Martin Peltier
Marine Le Pen m’inquiète, mais ce qu’elle a
dit sur la sogenannte (« soi-disant ») « crise des migrants » est
rassurant. Elle tient correctement le cap. Elle a compris le scénario.
Dans ses rapports, l’ONU prône depuis vingt ans la libre circulation des
migrants vers l’Europe : la guerre que l’Amérique et l’Occident ont
portée de la Libye à l’Irak produit enfin ces réfugiés nécessaires qui
justifient l’invasion décidée par les idéologues et les économistes.
Marine Le Pen parle de la chute de l’Empire romain comme d’autres du
Camp des saints ; ils n’ont pas tort en un sens mais se trompent sur un
point : Romulus Augustule n’a pas organisé, planifié le mouvement qui
l’a emporté, et le président imaginé par Jean Raspail soutenait en
sous-main ceux qui tentaient de résister à la déferlante de la
compassion compulsive – est-ce le cas de Hollande ?
La résistance que laissent espérer les paroles de Marine Le Pen, Viktor Orbán la traduit en actes. C’est l’Europe qu’il défend contre les envahisseurs dont le vernis humanitaire a craqué : ils ont montré, en attaquant les policiers, leur vrai visage de nervis manipulés. Sans doute l’homme de Budapest ne fut-il pas exempt d’illusions libérales, mais il prouve aujourd’hui une détermination remarquable dont on espère qu’elle tiendra, face au déluge conjugué des migrants et de ceux qui les instrumentalisent après les avoir créés ex nihilo : les politiciens occidentaux et leur morale des droits de l’homme.
Il en faut, du courage, pour tenir face à la frénésie diplomatique et médiatique de coteries et de réseaux déchaînés. Il faut aussi qu’il se sache entièrement soutenu par son peuple. Heureusement, les Hongrois n’en ont jamais manqué face à la menace venue de l’Est.
Vive Viktor Orbán, vive la Hongrie et vive les Hongrois ! Ils combattent, aujourd’hui, le même ennemi qu’en 1956 : le totalitarisme mondial. Et tant pis pour nous s’il n’a plus le visage de l’Union soviétique mais notre propre visage. C’est notre honte, et c’est notre faute.
La résistance que laissent espérer les paroles de Marine Le Pen, Viktor Orbán la traduit en actes. C’est l’Europe qu’il défend contre les envahisseurs dont le vernis humanitaire a craqué : ils ont montré, en attaquant les policiers, leur vrai visage de nervis manipulés. Sans doute l’homme de Budapest ne fut-il pas exempt d’illusions libérales, mais il prouve aujourd’hui une détermination remarquable dont on espère qu’elle tiendra, face au déluge conjugué des migrants et de ceux qui les instrumentalisent après les avoir créés ex nihilo : les politiciens occidentaux et leur morale des droits de l’homme.
Il en faut, du courage, pour tenir face à la frénésie diplomatique et médiatique de coteries et de réseaux déchaînés. Il faut aussi qu’il se sache entièrement soutenu par son peuple. Heureusement, les Hongrois n’en ont jamais manqué face à la menace venue de l’Est.
Vive Viktor Orbán, vive la Hongrie et vive les Hongrois ! Ils combattent, aujourd’hui, le même ennemi qu’en 1956 : le totalitarisme mondial. Et tant pis pour nous s’il n’a plus le visage de l’Union soviétique mais notre propre visage. C’est notre honte, et c’est notre faute.