Michel Lhomme
Israël en campagne électorale.
Isaac Herzog, chef de file de l'opposition israélienne, espère bien prendre la place de Premier ministre à Benjamin Netanyahou lors des prochaines élections législatives anticipées qui se dérouleront le 17 mars. "Les Israéliens ont compris que Benjamin Netanyahou se moquait d'eux en semant la peur et en évitant les vrais sujets", a-t-il estimé la semaine dernière dans une longue interview au Spiegel. Il y a quelques jours, le chef du parti travailliste a conclu une alliance avec la centriste Tzipi Livni sous le nom de Camp sioniste. "Cette alliance est révolutionnaire, elle donne de l'espoir à des tas de gens qui croient au changement" a déclaré Isaac Herzog. Pour lui, "les Israéliens veulent la paix, ils ne veulent plus se faire tirer dessus par les Palestiniens. Je ne les abandonnerai pas". Isaac Herzog, dont le père Chaim Herzog fut président de l'Etat d'Israël, critique " la politique de la peur" pratiquée par Netanyahou. « Cela fait six ans qu'il est Premier ministre, et il n'a pas su donner aux Israéliens une économie décente ni une perspective de paix et de sécurité ».
Interrogé sur ce dernier sujet, qui n'apparaît pas comme un enjeu majeur dans sa campagne dominée par les questions économiques et sociales, Isaac Herzog assure vouloir relancer le processus de paix. "Il doit être basé sur une coopération régionale. J'aimerais que l'Egypte et la Jordanie y prennent part". "L'un des problèmes majeurs est qu'il n'y a aucune confiance" selon lui entre Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas. Dans les colonnes du Spiegel, Isaac Herzog dit croire en la possibilité de deux Etats. Mais il craint aussi un nouveau conflit et veut que "Gaza soit démilitarisé" avec l'aide des Nations unies. On peut en tout cas craindre une opération de déstabilisation de Gaza du gouvernement israélien avant le 17 mars si Netanyahou se sent réellement menacé.
Nucléaire et l'Iran : l'impasse continue.
De son côté, l'Iran n'a pas permis, selon les Occidentaux, de lever tous les soupçons sur ses éventuelles recherches sur la bombe atomique lors de la réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne. Du coup, l'idée d'un accord sur le nucléaire entre Téhéran et les six grandes puissances pour la fin juin paraît bien compromise.
L'AIEA a indiqué dans un document confidentiel que l'Iran n'avait toujours pas fourni d'information sur deux domaines d'investigation de l'agence, qui devaient en principe être données fin août. Le document de l'AIEA a été distribué aux Etats membres quelques semaines avant la première date butoir de fin mars. Les parties prenantes des négociations dont la France se sont fixées pour objectif de parvenir avant la fin mars à un premier accord politique, qui devra ouvrir la voie à la conclusion d'un accord définitif d'ici la date-butoir du 30 juin. L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à se doter secrètement de l'arme atomique, alors que Téhéran assure depuis des années que son programme nucléaire est purement civil, voué uniquement à la production d'électricité.
Isaac Herzog, chef de file de l'opposition israélienne, espère bien prendre la place de Premier ministre à Benjamin Netanyahou lors des prochaines élections législatives anticipées qui se dérouleront le 17 mars. "Les Israéliens ont compris que Benjamin Netanyahou se moquait d'eux en semant la peur et en évitant les vrais sujets", a-t-il estimé la semaine dernière dans une longue interview au Spiegel. Il y a quelques jours, le chef du parti travailliste a conclu une alliance avec la centriste Tzipi Livni sous le nom de Camp sioniste. "Cette alliance est révolutionnaire, elle donne de l'espoir à des tas de gens qui croient au changement" a déclaré Isaac Herzog. Pour lui, "les Israéliens veulent la paix, ils ne veulent plus se faire tirer dessus par les Palestiniens. Je ne les abandonnerai pas". Isaac Herzog, dont le père Chaim Herzog fut président de l'Etat d'Israël, critique " la politique de la peur" pratiquée par Netanyahou. « Cela fait six ans qu'il est Premier ministre, et il n'a pas su donner aux Israéliens une économie décente ni une perspective de paix et de sécurité ».
Interrogé sur ce dernier sujet, qui n'apparaît pas comme un enjeu majeur dans sa campagne dominée par les questions économiques et sociales, Isaac Herzog assure vouloir relancer le processus de paix. "Il doit être basé sur une coopération régionale. J'aimerais que l'Egypte et la Jordanie y prennent part". "L'un des problèmes majeurs est qu'il n'y a aucune confiance" selon lui entre Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas. Dans les colonnes du Spiegel, Isaac Herzog dit croire en la possibilité de deux Etats. Mais il craint aussi un nouveau conflit et veut que "Gaza soit démilitarisé" avec l'aide des Nations unies. On peut en tout cas craindre une opération de déstabilisation de Gaza du gouvernement israélien avant le 17 mars si Netanyahou se sent réellement menacé.
Nucléaire et l'Iran : l'impasse continue.
De son côté, l'Iran n'a pas permis, selon les Occidentaux, de lever tous les soupçons sur ses éventuelles recherches sur la bombe atomique lors de la réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne. Du coup, l'idée d'un accord sur le nucléaire entre Téhéran et les six grandes puissances pour la fin juin paraît bien compromise.
L'AIEA a indiqué dans un document confidentiel que l'Iran n'avait toujours pas fourni d'information sur deux domaines d'investigation de l'agence, qui devaient en principe être données fin août. Le document de l'AIEA a été distribué aux Etats membres quelques semaines avant la première date butoir de fin mars. Les parties prenantes des négociations dont la France se sont fixées pour objectif de parvenir avant la fin mars à un premier accord politique, qui devra ouvrir la voie à la conclusion d'un accord définitif d'ici la date-butoir du 30 juin. L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à se doter secrètement de l'arme atomique, alors que Téhéran assure depuis des années que son programme nucléaire est purement civil, voué uniquement à la production d'électricité.
Source: |
Metamag