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jeudi 10 septembre 2015

Dictature Merkel : non, l’Allemagne n’est pas une démocratie



Dictature Merkel : non, l’Allemagne n’est pas une démocratie
 
 Jean-Yves Le Gallou
 
Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800.000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne). Des immigrés appelés, pour la circonstance, « réfugiés ». Et d’imposer aux länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que, cette fois, l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre.

En 2010, l’ancien ministre des Finances du land de Berlin et membre du collège des directeurs de la Bundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparait (1) a été vendu à 2 millions d’exemplaires. Preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration.

À la même époque, la construction d’une immense mosquée-cathédrale à Cologne a suscité d’intenses débats et de nombreuses manifestations.

En 2014, le mouvement PEGIDA (« Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident ») a multiplié les marches de protestation en Allemagne.

Malgré cela, Angela Merkel – utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque – impose une vague d’immigration supplémentaire. La raison est simple : l’Allemagne n’est pas une démocratie.

1) Malgré la préoccupation des Allemands à propos de l’immigration, aucun parti politique n’est en mesure de tenir un discours critique sur le sujet. Les grands partis se l’interdisent. Les petites formations – Électeurs libres ou Alternative pour l’Allemagne – osent aborder la question de l’euro mais pas celle de l’immigration, qui mobiliserait davantage d’électeurs mais les exposerait au risque d’être qualifié « d’extrême droite », voire de « nazi ». Or, la reductio ad hitlerum est particulièrement redoutable en Allemagne.

2) Le risque est d’autant plus grand, pour des partis politiques alternatifs ou un mouvement comme PEGIDA, que le gouvernement a à sa main une puissante police politique : « l’Office fédéral de protection de la Constitution ». Cette police politique qui emploie 3.000 personnes (et qui a des relais dans les polices des länder) utilise massivement l’infiltration et la provocation. Comment se développer quand il faut en permanence chercher à distinguer le militant de bonne foi de l’agent provocateur qui s’infiltre ?

3) En 2001, le gouvernement, le Bundestag et le Bundesrat avaient tenté d’obtenir la dissolution du parti nationaliste NPD. La cour fédérale de Karlsruhe avait refusé de suivre les ministres et les parlementaires car le dossier visant à prouver le caractère subversif du NPD était constitué de déclarations… d’agents infiltrés par la police ! De telles méthodes – filles de la Gestapo et de la Stasi – rendent difficile toute démarche un tant soit peu politiquement incorrecte.

4) L’opération Merkel d’accueil de 800.000 immigrés supplémentaires met aussi en œuvre l’art allemand de la propagande : elle est rendue possible par un battage médiatique hallucinant accompagnant les mises en scène d’accueil des réfugiés. Quand on voit les haies d’honneur organisées dans les gares, on se dit que Merkel a de beaux restes de son passé militant comme pionnière de la RDA !

5) La démocratie, c’est le pluralisme, la liberté d’expression, la prise en charge des préoccupations des citoyens par les représentants politiques, l’absence de police invasive dans la vie des citoyens : aucune de ces conditions n’est remplie en Allemagne.

Notes

(1) http://www.amazon.fr/gp/product/281000529X/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=281000529X&linkCode=as2&tag=boulevard-voltaire-21 

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