Fabien Fournier
L’ex-maire de Vénissieux revient sur les
résultats des municipales. Il dépeint une société française au bord de
l’embrasement : “Nous sommes en pleine guerre civile larvée”,
expose-t-il. “La diabolisation du FN et de Marine Le Pen n’a jamais été
aussi absurde”, ajoute André Gerin.
L'ex-maire de Vénissieux avait présidé une mission d'information parlementaire ayant conduit à l'interdiction de la burqa. Il avait aussi lancé une polémique, à la suite de ses propos sur l'immigration, qui ne constitue pas, selon lui, "une chance pour la France". Il revient aujourd'hui, dans un long communiqué de presse, sur le vote aux municipales et la montée en puissance du Front national, dont il reconnaît qu'il est devenu "le premier parti ouvrier de France". "Le Parti communiste, quant à lui, continue inexorablement son déclin", constate-t-il.
“Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs”
Le maire honoraire de Vénissieux, comme il aime à se désigner, dépeint une situation explosive de la société française. "Nous sommes en pleine guerre civile larvée", expose-t-il, citant "ces salariés qui menacent de faire brûler leur usine", les Bonnets rouges, les militants de la Manif pour tous et les "enfants français de l'immigration" qui vivent dans des territoires où "les taux de chômage atteignent 40 à 50 %". André Gerin va cependant plus loin, stigmatisant "des communautarismes et l'immigration non régulée". Revenant sur les émeutes de 2005, il pointe "des territoires gangrenés par la drogue, où les mafias sont contrôlées par des fondamentalistes". "Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs largement ignoré", déplore-t-il. Il rappelle que les auditions de sa mission parlementaire avaient "mis en évidence l'importance du communautarisme musulman et l'application de la charia dans certains quartiers".
L'ex-maire de Vénissieux avait présidé une mission d'information parlementaire ayant conduit à l'interdiction de la burqa. Il avait aussi lancé une polémique, à la suite de ses propos sur l'immigration, qui ne constitue pas, selon lui, "une chance pour la France". Il revient aujourd'hui, dans un long communiqué de presse, sur le vote aux municipales et la montée en puissance du Front national, dont il reconnaît qu'il est devenu "le premier parti ouvrier de France". "Le Parti communiste, quant à lui, continue inexorablement son déclin", constate-t-il.
“Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs”
Le maire honoraire de Vénissieux, comme il aime à se désigner, dépeint une situation explosive de la société française. "Nous sommes en pleine guerre civile larvée", expose-t-il, citant "ces salariés qui menacent de faire brûler leur usine", les Bonnets rouges, les militants de la Manif pour tous et les "enfants français de l'immigration" qui vivent dans des territoires où "les taux de chômage atteignent 40 à 50 %". André Gerin va cependant plus loin, stigmatisant "des communautarismes et l'immigration non régulée". Revenant sur les émeutes de 2005, il pointe "des territoires gangrenés par la drogue, où les mafias sont contrôlées par des fondamentalistes". "Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs largement ignoré", déplore-t-il. Il rappelle que les auditions de sa mission parlementaire avaient "mis en évidence l'importance du communautarisme musulman et l'application de la charia dans certains quartiers".
Après le constat, les réponses. André Gerin souhaite une rupture plus marquée avec le Parti socialiste – "la gôche Canada Dry" – et avec "la gauche mélenchoniste". Il regrette la participation au Gouvernement Jospin et penche pour une gauche plus radicale. Il enjoint aussi les communistes à "vider leur sac à l'occasion d'un grand débat". Il ne veut pas "laisser la part belle aux non-dits, aux vérités cachées". Il soutient un aggiornamento du PCF sur les questions de sécurité : "Investissons les questions de l'ordre public, de l'autorité, du respect", demande-t-il.
“Nous devons reconnaître que d’anciens électeurs communistes votent FN. Je ne crois pas qu’il s’agisse de fachos”, observe-t-il. "La diaboliosation du FN et de Marine Le Pen n'a jamais été aussi absurde", ajoute-t-il. Pour autant, il se garde d'appeler à un rapprochement avec l'extrême droite, appelant les communistes à "reprendre le concept de la nation en mariant le drapeau tricolore avec le drapeau rouge". "Au nationalisme du FN, opposons la souveraineté nationale et populaire comme inséparable de la coopération et de la solidarité internationalistes", exhorte-t-il.
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