François Teutsch
Depuis le XIXe siècle, tout régime qui veut
s’implanter durablement dans notre pays cible en priorité les enfants,
via l’École. La IIIe république a magnifiquement manipulé les
consciences, et convaincu un pays en majorité monarchiste que seules les
institutions républicaines étaient légitimes. La gauche s’en souvient.
Les idéologues de la rue de Grenelle savent que, par l’École, la pensée
dominante infuse les intelligences et s’impose finalement comme une
vérité d’autant plus incontournable qu’elle a détruit les derniers
anticorps capables de la combattre.
L’enseignement de l’histoire et de la géographie ont fait les frais, en premier lieu, de cette politique : plusieurs générations élevées après 1970 ont été coupées de leurs racines. La littérature française, les langues anciennes, la découverte des merveilles artistiques de la civilisation européennes, tout cela a disparu – non en droit, mais en fait – au profit d’un magma multiculturel rendant impossible l’expression d’une pensée structurée et appuyée sur des connaissances solides.
Le régime socialiste s’attaque désormais à un morceau de choix : l’école maternelle. Plus les cerveaux sont jeunes, plus ils sont malléables…
L’idée centrale est la suivante : la maternelle ne doit plus être « primarisée ». Selon l’inspection générale, les programmes accordaient une trop grande place à la préparation de la lecture et de l’écriture au détriment d’autres acquisitions. Voilà bien le problème ! Les syndicalistes ne s’en cachent pas : à l’arrivée en CP, il existe trop de différences entre les enfants qui savent déjà presque lire et les autres.
Quels autres ? Ceux qui ont développé d’autres aptitudes, qui ne sont pas malins, qui sont un peu en retard, et surtout ceux qui ne parlent pas français au sein de leur famille ou – hélas !- qui, petits français de souche, n’ont jamais vu un livre à la maison ! Comme d’habitude, les nombreux enfants qui connaissent leur alphabet et commencent à comprendre le B-A BA de la lecture sont priés de rentrer dans le rang. Pas de tête qui dépasse en Socialie. Un refrain connu depuis 1792.
Puisqu’il sera désormais interdit de pré-apprendre à lire en grande section, la maternelle « retrouvera sa vocation » selon le patron du SNUipp. C’est-à-dire « Socialiser les enfants ». Gardons-nous d’en sourire, le jeu de mot n’est qu’apparent. Car il dissimule une volonté implacable de renforcer le rôle éducatif de l’école – normalement dévolu aux parents- au détriment de l’instruction, c’est-à-dire l’apprentissage de connaissances. Comme l‘ont fait tous les régimes totalitaires.
Socialiser un enfant, c’est « l’apprentissage de règles, la capacité à répondre à des consignes et à supporter des contraintes… », selon le président du Conseil supérieur des programmes. C’est-à-dire assurer l’éducation la plus élémentaire qui relève de la toute petite enfance en famille. C’est aussi lui inculquer le fameux « Vivre-ensemble » et le préparer au bourrage de crâne que ses aînés du CP subiront dès cette année avec la « morale laïque » et les « valeurs de la république » qui deviennent obligatoires dès 6 ans…
France ou URSS ? On sait comment la seconde a terminé. « La vérité vous rendra libre » disait Saint Jean, repris par Soljenitsyne. Toute société fondée sur le mensonge s’écroule un jour. Notre tour viendra et il ne restera de ces folies que poussière.
L’enseignement de l’histoire et de la géographie ont fait les frais, en premier lieu, de cette politique : plusieurs générations élevées après 1970 ont été coupées de leurs racines. La littérature française, les langues anciennes, la découverte des merveilles artistiques de la civilisation européennes, tout cela a disparu – non en droit, mais en fait – au profit d’un magma multiculturel rendant impossible l’expression d’une pensée structurée et appuyée sur des connaissances solides.
Le régime socialiste s’attaque désormais à un morceau de choix : l’école maternelle. Plus les cerveaux sont jeunes, plus ils sont malléables…
L’idée centrale est la suivante : la maternelle ne doit plus être « primarisée ». Selon l’inspection générale, les programmes accordaient une trop grande place à la préparation de la lecture et de l’écriture au détriment d’autres acquisitions. Voilà bien le problème ! Les syndicalistes ne s’en cachent pas : à l’arrivée en CP, il existe trop de différences entre les enfants qui savent déjà presque lire et les autres.
Quels autres ? Ceux qui ont développé d’autres aptitudes, qui ne sont pas malins, qui sont un peu en retard, et surtout ceux qui ne parlent pas français au sein de leur famille ou – hélas !- qui, petits français de souche, n’ont jamais vu un livre à la maison ! Comme d’habitude, les nombreux enfants qui connaissent leur alphabet et commencent à comprendre le B-A BA de la lecture sont priés de rentrer dans le rang. Pas de tête qui dépasse en Socialie. Un refrain connu depuis 1792.
Puisqu’il sera désormais interdit de pré-apprendre à lire en grande section, la maternelle « retrouvera sa vocation » selon le patron du SNUipp. C’est-à-dire « Socialiser les enfants ». Gardons-nous d’en sourire, le jeu de mot n’est qu’apparent. Car il dissimule une volonté implacable de renforcer le rôle éducatif de l’école – normalement dévolu aux parents- au détriment de l’instruction, c’est-à-dire l’apprentissage de connaissances. Comme l‘ont fait tous les régimes totalitaires.
Socialiser un enfant, c’est « l’apprentissage de règles, la capacité à répondre à des consignes et à supporter des contraintes… », selon le président du Conseil supérieur des programmes. C’est-à-dire assurer l’éducation la plus élémentaire qui relève de la toute petite enfance en famille. C’est aussi lui inculquer le fameux « Vivre-ensemble » et le préparer au bourrage de crâne que ses aînés du CP subiront dès cette année avec la « morale laïque » et les « valeurs de la république » qui deviennent obligatoires dès 6 ans…
France ou URSS ? On sait comment la seconde a terminé. « La vérité vous rendra libre » disait Saint Jean, repris par Soljenitsyne. Toute société fondée sur le mensonge s’écroule un jour. Notre tour viendra et il ne restera de ces folies que poussière.