Thomas Garot
À l’occasion du dîner du CRIF et en réaction
à la profanation récente du cimetière juif de Sarre-Union, François
Hollande a utilisé une expression qu’on pensait alors frappée du sceau
de l’indignité bien-pensante : « Français de souche ». Erreur de
communication ou volonté de choquer, cette expression est depuis deux
jours au cœur de l’actualité politico-médiatique. Lorsque François
Hollande désigne les profanateurs du cimetière comme des « Français de
souche », la pirouette est facile. En effet, il est plus simple de
réduire ces criminels à leur condition de « petits Blancs » qu’à leur
appartenance idéologique aux « antifas », bras armé du pouvoir
socialiste. À l’image du Président, l’époque est à la simplification et à
la diversion, il faut donc penser plus loin et élever le débat en
posant la seule question qui compte : qu’est-ce qu’être « Français de
souche » ?
Si, comme le Président, on devait caricaturer, les identitaires nous répondraient qu’un Français de souche est un descendant des Gaulois, dont l’arbre généalogique doit pouvoir remonter suffisamment loin. Les humanistes sans-frontiéristes, quant à eux, diraient qu’un Français de souche, ça n’existe pas et que la France est une terre d’immigration. En s’inscrivant en faux avec ces deux derniers, et à titre d’exemple, il semble que Lassana Bathily, le jeune sans-papiers d’origine malienne, héros de la prise d’otage de l’Hyper Cacher, est bien plus français que les « antifas » qui ont saccagé un cimetière, en tout cas sur le terrain des valeurs. Et c’est bien là tout le sujet – les valeurs. Être Français, que l’on soit né en France ou ailleurs, c’est adhérer aux valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité de la République.
La seule façon de rendre cela possible est, incontestablement, l’assimilation républicaine, et l’élément fondateur de cette politique d’apprentissage de la citoyenneté française est l’école. Ce pilier de la République doit pouvoir faire de chacun des « Français de souche », non pas en termes de couleur de peau ou de gènes, mais en termes d’appartenance à la France. Chaque élève doit pouvoir dire « nos ancêtres les Gaulois » sans y voir une filiation de sang, mais une filiation historique. Être français, c’est s’approprier et défendre l’histoire, la géographie et la culture de la France, que l’on soit né sur le territoire national ou ailleurs. Pour autant, cette assimilation ne pourra se faire que si les flux migratoires sont contrôlés. Tout comme le corps humain assimile les nutriments, la France à besoin d’immigration, mais dans la limite de ses besoins.
Être français n’est pas une question de couleur de peau ou de gènes, mais d’inscription dans la lignée culturelle de la France et dans les valeurs de sa République. Il est plus que temps de réaffirmer l’idéal républicain et la beauté de la culture française, sans quoi, n’en déplaise à André Malraux et au général de Gaulle, les seules souches dont nous parlerons bientôt seront celles de ces chênes qu’on abat.
Si, comme le Président, on devait caricaturer, les identitaires nous répondraient qu’un Français de souche est un descendant des Gaulois, dont l’arbre généalogique doit pouvoir remonter suffisamment loin. Les humanistes sans-frontiéristes, quant à eux, diraient qu’un Français de souche, ça n’existe pas et que la France est une terre d’immigration. En s’inscrivant en faux avec ces deux derniers, et à titre d’exemple, il semble que Lassana Bathily, le jeune sans-papiers d’origine malienne, héros de la prise d’otage de l’Hyper Cacher, est bien plus français que les « antifas » qui ont saccagé un cimetière, en tout cas sur le terrain des valeurs. Et c’est bien là tout le sujet – les valeurs. Être Français, que l’on soit né en France ou ailleurs, c’est adhérer aux valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité de la République.
La seule façon de rendre cela possible est, incontestablement, l’assimilation républicaine, et l’élément fondateur de cette politique d’apprentissage de la citoyenneté française est l’école. Ce pilier de la République doit pouvoir faire de chacun des « Français de souche », non pas en termes de couleur de peau ou de gènes, mais en termes d’appartenance à la France. Chaque élève doit pouvoir dire « nos ancêtres les Gaulois » sans y voir une filiation de sang, mais une filiation historique. Être français, c’est s’approprier et défendre l’histoire, la géographie et la culture de la France, que l’on soit né sur le territoire national ou ailleurs. Pour autant, cette assimilation ne pourra se faire que si les flux migratoires sont contrôlés. Tout comme le corps humain assimile les nutriments, la France à besoin d’immigration, mais dans la limite de ses besoins.
Être français n’est pas une question de couleur de peau ou de gènes, mais d’inscription dans la lignée culturelle de la France et dans les valeurs de sa République. Il est plus que temps de réaffirmer l’idéal républicain et la beauté de la culture française, sans quoi, n’en déplaise à André Malraux et au général de Gaulle, les seules souches dont nous parlerons bientôt seront celles de ces chênes qu’on abat.
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Boulevard Voltaire