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Avec l'affaiblissement de Daech, les services de
renseignements européens estiment qu'entre 3 000 et 5 000 combattants
pourraient rentrer d'Irak ou de Syrie.
En Irak comme en Syrie,
l'étau se resserre autour des djihadistes de l'organisation État
islamique, et les forces sur le terrain reconquièrent progressivement
des fiefs du groupe terroriste que sont Mossoul (Irak) ou Raqqa (Syrie).
Devant cet affaiblissement, les services de renseignements européens...
s'inquiètent ! Un an jour pour jour après les attentats de Paris, le ministre de l'Intérieur belge, Jan Jambon, est revenu sur la menace terroriste en Europe sur le plateau d'
À votre avis diffusé sur la RTBF.
En ce qui concerne la Belgique, un certain nombre de combattants sont déjà revenus, « 117 », décompte précisément Jan Jambon : « La moitié de ceux-là sont emprisonnés, et les autres sont placés sous surveillance. » En France aussi, ces retours sont surveillés de près. Manuel Valls a estimé que « le retour des djihadistes sur notre sol doit être le premier sujet de préoccupation [...] pour les cinq, les dix prochaines années ». Selon le Premier ministre, environ 700 Français ou résidents français font actuellement partie des troupes de l'organisation État islamique.
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« Sous pression »
« On voit que l'[organisation] État islamique est sous pression avec les attaques à Raqqa et Mossoul, explique-t-il. Soit les combattants belges restent là-bas pour aider à la défense de l'[organisation] État islamique. L'autre hypothèse, c'est que [le groupe] État islamique renvoie ces combattants. Et pas seulement les 200 Belges sur place, mais les 3 000 à 5 000 Européens qui s'y trouvent. Tous les services de renseignements sont en train de suivre cela, et échangent des informations à ce sujet. Si cette vague arrive, nous devons être prêts. »
En ce qui concerne la Belgique, un certain nombre de combattants sont déjà revenus, « 117 », décompte précisément Jan Jambon : « La moitié de ceux-là sont emprisonnés, et les autres sont placés sous surveillance. » En France aussi, ces retours sont surveillés de près. Manuel Valls a estimé que « le retour des djihadistes sur notre sol doit être le premier sujet de préoccupation [...] pour les cinq, les dix prochaines années ». Selon le Premier ministre, environ 700 Français ou résidents français font actuellement partie des troupes de l'organisation État islamique.
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