers départementaux en tout.
Des élections risquées pour le gouvernement
Entre trente et quarante départements sur 101 semblent susceptibles de basculer à droite lors des élections départementales des 22 et 29 mars. La gauche, qui avait atteint son point le plus haut en 2011 - elle dirige aujourd'hui 61 départements - ne semble pas en mesure d'en gagner un seul. Pour la première fois, le FN peut se retrouver majoritaire dans une poignée de conseils généraux.
Les ténors politiques peu présents
Si quelques personnalités politiques connues sont candidates aux élections départementales de mars, les ténors seront peu présents.
Trois ministres du gouvernement Valls se présentent. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, sera en lice dans le Nord, dont il présidait le Conseil général jusqu'à son entrée au gouvernement au mois d'avril.
A la tête du département de l'Isère avant d'intégrer le gouvernement, André Vallini, secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, sera candidat dans le canton dont il est l'élu.
Enfin, Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées et à la lutte contre l'Exclusion, est candidate dans les Pyrénées-Orientales, où elle siège depuis 2008 au Conseil général.
Cinq anciens minitres candidats
Parmi les anciens ministres candidats figurent les socialistes Philippe Martin (Gers) et Henri Emmanuelli (Landes), ainsi que les UMP Hervé Gaymard (Savoie) et Dominique Bussereau (Charente-Maritime). En Ile-de-France, Christine Boutin, se présente dans les Yvelines.
Le plus connu des candidats est sans doute Jean-Noël Guérini, président de l'assemblée départementale des Bouches-du-Rhône depuis 1998, démissionnaire du PS depuis le printemps 2014. Il présente des candidats dans tous les cantons sous l'étiquette de son nouveau parti, "La force du 13".
A la tête du département des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (UMP) ne souffrira pas de la concurrence qu'aurait pu lui faire Jean Sarkozy, fils cadet de l'ancien président de la République, le jeune élu ayant renoncé.
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