Le coup d’œil de Philippe Randa
Michel Combes va quitter Alcatel-Lucent en
empochant près de 14 millions d’euros de stock-options, prime de
non-concurrence et « package » d’actions ; il devrait également éviter
de passer par la case Pole emploi avec un autre job déjà prévu :
président de l’opérateur télécoms Numéricable-SFR ! où il sera « sans
doute bien payé » ironise Jean-Christophe Féraud dans les colonnes de
Libération.
Bien sûr, ça grince tout de même un peu (et même beaucoup) parmi les salariés d’Alcatel-Lucent qui craignent pour leur propre avenir – sans autant de millions à la clé – depuis leur rachat par Nokia et surtout après les quelques 10 000 suppressions de postes, dont 700 en France du « plan Shift » qui devait redresser le groupe d’équipements télécoms et dont le responsable n’était autre que… Michel Combes ! Rires (jaunes) !
Certes, « l’Affaire Combes », c’est une de plus et on commence à avoir l’habitude… Mais jusqu’à présent, les « PDG vautours » comptaient empocher le jackpot en s’arc-boutant sur leur contrat signé avec le Conseil d’administration et le feu vert donné par celui-ci.
Michel Combes, lui, n’hésite pas à ajouter le foutage de gueule à l’odieux : il avait ainsi déclaré en guise de pseudo-justification (en avril dernier et au micro de BFM-TV) : « J’avais fait savoir au conseil d’administration que je ne souhaitais pas d’indemnités de départ. »
En voilà donc un dont les poches vont se remplir et même déborder à « l’insu de son plein gré » ! C’est une première !
Bien sûr, ça grince tout de même un peu (et même beaucoup) parmi les salariés d’Alcatel-Lucent qui craignent pour leur propre avenir – sans autant de millions à la clé – depuis leur rachat par Nokia et surtout après les quelques 10 000 suppressions de postes, dont 700 en France du « plan Shift » qui devait redresser le groupe d’équipements télécoms et dont le responsable n’était autre que… Michel Combes ! Rires (jaunes) !
Certes, « l’Affaire Combes », c’est une de plus et on commence à avoir l’habitude… Mais jusqu’à présent, les « PDG vautours » comptaient empocher le jackpot en s’arc-boutant sur leur contrat signé avec le Conseil d’administration et le feu vert donné par celui-ci.
Michel Combes, lui, n’hésite pas à ajouter le foutage de gueule à l’odieux : il avait ainsi déclaré en guise de pseudo-justification (en avril dernier et au micro de BFM-TV) : « J’avais fait savoir au conseil d’administration que je ne souhaitais pas d’indemnités de départ. »
En voilà donc un dont les poches vont se remplir et même déborder à « l’insu de son plein gré » ! C’est une première !
Notes |
Paru dans le quotidien Présent
(Philippe.randa@present.fr)