Gabriel Robin
2015 sera une année à marquer d’une pierre
blanche dans les livres d’histoire. Les clercs de nos temps annonçaient
l’histoire finie depuis la chute du mur de Berlin ; ils se trompaient.
Notre époque assimile des régressions à des progrès. La perte de la souveraineté nationale, la suppression des frontières, le mépris de la loi ne sont pas des progrès humains et sociaux mais signifient, tout au contraire, un retour à la barbarie, à l’anarchie. Les frontières, les cultures, les lois, l’ordre, la distinction entre les citoyens et les non-citoyens sont des éléments constitutifs de la civilisation et des progrès historiques de l’humanité. Quand des immigrés illégaux entrent en toute impunité sur notre territoire, avec la complicité passive ou active du gouvernement, nous devrions avoir peur, car notre pays sombre dans la décadence. Les lois sont faites pour être appliquées, elles sont conçues pour assurer le « bien vivre ensemble ».
Depuis janvier, de nombreux tabous contemporains ont été transgressés : le dieu euro a vacillé sous les coups de la crise grecque, les accords de Schengen ont été fragilisés par la crise migratoire, la vision irénique d’une France multiculturelle a été frappée en plein cœur par la série en cours d’attentats islamistes.
Après chaque événement, les responsables politiques, nationaux et européens sont restés sourds face aux opinions publiques. La voix du peuple grec a été trahie. Comme en 2005, les caciques européens ont décidé qu’un peuple souverain n’avait pas droit à déterminer librement son avenir. Un non à l’« eurostérité » s’est transformé en un oui à la colonisation financière. L’Allemagne, suivie par son laquais François Hollande, était à la manœuvre. La Grèce est restée dans la zone euro, alors que tout indiquait qu’elle devait en sortir. Nos dirigeants sacrifient l’emploi et la croissance à une monnaie « veau d’or » qui nous empêche de sortir de la crise. Ils n’ont fait que reculer pour mieux sauter un jour prochain. L’euro est une fiction.
Aujourd’hui, nous sommes préoccupés par l’afflux colossal d’immigrés clandestins en Europe. Une nouvelle fois, l’Allemagne a joué son rôle ontologique de « grande perturbatrice de l’Europe ». Nation égoïste, l’Allemagne se flagelle en demandant à l’Europe d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés. Sigmar Gabriel, ministre de l’Économie allemand, a déclaré que son pays pouvait accueillir un million de « migrants » cette année, puis 500.000 par an au cours des dix ans à venir ! Hier, en pleine crise de schizophrénie, ou de roublardise assassine, l’Allemagne a rétabli les contrôles à sa frontière avec l’Autriche, en conformité avec la convention d’application des accords de Schengen, mais au mépris de l’esprit du texte. En réalité, Schengen ne sera bientôt plus, et c’est heureux. La France doit en sortir au plus vite, car cet espace de libre-échange intra-européen met en péril notre avenir en tant que nation. Rappelons-nous que Viktor Orbán a été traîné dans la boue pour avoir appliqué à la lettre les accords de Schengen en protégeant sa frontière extérieure ! L’Union européenne est un bibendum incapable et hypocrite.
En conclusion, nous pouvons affirmer que les crises migratoires et économiques ont prouvé que l’Europe n’est pas, et ne sera jamais, une entité politique. Des États-nations libres et souverains peuvent coopérer sur des projets précis, à la façon d’Airbus ; mais il est strictement impossible de gouverner à 27 pays, a fortiori lorsque leurs intérêts sont si éloignés les uns des autres. L’Union européenne a montré son incapacité à s’occuper des crises qui la secouent, il est temps de laisser revenir le fait politique en Europe. La France doit retrouver sa souveraineté et la maîtrise de ses frontières. La France doit être l’opposante numéro un aux funestes volontés bruxello-berlinoises ! L’Union européenne est morte : vive la France !
Notre époque assimile des régressions à des progrès. La perte de la souveraineté nationale, la suppression des frontières, le mépris de la loi ne sont pas des progrès humains et sociaux mais signifient, tout au contraire, un retour à la barbarie, à l’anarchie. Les frontières, les cultures, les lois, l’ordre, la distinction entre les citoyens et les non-citoyens sont des éléments constitutifs de la civilisation et des progrès historiques de l’humanité. Quand des immigrés illégaux entrent en toute impunité sur notre territoire, avec la complicité passive ou active du gouvernement, nous devrions avoir peur, car notre pays sombre dans la décadence. Les lois sont faites pour être appliquées, elles sont conçues pour assurer le « bien vivre ensemble ».
Depuis janvier, de nombreux tabous contemporains ont été transgressés : le dieu euro a vacillé sous les coups de la crise grecque, les accords de Schengen ont été fragilisés par la crise migratoire, la vision irénique d’une France multiculturelle a été frappée en plein cœur par la série en cours d’attentats islamistes.
Après chaque événement, les responsables politiques, nationaux et européens sont restés sourds face aux opinions publiques. La voix du peuple grec a été trahie. Comme en 2005, les caciques européens ont décidé qu’un peuple souverain n’avait pas droit à déterminer librement son avenir. Un non à l’« eurostérité » s’est transformé en un oui à la colonisation financière. L’Allemagne, suivie par son laquais François Hollande, était à la manœuvre. La Grèce est restée dans la zone euro, alors que tout indiquait qu’elle devait en sortir. Nos dirigeants sacrifient l’emploi et la croissance à une monnaie « veau d’or » qui nous empêche de sortir de la crise. Ils n’ont fait que reculer pour mieux sauter un jour prochain. L’euro est une fiction.
Aujourd’hui, nous sommes préoccupés par l’afflux colossal d’immigrés clandestins en Europe. Une nouvelle fois, l’Allemagne a joué son rôle ontologique de « grande perturbatrice de l’Europe ». Nation égoïste, l’Allemagne se flagelle en demandant à l’Europe d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés. Sigmar Gabriel, ministre de l’Économie allemand, a déclaré que son pays pouvait accueillir un million de « migrants » cette année, puis 500.000 par an au cours des dix ans à venir ! Hier, en pleine crise de schizophrénie, ou de roublardise assassine, l’Allemagne a rétabli les contrôles à sa frontière avec l’Autriche, en conformité avec la convention d’application des accords de Schengen, mais au mépris de l’esprit du texte. En réalité, Schengen ne sera bientôt plus, et c’est heureux. La France doit en sortir au plus vite, car cet espace de libre-échange intra-européen met en péril notre avenir en tant que nation. Rappelons-nous que Viktor Orbán a été traîné dans la boue pour avoir appliqué à la lettre les accords de Schengen en protégeant sa frontière extérieure ! L’Union européenne est un bibendum incapable et hypocrite.
En conclusion, nous pouvons affirmer que les crises migratoires et économiques ont prouvé que l’Europe n’est pas, et ne sera jamais, une entité politique. Des États-nations libres et souverains peuvent coopérer sur des projets précis, à la façon d’Airbus ; mais il est strictement impossible de gouverner à 27 pays, a fortiori lorsque leurs intérêts sont si éloignés les uns des autres. L’Union européenne a montré son incapacité à s’occuper des crises qui la secouent, il est temps de laisser revenir le fait politique en Europe. La France doit retrouver sa souveraineté et la maîtrise de ses frontières. La France doit être l’opposante numéro un aux funestes volontés bruxello-berlinoises ! L’Union européenne est morte : vive la France !