Dominique Jamet
Les malveillants et les méchants – ils sont
partout – vont clabaudant et répétant qu’ils ne voient pas très bien ce
qui distingue Les Républicains (LR) des Zuempés (UMP). Les différences,
nombreuses et fondamentales, sautent pourtant aux yeux des observateurs
de bonne foi.
Feu l’UMP était un panier de crabes, comme avant elle le défunt RPR avait été un nœud de vipères. LR est (ou sont ?) un marigot peuplé de crocodiles.
Les rivalités et les querelles de personnes avaient jalonné et marqué l’histoire de l’UMP. L’entente la plus parfaite règne entre les principaux dirigeants de LR, comme en attestent les photos de groupe qu’ont réussi à prendre des photographes spécialistes de l’instantané.
L’UMP n’était qu’une machine électorale au service des ambitions de ses divers leaders, chacun à la tête de son écurie. On y cherchait vainement une pensée, des idées, un programme, une philosophie, une cohérence. Rien à voir avec l’état d’esprit qui règne à LR où, dès que la primaire aura départagé les sept ou huit candidats à la présidentielle, on se mettra (c’est promis) au travail.
L’UMP était restée inébranlablement fidèle à la très ancienne tradition des votes truqués, qu’elle avait trouvée dans son berceau. Le lamentable épisode de l’élection à sa présidence, volée à l’arraché par Jean-François Copé à François Fillon, est encore dans toutes les mémoires. La mainmise de Nicolas Sarkozy sur l’appareil de LR est la garantie absolue de l’honnêteté de la consultation à venir.
La seule raison d’être de l’UMP, sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, avait été de prendre le pouvoir puis de le conserver, quitte à n’en rien faire. LR, « premier parti d’opposition » (sic), appliquera son programme, c’est promis, sans qu’on sache encore très bien si ce programme sera une copie un peu pâle de celui du Front national, ou un démarquage de celui du Parti socialiste.
Après sa défaite de 2012, l’UMP n’en comptait pas moins trois présidentiables : dans l’ordre, Sarkozy, Juppé et Fillon. LR s’enorgueillit d’aligner trois présidentiables : dans l’ordre, Juppé, Sarkozy et Fillon. Le changement, c’est pas encore pour maintenant.
Au fait, j’allais oublier : LR, il y a un an, s’appelait l’UMP. L’UMP, aujourd’hui, a nom « Les Républicains ».
Matthieu, dans son Évangile, condamne la pratique qui consiste à mettre le vin nouveau dans les vieilles outres dont il prend le goût. À LR, on met la vieille vinasse dans des outres neuves où elle se conserve telle quelle. C’est toute la différence.
Feu l’UMP était un panier de crabes, comme avant elle le défunt RPR avait été un nœud de vipères. LR est (ou sont ?) un marigot peuplé de crocodiles.
Les rivalités et les querelles de personnes avaient jalonné et marqué l’histoire de l’UMP. L’entente la plus parfaite règne entre les principaux dirigeants de LR, comme en attestent les photos de groupe qu’ont réussi à prendre des photographes spécialistes de l’instantané.
L’UMP n’était qu’une machine électorale au service des ambitions de ses divers leaders, chacun à la tête de son écurie. On y cherchait vainement une pensée, des idées, un programme, une philosophie, une cohérence. Rien à voir avec l’état d’esprit qui règne à LR où, dès que la primaire aura départagé les sept ou huit candidats à la présidentielle, on se mettra (c’est promis) au travail.
L’UMP était restée inébranlablement fidèle à la très ancienne tradition des votes truqués, qu’elle avait trouvée dans son berceau. Le lamentable épisode de l’élection à sa présidence, volée à l’arraché par Jean-François Copé à François Fillon, est encore dans toutes les mémoires. La mainmise de Nicolas Sarkozy sur l’appareil de LR est la garantie absolue de l’honnêteté de la consultation à venir.
La seule raison d’être de l’UMP, sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, avait été de prendre le pouvoir puis de le conserver, quitte à n’en rien faire. LR, « premier parti d’opposition » (sic), appliquera son programme, c’est promis, sans qu’on sache encore très bien si ce programme sera une copie un peu pâle de celui du Front national, ou un démarquage de celui du Parti socialiste.
Après sa défaite de 2012, l’UMP n’en comptait pas moins trois présidentiables : dans l’ordre, Sarkozy, Juppé et Fillon. LR s’enorgueillit d’aligner trois présidentiables : dans l’ordre, Juppé, Sarkozy et Fillon. Le changement, c’est pas encore pour maintenant.
Au fait, j’allais oublier : LR, il y a un an, s’appelait l’UMP. L’UMP, aujourd’hui, a nom « Les Républicains ».
Matthieu, dans son Évangile, condamne la pratique qui consiste à mettre le vin nouveau dans les vieilles outres dont il prend le goût. À LR, on met la vieille vinasse dans des outres neuves où elle se conserve telle quelle. C’est toute la différence.