C’était il y a 33 ans jour pour jour, et à
l’heure où la question des réfugiés fait la une, qui va rappeler que des
milliers de réfugiés palestiniens, civils sans défense, ont été
massacrés pendant plus de 48 H par les milices libanaises
isolationnistes épaulées par l’armée israélienne ?
A la fin de l’été 1982, l’armée israélienne a ravagé le Liban, faisant en deux mois plus de 15.000 tués dans la population de ce petit pays qui accueille aussi des centaines de milliers de réfugiés palestiniens.
Encerclés dans Beyrouth-Ouest après avoir opposé une résistance farouche à l’envahisseur, les combattants palestiniens quittent la ville par la mer, sous protection des Nations Unies. L’OLP de Yasser Arafat a accepté cette option, non seulement parce qu’il n’y a aucune issue militaire pour elle face à un ennemi aussi puissant, mais aussi pour tenter d’éviter l’énorme bain de sang que provoquerait, dans la population civile de Beyrouth-Ouest, un assaut israélien sur la ville.
Le bain de sang a quand même lieu. Les 16 et 17 septembre, dans Beyrouth occupée, et alors qu’il n’y a plus de présence armée palestinienne, des milices libanaises alliées d’Israël massacrent la population sans défense des camps de Sabra et Chatila. En deux jours, plus de 3.000 hommes, femmes et enfants sont assassinés, par balles, à la hache et au couteau, brûlés vifs ou écrasés par des bulldozers.
Israël se trouve vite incapable de nier l’évidence, à savoir que la boucherie n’a pu avoir lieu ni à l’insu de son armée, ni sans sa participation, car des preuves irréfutables de la présence de « Tsahal » autour des deux camps sont immédiatement produites.
Il a été prouvé, depuis, que la participation israélienne à Sabra et Chatila a en fait été directe, planifiée de bout en bout aux plus hauts échelons de l’armée (général Rafael Eytan) et du gouvernement (général Ariel Sharon, ministre de la Défense). Il est ainsi avéré qu’une unité de tueurs israéliens a pénétré dans le camp, pour assassiner des dizaines d’infirmiers, médecins, et professeurs figurant sur des listes préparées à l’avance.
Une commission d’enquête est annoncée. On s’en contente. Ladite commission conclura scandaleusement à des « négligences » de gradés, coupables seulement de n’avoir « pas fait le maximum » pour prévenir le massacre. Et même le plus exposé, Sharon, reste en place, troquant seulement le portefeuille de la Défense pour celui du Commerce ! Le boucher poursuivra sans accroc sa carrière, jusqu’à son élection triomphale de Premier Ministre en 2001. Un quart de siècle plus tard, ni Sharon, ni aucun autre militaire israélien n’ont eu à rendre de comptes pour Sabra et Chatila.
Le tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur (KLWCT) a jugé l’ancien général de l’armée israélienne, Amos Yaron, et l’État d’Israël coupables de crimes contre l’humanité et de génocide pour le massacre de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth, en 1982.
Le président de KLWCT, Tan Sri Lamin Yohd Yunus, qui dirigeait un groupe de sept membres, a déclaré que le tribunal était convaincu au-delà de tout doute raisonnable que les deux défendeurs étaient coupables des chefs d’accusation retenus contre eux.
Ceux qui jouent aujourd’hui à se renvoyer les réfugiés d’un pays à l’autre, sont pour la plupart responsables de la situation de ces réfugiés dans les pays où ils ont semé la mort, la division, le chaos.
Et c’est la plus grande omerta qu’ils font régner sur la situation des réfugiés palestiniens qui, lorsqu’ils ne sont pas massacrés par Israël avec leur bénédiction, se voient interdit de retour dans leur pays, la Palestine, au mépris du droit international.
Venez demander des comptes avec nous ce samedi !
A la fin de l’été 1982, l’armée israélienne a ravagé le Liban, faisant en deux mois plus de 15.000 tués dans la population de ce petit pays qui accueille aussi des centaines de milliers de réfugiés palestiniens.
Encerclés dans Beyrouth-Ouest après avoir opposé une résistance farouche à l’envahisseur, les combattants palestiniens quittent la ville par la mer, sous protection des Nations Unies. L’OLP de Yasser Arafat a accepté cette option, non seulement parce qu’il n’y a aucune issue militaire pour elle face à un ennemi aussi puissant, mais aussi pour tenter d’éviter l’énorme bain de sang que provoquerait, dans la population civile de Beyrouth-Ouest, un assaut israélien sur la ville.
Le bain de sang a quand même lieu. Les 16 et 17 septembre, dans Beyrouth occupée, et alors qu’il n’y a plus de présence armée palestinienne, des milices libanaises alliées d’Israël massacrent la population sans défense des camps de Sabra et Chatila. En deux jours, plus de 3.000 hommes, femmes et enfants sont assassinés, par balles, à la hache et au couteau, brûlés vifs ou écrasés par des bulldozers.
Israël se trouve vite incapable de nier l’évidence, à savoir que la boucherie n’a pu avoir lieu ni à l’insu de son armée, ni sans sa participation, car des preuves irréfutables de la présence de « Tsahal » autour des deux camps sont immédiatement produites.
Il a été prouvé, depuis, que la participation israélienne à Sabra et Chatila a en fait été directe, planifiée de bout en bout aux plus hauts échelons de l’armée (général Rafael Eytan) et du gouvernement (général Ariel Sharon, ministre de la Défense). Il est ainsi avéré qu’une unité de tueurs israéliens a pénétré dans le camp, pour assassiner des dizaines d’infirmiers, médecins, et professeurs figurant sur des listes préparées à l’avance.
Une commission d’enquête est annoncée. On s’en contente. Ladite commission conclura scandaleusement à des « négligences » de gradés, coupables seulement de n’avoir « pas fait le maximum » pour prévenir le massacre. Et même le plus exposé, Sharon, reste en place, troquant seulement le portefeuille de la Défense pour celui du Commerce ! Le boucher poursuivra sans accroc sa carrière, jusqu’à son élection triomphale de Premier Ministre en 2001. Un quart de siècle plus tard, ni Sharon, ni aucun autre militaire israélien n’ont eu à rendre de comptes pour Sabra et Chatila.
Le tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur (KLWCT) a jugé l’ancien général de l’armée israélienne, Amos Yaron, et l’État d’Israël coupables de crimes contre l’humanité et de génocide pour le massacre de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth, en 1982.
Le président de KLWCT, Tan Sri Lamin Yohd Yunus, qui dirigeait un groupe de sept membres, a déclaré que le tribunal était convaincu au-delà de tout doute raisonnable que les deux défendeurs étaient coupables des chefs d’accusation retenus contre eux.
Ceux qui jouent aujourd’hui à se renvoyer les réfugiés d’un pays à l’autre, sont pour la plupart responsables de la situation de ces réfugiés dans les pays où ils ont semé la mort, la division, le chaos.
Et c’est la plus grande omerta qu’ils font régner sur la situation des réfugiés palestiniens qui, lorsqu’ils ne sont pas massacrés par Israël avec leur bénédiction, se voient interdit de retour dans leur pays, la Palestine, au mépris du droit international.
Venez demander des comptes avec nous ce samedi !
Source |