Christian Vanneste
L’Europe fait une fois de plus l’étalage de
son impuissance. Les migrations, qui ne sont pas constituées uniquement
de réfugiés, contrairement à ce que disent les Allemands en se battant
la coulpe, montrent que les pays européens n’ont pas sur le sujet un
point de vue identique parce qu’ils n’ont pas la même histoire et donc,
la même identité.
Les affirmations péremptoires et moralisatrices, les références historiques erronées d’hommes politiques et de journalistes éveillent de sérieux doutes sur leur compétence ou leur bonne foi. Sans verser dans la paranoïa conspirationniste, on s’interroge sur les motifs qui poussent un certain nombre de dirigeants à affaiblir les défenses du continent, à culpabiliser toute velléité de résistance, certains diraient à ruiner son système immunitaire.
La Hongrie dresse une barrière à sa frontière avec la Serbie. D’un côté, c’est l’Union européenne, de l’autre non. Budapest applique donc les traités et empêche que l’on puisse pénétrer illégalement dans l’espace européen. Elle affaiblit d’ailleurs la mesure en ne poursuivant pas l’érection du « mur » à la frontière avec la Roumanie, membre de l’Union. Quelles sont donc les « valeurs » invoquées par Fabius et Douste-Blazy pour condamner une politique responsable ? On fait allusion à Berlin en oubliant que ce mur-là, élevé en 1961 par les communistes, séparait les membres d’un même peuple, souvent d’une même famille, les uns soumis à la dictature et les autres, non. On fait semblant de ne pas se souvenir qu’à Berlin, il s’agissait d’empêcher de fuir sous la menace des balles l’enfer soviétique, alors qu’ici il s’agit de bloquer des entrées clandestines, notamment de musulmans, en Europe.
L’Allemagne, la fourmi vertueuse critiquée par les admirateurs de Tsipras, se veut le modèle de la générosité et de l’accueil de toute la misère du monde. Il est temps que les pays qui n’ont pas commis les excès de l’Allemagne lui disent qu’ils n’ont pas à subir les conséquences de sa culpabilité pathologique, de ses névroses mémorielles. Le nazisme a été une monstruosité qu’aucun autre pays européen n’a enfantée, même si beaucoup l’ont subie et en ont été les complices. Ni l’Italie fasciste, ni l’Espagne de Franco, ni la France de Pétain n’ont créé le système inhumain qui a correspondu au IIIe Reich. Que les Allemands, légitimement, le rejettent avec horreur n’est pas une raison pour sombrer dans le délire inverse afin de gagner son salut. L’aveuglement des dirigeants, des associations, des églises, d’un grand nombre de bonnes consciences naïves est effrayant ! L’aide, militaire ou humanitaire, à la source est juste et nécessaire, l’appel d’air d’un accueil empressé est irresponsable !
Depuis l’inflation énorme qui a suivi la Première Guerre mondiale, les Allemands veulent une monnaie forte. Depuis la découverte de la démence raciste de l’hitlérisme, ils veulent se racheter une virginité humaniste. D’autres pays n’ont pas l’inconscient aussi chargé. Les Hongrois n’ont pas participé à la Shoah avant d’être envahis par la Wehrmacht. Elie Wiesel est éclairant à ce sujet. Ils sont les premiers à s’être révoltés contre la dictature communiste en 1956, à Budapest ! Nos intellectuels de gauche ont préféré vanter la dictature cubaine ou l’entrée des Khmers rouges à Phnom-Penh. Aussi sont-ils mal fondés à dénoncer la Hongrie qui continue à défendre avec courage sa liberté et son identité ! Une nouvelle fois, il faut préférer le raisonnement à la sentimentalité.
N’étant pas coupable, l’Europe n’est donc pas responsable et n’a aucun devoir d’accueillir tous les migrants souvent à la recherche d’un emploi plus que d’un asile. Le travail ne manque d’ailleurs pas dans les pays du Golfe qui ne sont pas étrangers aux conflits actuels. Le taux de chômage de certains pays européens, la montée des risques liés au terrorisme islamiste, les affrontements communautaires devraient inviter les Européens à limiter l’immigration, et à intervenir à la source des problèmes, non à les multiplier en essayant de les résoudre à l’arrivée.
Les affirmations péremptoires et moralisatrices, les références historiques erronées d’hommes politiques et de journalistes éveillent de sérieux doutes sur leur compétence ou leur bonne foi. Sans verser dans la paranoïa conspirationniste, on s’interroge sur les motifs qui poussent un certain nombre de dirigeants à affaiblir les défenses du continent, à culpabiliser toute velléité de résistance, certains diraient à ruiner son système immunitaire.
La Hongrie dresse une barrière à sa frontière avec la Serbie. D’un côté, c’est l’Union européenne, de l’autre non. Budapest applique donc les traités et empêche que l’on puisse pénétrer illégalement dans l’espace européen. Elle affaiblit d’ailleurs la mesure en ne poursuivant pas l’érection du « mur » à la frontière avec la Roumanie, membre de l’Union. Quelles sont donc les « valeurs » invoquées par Fabius et Douste-Blazy pour condamner une politique responsable ? On fait allusion à Berlin en oubliant que ce mur-là, élevé en 1961 par les communistes, séparait les membres d’un même peuple, souvent d’une même famille, les uns soumis à la dictature et les autres, non. On fait semblant de ne pas se souvenir qu’à Berlin, il s’agissait d’empêcher de fuir sous la menace des balles l’enfer soviétique, alors qu’ici il s’agit de bloquer des entrées clandestines, notamment de musulmans, en Europe.
L’Allemagne, la fourmi vertueuse critiquée par les admirateurs de Tsipras, se veut le modèle de la générosité et de l’accueil de toute la misère du monde. Il est temps que les pays qui n’ont pas commis les excès de l’Allemagne lui disent qu’ils n’ont pas à subir les conséquences de sa culpabilité pathologique, de ses névroses mémorielles. Le nazisme a été une monstruosité qu’aucun autre pays européen n’a enfantée, même si beaucoup l’ont subie et en ont été les complices. Ni l’Italie fasciste, ni l’Espagne de Franco, ni la France de Pétain n’ont créé le système inhumain qui a correspondu au IIIe Reich. Que les Allemands, légitimement, le rejettent avec horreur n’est pas une raison pour sombrer dans le délire inverse afin de gagner son salut. L’aveuglement des dirigeants, des associations, des églises, d’un grand nombre de bonnes consciences naïves est effrayant ! L’aide, militaire ou humanitaire, à la source est juste et nécessaire, l’appel d’air d’un accueil empressé est irresponsable !
Depuis l’inflation énorme qui a suivi la Première Guerre mondiale, les Allemands veulent une monnaie forte. Depuis la découverte de la démence raciste de l’hitlérisme, ils veulent se racheter une virginité humaniste. D’autres pays n’ont pas l’inconscient aussi chargé. Les Hongrois n’ont pas participé à la Shoah avant d’être envahis par la Wehrmacht. Elie Wiesel est éclairant à ce sujet. Ils sont les premiers à s’être révoltés contre la dictature communiste en 1956, à Budapest ! Nos intellectuels de gauche ont préféré vanter la dictature cubaine ou l’entrée des Khmers rouges à Phnom-Penh. Aussi sont-ils mal fondés à dénoncer la Hongrie qui continue à défendre avec courage sa liberté et son identité ! Une nouvelle fois, il faut préférer le raisonnement à la sentimentalité.
N’étant pas coupable, l’Europe n’est donc pas responsable et n’a aucun devoir d’accueillir tous les migrants souvent à la recherche d’un emploi plus que d’un asile. Le travail ne manque d’ailleurs pas dans les pays du Golfe qui ne sont pas étrangers aux conflits actuels. Le taux de chômage de certains pays européens, la montée des risques liés au terrorisme islamiste, les affrontements communautaires devraient inviter les Européens à limiter l’immigration, et à intervenir à la source des problèmes, non à les multiplier en essayant de les résoudre à l’arrivée.
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