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lundi 7 novembre 2016

Comment Hillary est devenue la générale Orwell



 Nicolas Bonnal

Parlons d’Hillary, car elle n’a plus de nom, elle n’est plus qu’un prénom, la générale Orwell !

Un ami éditeur me dit que si elle perd, il faudra voir la tête des journalistes. Mais pourquoi donc ont-ils tant à y perdre ? Auraient-ils pris trop parti pour la mère de toutes les élections, et pourquoi ? Il faut tuer Poutine, il faut tuer Trump, tel est le lemme de la presse-système qui maintenant veut aussi interdire tout le web libre qui la remplace.

Candidate-mère, candidate-système, Hillary est le Média. Vous ne pouvez pas ne pas voter pour la générale Orwell. Elle est à la fois le spectacle et le monstre patronal planétaire. Elle est la nurse à trique prophétisée par Chesterton. Avec elle les citoyens redeviennent des mômes. Elle est cette divinité, déesse pourpre de notre apocalypse pour idiots visuels.

Et Trump n’a pas le droit de dire qu’un homme riche et puissant séduit facilement. La Générale a le droit d’être cocue d’un mari violeur car elle est la reine de l’ineptie ambiante. Trump ne peut rien contre Elle en tant que candidate-système. Il est pourtant une bête de scène, un show man, dit Woody Allen, un grand moghol, dit Larry King. Dans cette apocalypse médiatique, j’aurais compris une chose : seuls les grands médiatiques ont respecté Trump. Ce n’est pas pour rien non plus que Clint Eastwood effaré par le bilan globalement ubuesque du Barack Obama a appelé à voter Trump.
La presse est Hillary. Hillary est Dieu. On l’appelle par son prénom, on la tutoie. Car on est pote avec son Dieu. Pour la première fois le système est candidate. Le reste doit s’écraser devant cette presse et cette paresse culturelle. Et si Hillary atomise la Russie et avec elle le monde le deuxième jour, il faudra la bénir. Et ils la béniront, même au dixième cercle de l’enfer, celui chez Dante des traîtres de toutes les nations qui veulent le TTIP et la guerre contre la Russie, meilleur d’accélérer la venue du N.O.M. La Clinton, cocue pathétique, devient ce personnage tératologique, une réalité télé-menstruelle qui n’est pas non plus sans évoquer la grosse maison sanglante du Shining de Kubrick. Car les médias pissent du Hillary comme du sang. Tout ce qui est masculin doit crever, rival, mari, macho, chômeur ou ambassadeur US en Libye. Sans oublier Trump ou Poutine involontaires associés du diable dans cette affaire puisqu’ils vont servir à justifier un coup d’Etat en Amérique et une guerre nucléaire dans le monde. La presse mainstream des médias étasuniens et vassaux a déjà préparé les consciences molles à ces deux monstruosités.

La presse est Hillary. Hillary est le dieu de la guerre, la déesse Kali de ce paganisme fluo et dément qui contrôle aujourd’hui les USA, de Kardashian à la Jolie.

Hillary est le pouvoir, le pouvoir US, et son Etat profond totalitaire. Et ce de toute éternité. Elle ne peut pas ne pas être élue. D’ailleurs elle ne devrait pas être élue, elle devrait être nommée présidente, nommée et renommée, puis envoyer promener toute rivalité ! Car il faut ADORER Hillary. Elle est l’autoportrait de cette info en boucle qui liquéfie le monde avec CNN. Hillary (ne l’appeler que par son prénom) est le fétiche dont parle la mère africaine de Voltaire avant de vendre ses enfants :

 » Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère.  »

Et pour la deuxième fois (Obama fut juste un demi-fétiche, premier post-candidat), on ne nous demande plus de voter, mais de nous soumettre. Idem en France. Votez Juppé-Hollande, ou on vous interdira de voter.

Nous vivons la fin d’une époque ou la fin du monde. Il reviendra à un prix Nobel de la paix de mettre fin à ce monde. Mais si ce n’est que la fin d’une époque que nous vivons, alors c’est la fin de cette élite mondialiste occidentale issue des deux guerres mondiales, et dont la générale Orwell est la métastase terminale.