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vendredi 17 janvier 2014

Christine Tasin, la cyprine et le Tapin.

Article de V. Y. transmis par Guillaume Lenormand 
Christine Tasin, la cyprine et le Tapin.  
Christine. Christine, Christine … Ma p’tite Christinou. Arrête. Arrête, tu va te faire du mal. Tu sais, faut se calmer un peu, faut pas être hystérique comme ça. L’ulcère te guette.

Non puis arrête parce que tu nous fais pitié aussi. La pitié c’est pas naturel pour des nationalistes. On n’aime pas ça. Y’a comme un arrière-goût de pisse dans la pitié. La pitié, c’est ce sentiment semi-triste de compassion gluante que l’on ressent face à un clodo dormant dans son vomi ou face à un vieux qui chie dans sa couche. C’est ce qu’on ressent face à tes vidéos sur Youtube, celles où tu fixe l’objectif de tes yeux de chien triste, la truffe luisante, avec ta voix de crécelle que t’envierait même Ségolène Royal. C’est la même pitié que l’on ressent face aux sophismes désolants de la « Blonde de Youtube ».



Bon, la Blonde cela dit, on lui pardonne un peu. Elle est jolie, elle a des airbags, puis elle a l’air sincère, on dirait un petit oiseau effrayé. On y peut rien, on lui en veut moins, on sent qu’elle fait des efforts pour comprendre ce qui se passe autour la Blonde, même si elle comprend pas tout, mais c’est émouvant, elle y arrive presque des fois. Elle a une excuse la Blonde, en plus d’être jolie, elle est jeune, elle a un grand cœur. Bon, elle progresse, on se dit que ça va aller, puis paf, d’un coup, elle retombe dans l’obsession. L’Islam. L’Islam. Partout l’Islam. Tout le temps, toujours l’Islam.
Alors on a quand même pitié, les propos de la Blonde, même s’ils sont pas malins, ils nous font penser à tous ces français qui ont peur, nos frères, nos concitoyens, nos paysans, nos travailleurs, tous ces gens que les crevures de bobos parisiens à la télé désignent sous le vocable méprisant de « Beaufs ».

On peut les comprendre ces gens-là, on vit la même chose qu’eux. Leur gouvernement, le patronnât et plein d’autres messieurs en costard-cravate ont déclenché le cauchemar en ouvrant le robinet du tiers-monde, il y a 50 ans, sans leur demander leur avis. Ils ont vu leur France se transformer en un croisement improbable entre le Brésil, les Etats-Unis et l’Afrique du Sud. Des bougalous partout, à tous les coins de rue, des importations direct-de-là-bas, qu’il y manque plus que des machettes à la main et un os dans le nez, qu’on les croirait sortis des infos sur le Rwanda… Puis quand c’est pas les bougalous, c’est les descendants de fellagas, avec leurs joggings Décathlon, qui crachent, agressent, dealent et jurent « sur le Coran ». Alors notre frère français, ça l’emmerde déjà, vu qu’il s’est cassé de sa cité pour plus les voir après 30 ans d’économies et de travail ingrat, et voilà-t-y-pas qu’ils débarquent même dans nos villages. Puis à la télé, on leur parle du 11 Septembre, de Ben Laden et du Satan Iranien et tous ces barbus qui font rien qu’à gueuler Alawakbar et faire des attentats kamikazes. Alors pour notre concitoyen, l’équation devient évidente, rien ne ressemble plus à un bougnoule qu’un autre bougnoule. On lit le dernier Minute, on fait un petit tour sur Fdesouche, mais bon sang mais c’est bien sûr, il y a un empire Islamiste, là bas dans les pays étranges et plein de sable, quelque part entre Téhéran et Ryad. Et les mecs ils veulent conquérir l’Europe, et même que les racailles sont leurs soldats, ils sont financés par le pétrole et le shit et les mosquées c’est leur caserne (c’est pas si faux que ça en plus). Un jour on sera tous forcés de porter des burkhas et de bouffer des kebabs sauce Samouraï. Merde !




Et le pire, c’est qu’on peut pas leur reprocher de penser ça. Parcequ’on est pas des insupportables moralistes, pour commencer, le côté chevalier-blanc de la lumineuse bien-pensance, on laisse ça aux pets bouffis du genre Bernard Henry Le Vit ou Racoline Fourrée.

Et puis parcequ’on ressent exactement ce qu’ils ressentent, et que nous aussi on est énervés, énervés au point de passer des milliers d’heures à militer et parfois de se mettre dans des situations dangereuses pour défendre nos idées. Alors on ne les jugera pas plus que ça, ils sont déjà assez lynchés par les médias. Tout ça pour dire que la Blonde, au final, elle dit rien de plus que Gérard dans son bistrot. Simplement, la Blonde elle le dit pas dans un Bistro mais sur Youtube, et elle a pas le gros bide à Gérard, alors ça aide. Donc agacement, mais aussi pitié et sympathie.

Par contre, toi Christine, tu nous agace déjà passablement plus. Du coup on ressent un peu moins de pitié et de sympathie, mathématiquement.
Tu n’as pas l’excuse de la Blonde. Déjà t’es moins jolie, tu ressemble à une sorte d’institutrice hystérique, donneuse de leçon, avec sa voix stridente, son ton maternalo-moralisateur dégoulinant. Et puis tu n’as pas l’excuse d’être une beauf de base, Christine. Tu es prof de lettres classiques. Tu as donc faite des études. Tu as 48 ans, c’est ce qu’on appelle « l’âge mûr », pas l’âge-des-vapeurs-de-petite-fille non ? Donc tu es éduquée, tu devrais par conséquent produire un raisonnement un peu moins obsessionnel que le tiens. Tu devrais, tu en as même l’obligation, car ton site est lu, tes vidéos sont regardés, et tes idées influencent dans une certaine mesure l’évolution idéologique du milieu « patriote ». C'est-à-dire qu’à partir du moment où tu as une audience et une influence, tu as le devoir moral de produire autre chose que de la merde en boîte, Christine.
Une merde en boîte distillée par ta clique, qui contamine lentement et surement le patriotisme français. Quand c’est une gentille bimbo sans cervelle comme la Blonde qui s’en fait le relais, quand c’est un propos de comptoir prononcé après 3 ou 4 ricards, on peut fermer les yeux, on peut comprendre. Mais quand cette diarrhée mentale est distillée par une clique de gens qui savent ce qu’ils font et qui ont un écho politique, c’est bien plus grave. J’ai nommé Riposte Naïve.
Depuis environ une dizaine d’année, certains hystériques et obsédés de ton gabarit s’acharnent à nous faire croire que le problème, ce n’est pas le mondialisme, ce n’est pas la l’américanisation de la France, ce n’est pas la société de consommation capitaliste, les lois mémorielles, l’alignement sur l’Occident, ce n’est pas l’immigration massive et ses 300 000 entrées par an, mais …. C’est l’Islam, uniquement l’Islam, rien d’autre que l’Islam.



Après le péril brun, après le péril rouge, après le péril jaune, voilà le péril vert. Ben voyons ! Ils vont nous la refaire longtemps ? Faut croire.


Ton pote Jean Robin l’a dit : « Moi, ce n’est pas l’immigration qui me dérange, c’est l’Islam ».
Ton acolyte et amant, le gluant trotskyste Pierre Cassen, s’active à faire votre promotion tous les ans au salon du B’naï Brith, une mafia tribale et communautaire qui a été de tous les combats de l’Anti-France depuis des décennies.
Tu as même été jusqu’à vilipender la Manif Pour Tous et à soutenir le mariage gay. Tu reprochais aux manifestants de ne pas se mobiliser contre le seul danger qui le vaille : l’Islam.
Ton site moche, avec son horrible drapeau national au bleu électrique et ses photomontages laids digne d’un gamin de 5 ans associant des cochons et autres clichés parisiens, est régulièrement tribune pour tout ce que la France peut compter de néoconservateurs refoulés. Pour un peu, on ne serait pas surpris d’y voir un jour une tribune de BHL ou de Jean-François Copé. Du moment qu’il tape sur l’Islam, bien sûr.
Et toi-même, tu déclare en gros dans un article, à propos de Dieudonné, que « si le sionisme est l’ennemi de l’Islam, alors je suis donc sioniste et j’en suis fière».




Pour les incrédules,c’est dans le titre, vous pouvez vérifier.

Je lis : « Sa haine d’Israël est maladive et préoccupante ». Et alors ? Je croyais que t’étais française, Christine. Puis se dire choquée et apeurée par les petites quenelles marrantes de Dieudo alors que toi-même tu déverse un torrent d’hystérie quasi-religieuse contre l’Islam, c’est un peu hypocrite, non ? Tu dis que Dieudo prépare « ses troupes » à une insurrection en France à coups de boules puantes et de menaces téléphoniques… Mais ma pauvre Christine, Dieudo parlait justement de ce qu’on lui fait subir. T’es bigleuse à ce point ?

Et c’est quoi « les troupes » de Dieudonné ? Quelques centaines de racailles amorphes qui n’ont d’autres intérêts que leur petit deal local et qui ne pigent même pas 10% de ses spectacles ? Quelques milliers de geeks boutonneux pour qui le comble de la bravoure c’est d’esquisser un geste mimant le fist-fucking ? Sérieux, faut arrêter Christine. Tu vois des islamistes partout, on dirait une copie de Drumond dans ses mauvais jours, quand il avait des ballonnements.





Bon, sachant que le reste est de la même farine, on ne va pas s’emmerder à le réfuter point par point. Que chacun le fasse de lui-même, s’il se sent des affinités coprophiles.

Bref, Tasin, tu nous fais honte. Tu nous fais honte à nous nationalistes, qui ne sommes points des geeks Dieudolâtres ni des apôtres inconditionnels de Soral, et encore moins des islamophiles compulsifs ou des partisans de la société multiculturelle. Tu fais honte aux nationalistes qui depuis les années 60 ont dénoncé et combattus l’immigration massive, aux nationalistes qui qu’on a persécuté, tabassé, emprisonné, assassiné, vitriolé, simplement parcequ’ils déclaraient aimer leur pays ou remettre en cause le bien-fondé des lois mémorielles. Et ceux qui les ont persécuté, tabassé, emprisonné, assassiné, vitriolé, sont les mêmes que tu défends aujourd’hui, que tu déguise en braves patriotes, en amis de la France. Ce sont les mêmes sionistes qui en 1998 ont attaqué à coup de barres de fer un bus de retraités qui à un défilé du Front National et en ont blessé plusieurs. Ce sont les mêmes trotskystes, (Pierre Cassen !) qui traquaient les nationalistes et les patriotes dans les universités, brulaient le drapeau français constituent aujourd’hui l’ossature des groupes Antifas. Ce sont les mêmes trotskystes qui ont, aux Etats-Unis, engendré le mouvement néo-conservateur, celui qui cherche à imposer au monde la démocratie à coups de bombe, les spécialistes de l’assassinat d’enfants depuis des avions robotisés. Et qui lui aussi agite compulsivement le « péril vert » à tout va.
Et le plus marrant, c’est que ce sont ces mêmes néo-conservateurs, trotskystes, sionistes, démocrates hystériques et occidentalistes pourris qui ont, en 1999, applaudi le bombardement de la Serbie, pays chrétien, pour défendre les terroristes musulmans de l’UCK. Ce sont tes amis, Christine, qui financent les coupeurs de tête en Syrie, et c’est le Hezbollah que tu dénonce qui risque ses hommes pour défendre les églises et les chrétiens. Quelle ironie, n’est-ce pas ?

Et puis tu nous fais honte, tout simplement, par ta posture victimaire, tes pleurnicherie, ton invocation de la démocratie, des droits-de-l’homme, de la laïcité, de la liberté, que tu invoque pour justifier des demandes aussi absurdes que l’interdiction du Coran sur le sol français. Nous, nous sommes des nationalistes, pas des victimes.
Les islamistes, nous les connaissons. Les salafistes, nous les croisons lorsque nous rentrons chez nous tous les soirs, dans nos quartiers pourris. Nous connaissons leur logique, leur vision du monde. Elle est celle des prédateurs, des loups, des conquérants.
Et les prédateurs ne respectent pas les victimes. Ils ne respectent pas les chouineries hypocrites des gens qui n’ont, face au fanatisme et au djihad, que des cochons comme totem, des ricanements de petits gamins qui tirent la langue quand le prof à le dos tourné. Car c’est ce que vous faîtes. Vous osez en réclamer à la loi républicaine, en appeler à sa législation. « Papa, papa, achète-moi un bonbon ! »
Vous nous faîtes honte, et nous ne voulons pas être associés, nous, nationalistes, patriotes, révolutionnaires, travailleurs français en colère, dissidents de tous courants, à ta bande de vieux gluants monomaniaques, à vos discours schizophrènes, à la « droite dure » pour laquelle tu tapine et à cette odeur de victime qui vous colle à la peau.




Christine, tu as été prof, mais tu n’as pas fait tes devoirs, contrairement à nous. Nous nous sommes donnés du mal à connaître notre ennemi, à le comprendre, en sachant qu’un jour il faudrait le combattre et le vaincre. Et nous savons donc que l’Islam n’est pas un bloc monolithique, que la première ligne de défense contre l’Islamisme se situe à l’intérieur de l’Islam, dans le chiisme, le soufisme ou encore le nationalisme arabe qui défend nos frères chrétiens en se moment même du côté de Maal’oula. Nous savons que l’Islamisme n’est qu’une conséquence d’un fait essentiel qui est notre propre cancer civilisationnel et moral. Nous savons que l’islamiste ne se vainc pas avec de pleurs et des petits cochons (même si moi-même, faute de mieux, j’assistais il y a 4 ans à ton apéro foiré sur la place de l’étoile).
Pour vaincre l’islamisme, il faut avant tout que la France redevienne la France. Que nous amputons le cancer mondialiste, le cancer capitaliste, le cancer sioniste qui nous ronge. Il faut que les français fassent eux-mêmes ce que tu redoute tant : « plonger le pays dans une situation insurrectionnelle ».

Ce qui veut dire, Christine, qu’il va nous falloir devenir un peu islamistes nous-mêmes, un peu coupeurs de têtes, un peu fondamentalistes, un peu famille-nombreuses-et-prières-le-soir, un peu virils… Et un peu moins chouinards, un peu moins « indignés », un peu moins « honnêtes gens qui en appellent à môssieur le gendarme ». Un salafiste, au final, ça ne fait pas peur, ça ne se hait pas, ça se méprise et en attendant le jour où l’on pourra les descendre comme le font nos amis du Hezbollah en Syrie et au Liban, ça s’ignore, comme un étron canin frais émoulu sur le trottoir. Car le salafiste, par lui-même, n’a aucune pensée propre, aucune initiative, aucune ressource.

Il n’existe que par notre faiblesse. Il n’existe que par notre Tasinisme. Et le salafiste, il ne se combat pas par des apéros saucisson-pinard-mistouflette.

Alors, Christine, cesse de nous casser les oreilles avec ta déblatération victimaire, scandalisée, et hypocrite. Va potasser ton sujet, et ponds nous quelque chose d’intéressant, de pertinent, de frais, d’original, d’objectif.

On a pas envie de te ressembler, mais on a pas envie non plus d’être associé à ta connerie et à tes effets néfastes sur les cerveaux patriotes. Vois-tu, nous ne sommes pas des puritains ni des excités de la législation compulsive. Nous ne pensons pas qu’interdire le Coran changera quoi que ce soit dans ce pays. Qu’il explose, que nous puissions balayer la vermine au pouvoir depuis Giscard, et tous ses apôtres dont la plupart de tes amis, voilà la seule chose qui mettra un terme à la présence de barbapoux dans nos rues.

Bisou quand même, Christine, puisque par charité chrétienne, j’ose espérer que tu guériras. Ne t’en fais pas, après la révolution, on te réservera une place capitonnée à Sainte-Anne, avec Elisabeth Lévy.