Françoise Fressoz |
A la question : « Souhaitez-vous le retour de Nicolas Sarkozy ? » Jean-Marie le Guen répond… « Evidemment».
Invité mercredi de l'émission « Questions d'info » sur LCP en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP, le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement s'est dit pressé que le débat s'engage avec l'ancien président de la République. « Ça fait maintenant deux ans que nous sommes seuls sur le ring. On va écouter la différence », a-t-il lancé.
Alors
qu'une partie de la gauche accuse le gouvernement de pratiquer «
l'austérité » et de s'aligner sur la droite libérale, Jean-Marie Le Guen
n'est pas mécontent de la confrontation qui s'annonce. « De toutes les
solutions proposées par la droite, celles de Nicolas Sarkozy sont les
plus inadaptées aux problèmes du pays. »
Jugeant l'ancien président de la République « anxiogène », critiquant « son espèce de discours bonapartiste », ses « coups de menton pas toujours suivis dans la réalité », il a estimé que « c'est une façon d'agir en politique dont notre pays ne veut pas ».
« Il ne faut pas malmener l'Etat de droit, il ne faut pas brutaliser le corps social. Il faut évidemment le réformer, je fais partie d'un gouvernement qui réforme, a-t-il plaidé. Mais nous le faisons à un rythme et avec des méthodes déjà compliquées, et ce n'est pas avec plus de violence qu'on pourra réformer la France. »
« NOUS REFUSONS L'AUSTÉRITÉ »
En creux, le secrétaire d'Etat tente de défendre la méthode Hollande alors que le pays, en panne de croissance, ne parvient toujours pas à juguler ses déficits. « Nous sommes devant un trou d'air profond dans la zone euro, nous l'avons caractérisé comme étant de la déflation », a-t-il expliqué. Accusant « la majorité de droite en Europe » d'avoir « mal piloté la zone euro depuis 2008 » et espérant une inflexion, sous la pression combinée de la France et de l'Italie.
Malgré les avertissements de Bruxelles, Paris va une nouvelle fois repousser, à 2017 au lieu de 2015, son objectif de réduction du déficit public sous la limite européenne de 3 % du PIB.
Jean-Marie Le Guen s'en est expliqué : « Nous appliquons la politique qui est la nôtre, les 50 milliards de diminutions de dépenses seront mis en oeuvre à l'euro près. Mais nous n'irons pas au-delà, nous refusons l'austérité. »
Sur le plan fiscal, le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement s'est voulu rassurant. En 2015, « pas un seul Français ne verra ses impôts sur le revenu augmenter », a-t-il assuré. « Une partie importante des Français, notamment les couches moyennes, verront leurs impôts baisser. »
Jean-Marie Le Guen a confirmé qu'un débat avait eu lieu sur l'opportunité ou non d'augmenter la TVA, et que le gouvernement y avait finalement renoncé : « Notre discours, c'est de ne pas augmenter les impôts.»
Jugeant l'ancien président de la République « anxiogène », critiquant « son espèce de discours bonapartiste », ses « coups de menton pas toujours suivis dans la réalité », il a estimé que « c'est une façon d'agir en politique dont notre pays ne veut pas ».
« Il ne faut pas malmener l'Etat de droit, il ne faut pas brutaliser le corps social. Il faut évidemment le réformer, je fais partie d'un gouvernement qui réforme, a-t-il plaidé. Mais nous le faisons à un rythme et avec des méthodes déjà compliquées, et ce n'est pas avec plus de violence qu'on pourra réformer la France. »
« NOUS REFUSONS L'AUSTÉRITÉ »
En creux, le secrétaire d'Etat tente de défendre la méthode Hollande alors que le pays, en panne de croissance, ne parvient toujours pas à juguler ses déficits. « Nous sommes devant un trou d'air profond dans la zone euro, nous l'avons caractérisé comme étant de la déflation », a-t-il expliqué. Accusant « la majorité de droite en Europe » d'avoir « mal piloté la zone euro depuis 2008 » et espérant une inflexion, sous la pression combinée de la France et de l'Italie.
Malgré les avertissements de Bruxelles, Paris va une nouvelle fois repousser, à 2017 au lieu de 2015, son objectif de réduction du déficit public sous la limite européenne de 3 % du PIB.
Jean-Marie Le Guen s'en est expliqué : « Nous appliquons la politique qui est la nôtre, les 50 milliards de diminutions de dépenses seront mis en oeuvre à l'euro près. Mais nous n'irons pas au-delà, nous refusons l'austérité. »
Sur le plan fiscal, le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement s'est voulu rassurant. En 2015, « pas un seul Français ne verra ses impôts sur le revenu augmenter », a-t-il assuré. « Une partie importante des Français, notamment les couches moyennes, verront leurs impôts baisser. »
Jean-Marie Le Guen a confirmé qu'un débat avait eu lieu sur l'opportunité ou non d'augmenter la TVA, et que le gouvernement y avait finalement renoncé : « Notre discours, c'est de ne pas augmenter les impôts.»
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