Monsieur le Président,
C’est avec une profonde joie que nous avons accueillis l’annonce de votre élection, qui a sonné tel le dernier glas d’un monde ancien qui se meurt.
Demain, l’Amérique et l’Europe se réveilleront à l’aune d’une nouvelle ère que vous incarnez : refusant de courber l’échine devant la pensée unique, vous avez balayé la compromission communautariste dont vos homologues et détracteurs les plus virulents, sont devenus les meilleurs ambassadeurs, pour le pire de leurs peuples.
Nous tenons à saluer le peuple américain qui, par son courage, a gardé l’intégrité de son vote chevillé au corps pour décider d’un avenir commun : vous avez bâillonné les sirènes obscènes et grossières d’une diabolisation guidée par un parti et un adversaire qui traînent pourtant dans son sillage, les marques de son incompétence, et l’odeur de cadavres qui ne portent pas de nom.
Il faut encore supporter d’attendre que ces pauvres démocrates américains, comme ces pauvres gauchistes fortunés français, aient cessé de larmoyer plus sur la perte d’un pouvoir réel ou convoité, pour qu’enfin, nous puissions nous tourner vers l’intérêt général que vous avez à cœur de servir.
Nous espérons que le peuple de France suivra l’exemple d’une Amérique libre : Une Amérique enfin libérée de toutes les entraves d’un pouvoir politique à la solde de mirages d’oasis au milieu de déserts lointains, qui n’étanchent, en réalité, la soif d’aucun peuple.
Hier, Paris était outragée, Paris brisée, Paris Martyrisée, mais Paris Libérée.
Demain, et sous l’impulsion d’un vent d’espoir et d’audace venu de cet ailleurs si loin mais si proche de nous, vous entendrez le peuple français scander : France outragée, France Brisée, France martyrisée mais France Libérée.
Congratulations Mr President.
Vive la France, et vive la République Française.